En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêt. En savoir plus et gérer ces paramètres. |
tout (enfin) presque sur le STEVIA, nouvel édlcorant
publié le 09/11/2009 à 09:38 |
On attribue les effets du stévia aux stéviosides qu’il renferme. La teneur en stéviosides des feuilles peut varier de 4 % à 20 % du poids sec en fonction des cultivars employés et des conditions de culture. Pour obtenir l’effet thérapeutique recherché, il importe donc d’employer un extrait normalisé en stéviosides.
|
Hypertension artérielle
Avertissement. L'automédication en cas de diabète peut entraîner de graves problèmes. Lorsqu'on entreprend un traitement ayant pour effet de modifier son taux de glucose sanguin, il faut surveiller sa glycémie de très près. Il est aussi nécessaire d’avertir son médecin afin qu’il puisse, au besoin, revoir la posologie des médicaments hypoglycémiants classiques.
|
Les Indiens Guarani d’Amérique du Sud ajoutaient à leurs infusions de plantes des feuilles de stévia pour les adoucir. Au Brésil et au Paraguay, on les utilise depuis des siècles en cuisine. En Amérique latine, la phytothérapie traditionnelle considère le stévia comme hypoglycémiant, hypotenseur, diurétique et cardiotonique.
Il a quand même fallu attendre le début du XXe siècle pour qu’on commence réellement à s’intéresser aux stéviosides de la plante, qui possèdent un pouvoir sucrant de 100 à 300 fois supérieur à celui du sucre sans aucune calorie. Les stéviosides font partie de la famille des glucosides, des substances végétales cristallines qui produisent du sucre après avoir été absorbées par l'organisme.
Au début des années 1970, le Japon a interdit l’usage des édulcorants artificiels (aspartame, saccharine) parce que les autorités craignaient leurs effets négatifs sur la santé humaine. Au même moment, un consortium japonais mettait au point une méthode d’extraction des glucosides du stévia. L’État japonais a alors autorisé l’extrait de stévia comme édulcorant alimentaire. Son usage s'est rapidement répandu en Asie et en Amérique du Sud. Il est désormais présent dans quantité de produits agroalimentaires sur ces continents : de la sauce soya aux boissons gazeuses en passant par la gomme à mâcher, les tortillas et les gâteaux de riz.
En 1991, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a statué que le stévia était inacceptable comme additif alimentaire et en a interdit l’importation. Sous la pression des consommateurs et des distributeurs, la FDA a autorisé, en 1995, la vente du stévia (plante brute et extraits), mais seulement à titre de supplément alimentaire et non pas d’additifs ajouté aux produits transformés. La situation réglementaire était la même au Canada et aux États-Unis, du moins jusqu’en 2008.
En Europe, le stévia, sous toutes ses formes, est considéré comme un nouvel aliment et doit donc faire l’objet d’une autorisation de mise en marché. Il se pourrait cependant que la situation change, dans la mouvance des autorisations accordées en 2008 aux États-Unis et ailleurs dans le monde (voir encadré ci-dessous).
Les extraits de stévia
Aux États-Unis
En mars 2008, la compagnie Wisdom Natural Brands a obtenu l’autorisation de commercialiser son extrait de stévia, SweetLeaf®, à titre d’édulcorant. Pour obtenir ce statut spécial, l’entreprise a soumis deux rapports scientifiques indépendants à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis.
En décembre 2008, Coca-Cola et PepsiCo ont également obtenu le feu vert pour incorporer, dans leurs produits, respectivement le Truvia® (fabriqué par Cargill) et le PureVia® (fabriqué par Whole Earth Sweetener). Dès que la décision de la FDA a été connue, Coca-Cola a annoncé le lancement imminent de Sprite Green® et de certains jus Odwalla® sucrés avec du stévia, tandis que PepsiCo prévoyait mettre en marché la SoBe Lifewater® sans calorie et un jus d’orange Tropicana réduit en sucre et en calories (Trop50®). Les extraits sont aussi commercialisés par leurs fabricants respectifs à titre d’édulcorant qu’on peut ajouter soi-même aux boissons et aux aliments. Tant Coca-Cola que PepsiCo affirment avoir en main un extrait de stévia purifié sans aucun arrière-goût, dont la qualité et la composition sont constantes. Il semble cependant que l’extrait de stévia se marie bien avec les boissons citronnées, mais que la recette pour le cola ne soit pas encore au point. De plus, les extraits de stévia sont environ trois fois plus chers que les édulcorants artificiels actuellement utilisés dans les boissons gazeuses. Comité international En juin 2008, un comité conjoint de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et de l’Organisation mondiale de la Santé a approuvé l’utilisation de l’extrait de stévia comme additif alimentaire dans les produits transformés. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont fait de même quelques mois plus tard. Et au Canada? À quand du stévia dans les boissons gazeuses canadiennes? Pour l’instant, la vente de la plante brute et de ses extraits est permise ici à titre de supplément alimentaire (produit naturel), mais pas comme édulcorant ajouté aux aliments transformés. Santé Canada se dit prêt à réviser cette position si l’industrie alimentaire fait une demande d’approbation pour ajouter l’extrait de stévia aux additifs autorisés. En janvier 2009, le fabricant du Purevia® n’avait pas fait de demande à Santé Canada. Le fabricant du Truvia® n’a pas répondu à notre demande d’information. |
Hypertension artérielle. En Chine, deux essais cliniques de très bonne qualité ont donné des résultats concluants. Une première étude à double insu a été effectuée en 2000 auprès de 106 personnes souffrant d’hypertension. Les sujets ont reçu, pendant un an, soit un placebo, soit 250 mg de stéviosides, trois fois par jour. Après trois mois, la tension artérielle des membres du groupe traité était inférieure de 12 mmHg à 15 mmHg à celle des sujets du groupe placebo. Cet effet a persisté jusqu'à la fin de la recherche. Un deuxième essai, publié en 2003, a porté sur 174 personnes atteintes d’hypertension légère. Elles ont été traitées pendant deux ans soit avec un placebo ou avec 500 mg de stéviosides, trois par jour. Résultat : leur pression sanguine a diminué (effets notés dès la première semaine de consommation) et leur qualité de vie s’est améliorée. Les stéviosides ont aussi réduit les risques d’hypertrophie du ventricule, une complication de l’hypertension non traitée. Malgré l’excellente qualité des études, certains analystes soulèvent le fait surprenant qu’aucun effet placebo n’ait été observé lors de ces deux études. Ils mettent en garde contre la tentation de vouloir généraliser les effets obtenus auprès de participants chinois à l’ensemble des populations non-asiatiques.
