Ca vous est déjà arrivé de lire un livre dont les personnages parlent exactement de ce que vous ressentez? Moi c'est exactement ça, j'ai lu "Veronika décide de mourir" de Paulo Coelho. Je sais que le titre semble déprimant, mais en fin de compte, c'est une excellente réflexion sur la déprime d'aujourd'hui qui explique à quoi c'est dû et comment faire pour y remédier. L'auteur décrit le mal dont souffre un grand nombre de personnes aujourd'hui : on se force à rentrer dans le moule, on essaie d'être conforme, de respecter des règles, au point parfois de combattre la personne que nous sommes et les rêves que nous chérissons. Il dit qu'il faut réaliser ces rêves, et chercher ce qu'on est, pas ce qu'on a fait de nous. Sinon on risque de se détacher du monde et d'être déclaré "fou" car on développe des symptômes de maladie mentale, et on ne ressent ni envie de mourir ni envie de vivre.

Je me suis vraiment reconnue là-dedans, c'est précisément ce que je fais depuis des mois : l'autruche, me détacher du monde parce que je trouve la réalité trop dure. C'est pas un hasard si je passais des journées entières à regarder des épisodes de Sex And The City : un monde déjà créé dans lequel je n'ai eu qu'à me réfugier. Et maintenant c'est la réalité qui me rattrape. J'ai des problèmes avec mon chéri, avec mes parents ça peut aller mais il y a quelques semaines j'étais au fond du trou, sans savoir quoi faire de mon avenir.

Heureusement que j'ai réagit, et à temps, j'ai décidé de faire ce que j'avais envie. Il faut pas aller contre l'ordre des choses. Maintenant que j'ai réglé pas mal de choses qui me bloquaient, la fatigue me rattrape, mais quelque chose me dit que si je continue à faire ce que j'aime je n'aurai plus de crises de spasmophilie, plus de dépression, je vais vite retrouver les forces qui me permettront de continuer sur la bonne voie.

Pfouf! quelle philosophe je fais aujourd'hui!

Je vous raconte ça, mais j'espère que vous le trouvez pas trop pompeux, si c'est le cas, mille excuses!!! C'est simplement ce que je ressens à cet instant précis.
Soit dit en passant, le personnage du docteur dans le livre dit que la meilleure façon de soigner ce mal dont je parlais plus haut, c'est la conscience de la mort qui fait prendre conscience de la vie. C'est beau hein? lol. Sérieusement, c'est quelque chose qu'il va falloir que je médite.

Bon, sur ces paroles (bonnes ou mauvaises à vous de choisir), je vous laisse, il faut que je débale des affaires que j'ai emmené la semaine dernière, histoire que l'endroit où je dors ressemble un peu plus à une chambre.

Bisoux!!! bon dimanche.