Selon de nombreux textes datés pour la plupart du milieu et de la fin du XVIIIème siècle, le chapitre se serait arrogé différents droits auxquels il ne pouvait prétendre.
Il avait donc des bois qu'il avait inféodé à différents paysans à charge pour eux d'approvisionner le chapitre en bois de chauffage. Lorsque le bois vint à manquer, les paysans furent contraints de payer en argent et en corvée leur "loyers" au chapitre.
Il sollicita par un arrêt du parlement de Toulouse, daté de 1678, le droit d'indiquer les vendanges. Or ce droit dépend de la Haute justice que possède les jurats de Bordeaux, le chapitre n'ayant que la Basse justice. "Ce serait donc plutôt aux différents seigneurs d'indiquer les vendanges".
Il a tenté par tous les moyens de prendre possessions de terres qui ne lui appartenaient pas.
De nombreux procès ont été intentés par le chapitre qui refusait de laisser partir le moindre lopin de terre. Les plus connus et ceux dont ils restent le plus de documents concernent la propriété du Castel d'Endorthe (Castel d'Andorte).
Possesseur d'un petit lopin de terre au début du XIIe siècle, le chapitre de Saint Seurin a su, au cours des siècles et par voie de conquête, agrandir son territoire.