En 2006, des chercheurs brésiliens ont réalisé un essai clinique avec placebo auprès de 14 sujets souffrant d’hypertension artérielle légère et non traitée. On leur a administré des doses de stévia sur une période de 24 semaines. Mais, la plante n’a pas été plus efficace que le placebo pour réduire la pression artérielle des sujets. Cependant, ces résultats non concluants pourraient être attribuables au nombre très restreint de sujets et au dosage nettement moins élevé que celui des essais menés en Chine. Les doses étaient environ de 250 mg par jour durant 7 semaines, puis de 500 mg durant 11 semaines et de 750 mg durant 6 semaines (pour une personne de 70 kg).
Ces trois études ont clairement établi l’innocuité de la prise régulière de stéviosides sur de longues périodes.
Diabète de type 2, intolérance au glucose. Le stévia augmenterait la tolérance au glucose et abaisserait le taux de glucose sanguin, selon un essai de faible envergure portant sur 16 volontaires en santé, publié en 1986. Les données animales et in vitro indiquent que les composants du stévia pourraient agir directement sur le pancréas pour stimuler la production d’insuline, mais aussi diminuer l’absorption intestinale des sucres ou encore augmenter la sensibilité à l’insuline et les fonctions métaboliques du foie et des muscles squelettiques12-14.
En 2004, des chercheurs danois ont mené une étude croisée (stévia ou placebo successivement chez les mêmes individus) chez 12 patients atteints de diabète de type 215. Ils ont observé que 1 g d’extrait de feuilles de stévia - contenant 91 % de stéviosides - avait amélioré la glycémie après un repas-type, comparativement à un placebo fait de fécule de maïs. Ces résultats sont encourageants. Ils corroborent l’usage traditionnel du stévia qui est utilisé en Amérique du Sud pour traiter le diabète. Cependant, des études de meilleure qualité et de plus grande envergure sont nécessaires avant que l’on puisse trancher sur l’emploi clinique de l’extrait ou déterminer un dosage optimal.
Toxicologie. Les Japonais estiment avoir démontré l’innocuité du stévia et de l’extrait standardisé en stéviosides. Cela a permis à l’État japonais et à plusieurs autres pays en Asie et en Amérique du Sud d’autoriser son emploi comme additif alimentaire. Le stévia et les extraits standardisés en stéviosides sont employés depuis environ 30 ans dans ces pays. Cependant en janvier, l’Europe, le Canada et d’autres pays refusaient encore d’en autoriser l’usage comme édulcorant.
La raison le plus souvent invoquée pour justifier ce refus est que les stéviosides pourraient avoir un impact négatif sur la reproduction humaine. Selon une source ethnobotanique paraguayenne, le stévia serait considéré comme une plante abortive. Cependant, aucun cas d'effets indésirables sur la fertilité humaine n’a été rapporté dans les pays où on autorise, depuis des décennies, la plante et ses extraits comme additif alimentaire. Quant aux études in vitro et sur des animaux de laboratoire, les données sont parfois contradictoires. Après les avoir analysées attentivement, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a conclu, en 2006, que les stéviosides n’ont pas d’effets négatifs sur la reproduction.
En 2008, un comité conjoint de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et de l’OMS a fixé la dose journalière acceptable d’extraits de stévia (stéviosides) à 0 mg à 4 mg par kilo de poids corporel. Cela représente donc un maximum de 200 mg de stéviosides par jour pour une personne de 50 kg, et 280 mg pour une personne de 70 kg. Il s’agit là d’un dosage très prudent, car tel que mentionné plus haut, la prise quotidienne de 1 500 mg de stéviosides par jour durant deux ans n’a eu aucun effet indésirable chez des Chinois souffrant d’hypertension.
|
Dans le commerce, on trouve le stévia sous deux formes principales :
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
- Méthode Savoir Maigrir |
|
ACCUEIL
COACHING
|
PREMIUM
FORUM PREMIUM
|
COMMUNAUTÉ
FORUM
|
RUBRIQUES
DOSSIERS
|
GUIDES
PLUS
|
|
Tags : ventre plat | maigrir des fesses | abdominaux | régime américain | régime mayo | régime protéiné | maigrir du ventre | |
Découvrez aussi : exercices abdominaux | recette wok | | ||
ANXA Partenaires : Recette de cuisine | Recette cuisine | |