Il y a toujours plein de premières fois dans la vie : le premier mot qu'on dit, c'est la première fois qu'on parle, la première fois qu'on fait un pas, la première fois qu'on va à l'école, qu'on va au collège, qu'on fait un sport, qu'on embrasse quelqu'un, qu'on tombe amoureux, qu'on fait du mal à quelqu'un, qu'on fait l'amour, qu'on se dispute avec son premier chéri, qu'on rompt, qu'on fait un dessin qui ressemble à quelque chose, qu'on plante une fleur, que quelqu'un nous fait du mal, etc. (Bon, c'est pas nécessairement dans l'ordre.)

Et puis à force de vivre, on arrête de faire certaines choses à cause de certaines circonstances : faire un sport parce qu'on a une entorse, se maquiller parce qu'on s'est fait virer du travail, pratiquer un art parce qu'on a plus le temps ou l'argent ou l'inspiration, voir ses amis parce qu'on habite trop loin, arrêter de les appeler pour la même raison, etc.

Et puis on se rend compte que ça nous manque, et que sans toutes ces petites choses qui font que c'est nous, on se sent mal, justement parce que ça fait parti de nous.

Eh ben moi, pour la première fois depuis longtemps, je ne sais pas combien de temps exactement, j'ai pris une décision, sans doute la plus folle et la plus spontannée depuis longtemps : je suis allée en ville (3KM) à vélo.
Vous vous direz : wouw, c'est dingue! cette fille-là, elle ose des trucs hyper extravagants!!! mdr. Bon ok, ça n'a vraiment rien d'exceptionnel, je vous l'accorde. Simplement, je me suis un peu retrouvée : depuis des années j'avais du mal à prendre une décision, aussi minime soit-elle (la tablette de chocolat 85% de cacao que j'adore à 1€02 ou la tablette de chocolat à 72% de cacao qui est moins chère à 0€97? OUHHHHH! le dilemne!) Quand j'en prenais une (de décision, pas de tablette de chocolat...miam...), il fallait la plupart du temps que je me concerte avec quelqu'un : mes parents, mon copain, mes copines. J'avais absolument besoin de leur avis, et j'avais du mal à saisir toutes les possibilités et solutions.  Mais tout à l'heure, alors que je me demandais comment j'allais parcourir ces trois km (mes parents avaient la voiture pour le week end), je ne voyais que deux solutions : à pied, mais c'est long, ou avec la navette qui passe une fois par heure. Et là, l'illumination : le vélo. Il faut savoir aussi que j'ai peur en vélo, je me suis fait renversé quand j'avais 10ans, mais rien de grave, mais j'ai peur, et c'est une grosse route que je dois emprunter. Bref, je l'ai fait, j'étais bien fière de moi, j'ai rien dit à personne, j'ai fait ça comme une grande. Ou plutôt comme une personne entière.

Tiens je ne vous ai pas parlé du concept de personne entière? Ben je vous en parlerai demain, sinon ça fera encore un blog de trois mètres de long, et même si on est en week end, vous n'avez pas que ça à faire ;) (surtout si on est en week end d'ailleurs lol).

Alors bisoux et bonne soirée à toutes et bon week end même s'il est déjà commencé.

PS : il est moche ce chien.