Eh bien, ce livre du Docteur Apfeldorfer fait son petit chemin dans ma tête.....

1° Je ne me fais plus violence.
Si je veux manger, je mange. En revanche, je m'impose d'être "consciente" pendant que je mange : j'ai conscience que je prends l'aliment, que je le mets dans ma bouche, le mache, l'avale... miam! Même si c'est 1/2 tablette de chocolat au lait-noisette-raisins secs, je profite!

2° J'essaye de décrypter comment je me sens lorsque je mange.
Ai-je faim? Dans les fringales et les compulsions, c'est certain que non. Mais très souvent, je ne comprends pas encore ce que je ressens. Alors je mange en "m'écoutant" (est-ce que ca me fait plaisir? est-ce vraiment de cela dont j'ai envie? de tomates plutôt que de chocolat? etc...)

3° Je mange parce que je suis bien!
Bah oui, c'est incroyable... Grosse dispute avec mon copain : je suis plus raisonnable quand mon esprit est plein d'inquiétude, de tristesse, etc... Par contre, réconciliation = chocolat, et le soir même (il est en WE avec son fils) : 8 sushis+350 grammes de tomates grappes cerise au sel+ 1 tranche de pain de seigle allemand (bien compact!!)+ 1 jus de pamplemousse frais... et j'en oublie...
Par contre, j'ai "résisté au camembert" car comme je me donnais le droit de me "remplir", ça m'a semblé moins impératif de me mettre du gras et des calories dans le ventre. Donc les tomates au sel ont fait l'affaire...
Le problème, c'est que je ne me suis pas sentie gavée.......

4° Je note ce que je bois et mange et compte les calories.
Pourquoi? Pas par masochisme! Mais je m'aperçois, moi la reine de la diététique, que des années de gestion aléatoire de mon alimentation (et de mes émotions) m'ont fait perdre les bases élémentaires....
Je mange 2500 calories comme jeudi? Qu'à cela ne tienne, car je ne veux pas maigrir pour l'instant, je veux comprendre! D'ailleurs, je m'aperçois que souvent, je mange peu mais... calorique!!