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Sommeil et surpoids : bien manger pour bien dormir et garder la ligne
publié le 29/01/2024 à 04:13 |
Énormément de choses se passent pendant le sommeil, qui est fondamental pour bien des aspects psychologiques et physiologiques ! Mais comment s’articule le rôle de l’alimentation avec le sommeil qui lui-même joue un rôle sur le poids. Voyons cela ensemble.
“Le sommeil, c’est la santé !”
“Le sommeil, c’est la santé”, affirme un adage bien connu. Son influence est bien plus importante que nous le pensons en général. La qualité et la quantité de sommeil, par des fonctionnements que nous allons décortiquer, agissent sur les hormones, qui jouent sur le moral et l’humeur, sur l’envie d’activité physique, sur le désir tout court, sur notre rapport à la nourriture et bien d’autres choses encore.
Nous dormirions actuellement 1 heure 30 de moins qu’il y a 50 ans et 45 % des Français âgés de 25 à 45 ans considèrent qu’ils dorment moins qu’ils n’en auraient besoin, car il leur faudrait 7 heures 30 de sommeil pour être en forme le lendemain (enquête INPES/BVA 2007).
Et malheureusement, une “dette de sommeil” contractée par un coucher tardif ne sera pas récupérée par une “grasse matinée”. Il faut donc vraiment réinventer ses nuits.
Cette fonction vitale est en effet plus qu’essentielle pour avoir de l’énergie et une bonne vigilance. Mais encore une fois, ce sont ses répercussions sur la santé qui nous intéressent le plus.
Les conséquences d’un manque de sommeil
On sait maintenant que le manque répété de sommeil peut engendrer baisse de motivation, difficultés d’apprentissage, décrochage scolaire, défaut de concentration, ce qui paraît logique, mais ce qu’on sait moins, c’est qu’il peut aussi favoriser une prise de poids, le diabète, l’hypertension artérielle, les infections virales et la dépression.
Le sommeil est à proprement parler une de nos clés santé : sans lui, le corps s’écroule, car le manque de sommeil déstabilise toute l’activité métabolique*.
En augmentant par exemple le taux de cortisol, un éveil forcé affecte la réponse immunitaire, diminue l’aptitude de l’organisme à métaboliser le glucose et se répercute négativement sur la régulation de l’appétit, au point de pouvoir jouer un rôle dans l’augmentation du diabète et de l’obésité.
Mauvais sommeil et prise de poids
Le rapport entre temps de sommeil et prise de poids est de mieux en mieux démontré à travers les dysfonctionnements des hormones qui régulent l’appétit : la diminution du nombre d’heures de sommeil entraîne une baisse du taux de leptine, hormone de la satiété, et une augmentation du taux de ghréline, hormone qui stimule l’appétit, et il en résulte une plus forte envie de manger, et plus particulièrement (comme par hasard) une envie de nourriture riche, sucrée et salée.
La fatigue causée par le manque de sommeil induit une autre conséquence physiologique à additionner aux facteurs de prise de poids : le manque de tonus et une plus faible dépense énergétique. C’est un cercle vicieux !
Par ailleurs, l’apnée du sommeil, qui se caractérise par des arrêts de respiration courts pendant le sommeil, déclenche une fatigue quasi chronique le jour, sans que l’on puisse clairement en identifier la cause la plupart du temps, et serait un facteur clé de l’obésité due au manque de sommeil.
Si vous prenez du poids et ressentez une grande fatigue sans pour autant avoir de difficultés d’endormissement, c’est peut-être votre cas. À long terme, une perturbation du sommeil, donc des mécanismes physiologiques, favorise les cancers et les attaques vasculaires**.
Une étude conduite au Japon*** a suivi près de 100 000 personnes, hommes et femmes d’âge moyen, sur 14 ans. Les sujets qui dormaient 4 heures ou moins par nuit, comme ceux qui dormaient 10 heures ou plus, ont révélé un risque de près de 50 % de plus de mourir d’une attaque cardiaque que ceux qui dormaient une moyenne de 7 heures : il faut donc trouver le juste équilibre.
*Knutson K. L. et al., « The metabolic consequences of sleep deprivation », Sleep Medicine Reviews, 2007, vol. 11, no 3, p. 159-162.
**Patyar S., Patyar R. R., « Correlation between sleep duration and risk of stroke », Journal of Stroke Cerebrovascular Diseases, 2015, vol. 24, no 5, p. 905-911.
***Ikehara S., Iso H., Date C., et al., « Association of sleep duration with mortality from cardiovascular disease and other causes for Japanese men and women : the JACC study », Sleep, 2009, vol. 32, n° 3, p. 295-301.
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