Alors, pour la petite virée shopping d'hier je me suis -relativement- contenue. A savoir que je n'ai pas acheté mon vélo élliptique (je me suis dit que de toutes manières en rentrant j'aurais a peine le temps de le monter, pas le temps d'en faire, ni ce soir, ni demain, et que ca attendrait jusqu'a Samedi, alors autant l'acheter samedi quand Tendre et Cher serait là avec ses petits muscles pour monter les 50kg du vélo au troisième étage) MAIS j'ai quand meme un peu craquée... A savoir que je suis passée à Auchan, acheté EA sports active, Mon Coach Personnel et le lapins crétins show. Là dessus, je me suis dit que je n'avais pensé qu'à moi, alors en arrivant dans ma ville à moi, je suis allée au magasin préféré de mon cher et tendre et je lui ai acheté la réplique de la Porsche qu'il avait conduit pour son anniv l'année dernière, et quelques trucs de déco sur lequel il bavait à chaque fois qu'il passait devant.

Bon, au total, j'ai presque dépensé la même somme, mais au moins y'en avait pour mon chéri !

Aujourd'hui, comme prévu, je suis d'une humeur de chien, mon ventre me lance et me brûle, je suis méga susceptible, et j'enchaine boulette sur boulette. Bref.

Là dessus, mon collègue rapplique, en me demandant ce qu'on fait ce soir. Il est vrai que vu que c'était la "derniere fois" qu'on faisait du co-voiturage, on avait plus ou moins prévu d'aller boire un verre, ou se faire un petit resto, ou un petit ciné. Hier, j'ai demandé à mon chéri si il voulait se joindre à nous - vu que de toutes manieres il est l'apres midi chez ses parents, pas loin de la ou je bosse. Ben oui, je l'avais pas vu pendant deux semaines, j'ai des horaires à la con, alors j'aimerais bien profiter de mon namoureux, un peu... compréhensible, non ?

Et là, quand je dis au collègue que cher et tendre nous rejoindra, voilà qu'il me fait une scène "tu peux pas passer 10mn sans ton mari", "c'etait pour marquer la fin de notre co-ouaturage", etc, etc.

Mettons les choses au clair. Ce type, quand nous étions collègues dans une précédente boite, m'avait fait un rentre-dedans sans précédent, du genre soutenu, et pas subtile. Je n'étais pas insensible, c'est vrai, il a du charisme, de l'humour, de la culture, on a beaucoup de trucs en communs et de trucs pour lequel je l'admire. MAIS je suis amoureuse de mon cher et tendre, et ça, je n'en ai jamais douté - du coup, les avances de monsieur collègues, elles sont toujours retombées à plat. Il n'empeche, qu'un jour ou j'étais plus sensible que d'habitude, j'ai eu une crise de franchise, et j'ai tout dit à cher et tendre, qui a moyennement apprécié que celui qu'il considérait comme une bonne connaissance soit en fait en train de tourner autour de sa chérie. Mais il est passé outre, vu qu'il me fait confiance.

Bref.

Nous avons continué à nous fréquenter, la plupart du temps à trois avec mon chéri, ou plus avec ses nombreuses conquètes sexuelles (je peux meme pas dire féminines, le type virant sur le bi), mais rarement lui et moi seuls.

La semaine derniere, nous avons donc fait du co-voiturage. CO-voiturage ? le terme entend une certaine réciprocité, non ? Erreur. C'est moi qui l'ai emmené-rammené toute la semaine. donc fatigue, essence, tout ca c'était ma pomme. Détour pour aller le chercher, minutes à poireauter à l'attendre, à devoir me caler sur son emploi du temps (pas trop éloigné du mien mais bon) Un jour ou Mossieur n'avais pas envie de se lever pour 7h, il a réussi à me convaincre de partir à 8h. Erreur. Au lieu de mettre une heure, j'ai mis une heure plus qu'et demie, et j'ai commencé ma journée de mauvais poil. De plus, il fume dans ma voiture (ce dont je suis pas fan), me donne envie de fumer (mauvaise influence, je sais, je suis grande, je peux aussi me retenir), n'est pas d'une compagnie si distrayante que ca, ne parle pas de grand chose pendant le trajet (si ce n'est de cul, ou à faire des commentaires fort déplacés sur les belettes sur les trottoirs, ou des remarques racistes "droles car 45eme degres" mais tellement fréquentes que ce n'est plus drole du tout, donc en fait je me suis fait chier à mourir.

Et là ce soir, il aurait voulu une soirée juste tous les deux pour célébrer ca ? Non merci, j'ai rien à célebrer, hein.

Ah, derniere remarque désobligeante : "et puis si je veux pas me faire un ciné avec vous deux, c'est hors de question" - d'apres lui, cher et tendre et moi bougeons beaucoup trop, parlons pendant le film, bref, nous sommes insupportable. Alors que franchement, c'est lui le relou qui ne supporte meme pas le bruit d'une personne qui décroise les jambes.

Je crois que je ne me ferai plus de ciné avec cette personne.

OUuuuuuuuh qu'il m'a énervée lui aujourd'hui !!!