Je viens du blog d'Itsy, et elle avait posté un article sur la peur de maigrir...

Oui, je connais ça trop bien et j'ai beaucoup réfléchi là dessus. J'ai tellement de choses à dire que j'ai décidé d'en faire un article ici.
J'ai eu plusieurs éléments de réponse me concernant :
- maigrir me donnait l'impression de disparaitre, de ne plus exister, que les autres ne vont plus me voir, ni m'écouter, ni faire attention à moi.
- La sensation de devenir vulnérable : j'ai toujours entendu lors d'un accident corporel, les gens dire "oh ! Si elle avait été plus mince, elle serait morte !".
- Le regard des hommes change et devient difficile à gérer en tant qu'adulte.
- Le poids refléte peut-être un désir inconscient de rester un gros bébé, de ne pas devenir adulte.
- On m'a toujours dit que tant qu'on mange, c'est qu'on est vivant... ëtre au régime serait donc mourir un peu, arrêter de vivre ?

Alors j'ai entrepris d'avoir des éléments de solution à tout ça :
- quelle que soit la morphologie, c'est le caractère qui compte. Si tu es dynamique de caractère, tu ne deviendras pas effacée en perdant du poids, tu resteras dynamique.
- Accepter d'être une femme (ou un homme) adulte, n'empêche pas de garder des yeux d'enfant sur le monde.
- Les regards admiratifs sont agréables, il suffit de mépriser et ignorer les lubriques.
- Lors d'un accident, ce n'est pas le volume qui sert d'armure, mais la tonicité des muscles et la solidité des os. On peut avoir tout ça tout en étant mince (plus on bouge, plus on est tonique et solide).
- Manger c'est être vivant, soit, mais ne pas manger lorsqu'on n'a pas faim c'est respecter le langage de son corps. Céder 1x à une envie (manger 1 ou 2 biscuits) aussi (pas finir le paquet de gâteau, ça c'est plutot autodestructeur) car on a besoin de se faire plaisir de temps en temps.

Je disais ...