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L'orthorexie, qu'est-ce que c'est ?
publié le 27/02/2008 à 11:05 |
L’orthorexie a été décrite pour la première fois en 1997 par le Dr Steve Bratman , qui en était lui-même atteint. Ce terme nous vient du grec : « orthos », qui veut dire « correct », et « orexis », qui signifie « appétit ». Il décrit un rapport névrosé à l’alimentation. L’acte de manger est détourné puisque l’aliment ne joue plus son rôle premier qui est d’apporter les nutriments, vitamines, minéraux nécessaires à notre organisme, mais celui de « médicament », autrement dit, il devient « alicament ». Le sujet ne se nourrit plus, il se soigne, il occulte les notions de plaisir, de convivialité autour du repas. L’orthorexie est assimilée à un trouble du comportement alimentaire, comme l’anorexie ou la boulimie.
Les messages de prévention (moins de gras, de sucre, de sel, plus de fruits, de légumes, attention au mercure, aux dioxines, etc…) peuvent avoir des effets pervers chez certaines personnes. L’angoisse de manger quelque chose de malsain les poussent alors à mettre en place des règles draconiennes concernant leur alimentation : elles traquent sans répit tout additif, colorant, conservateur, pesticide, … Elles ne sont pas préoccupées par leur poids comme les anorexiques et les boulimiques mais bien par la qualité de leurs aliments, qualité qui se doit d’être irréprochable. Malheureusement, ces règles peuvent affecter les relations interpersonnelles : les orthorexiques se coupent socialement. Il n’est pas toujours possible de trouver tous les aliments jugés bons pour sa santé, et les repas à l’extérieur, au restaurant, en famille, finissent par être impossibles. Il n’est d’ailleurs pas rare que l’orthorexique sorte avec son « kit de secours », sa nourriture personnelle. Au final, l’orthorexique risque de manger de moins en moins et être sujet à des carences nutritionnelles, résultats évidemment contraires à ceux escomptés.
De la modération avant tout. Il ne faut pas « prendre au pied de la lettre » tous les messages sanitaires : manger peu salé ne veut pas dire sans sel, diminuer les apports sucrés ne doit pas amener à supprimer tous les produits sucrés, … Et si la préoccupation de manger sain est légitime, ce ne doit pas devenir une obsession, au détriment de sa santé physique et morale.
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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je peux comprendre que la vue d'un aliment ou l'idée que l'on s'en fait puisse dégoûter .
j'ai fait une intoxication alimentaire une fois, il y a de celà plus de 20 ans et je recommence seulement laliment responsable.
par contre quand ça prend de trop grandes proportions, jusqu'à aller à se priver, faire le tri, etc... c'est un peu plus gênant.
il faut réapprendre à consommer ces aliments, effacer les idées que l'on en a.
tes journées "joker" : un terme à retenir car il parle de lui même.
bonne stratégie pour apprécier, décompresser!
La répulsion pour certains produits chez ces personnes ne dépent pas vraiment de leur volonté à se maintenir en santé, je crois... Il doit y avoir un problème psychologique sous jacent.
Quand la vue d'un aliment en arrive à donner la nausée parce qu'il contient ceci ou celà, c'est excessif, non ? Que c'est difficile d'être dans l'équilibre !