La semaine a été une pure folie : mon oncle et ma tante de lorraine sont arrivés dimanche midi pour rester la semaine en vacances, et durant cette même semaine, j’ai eu 2 audits clients sur 3j et une rupture de stock à cause d’un fournisseur qui n’a pas prévenu qu’il était fermé en août. Sans parler du retard accumulé…

Pas moyen de venir vous voir, ni même de prendre 30 min pour finir plus tôt retrouver mon oncle et ma tante !

A tel point qu’hier je me suis couchée à 21h30 (et je luttais déjà depuis au moins 1h), j’ai dormi comme une souche et je me suis réveillée à 7h difficilement : j’aurais bien dormi 1 ou 2h de plus ! Mais ça va mieux, même si je ne ferai pas long feu ce soir.

Vendredi, j’ai parlé à mon homme de son implication avec bébé, mais il ne comprend pas : pour lui, il est trop petit, ce n’est pas encore vraiment un bébé. Il pense s’y intéresser plus tard, vers 6 mois. Je proteste et lui explique que bébé ne le connaîtra pas, qu’il perd vraiment quelque chose, que bébé va s’enfuir à son toucher, que même si lui ne sent pas bébé, bébé le sent et apprend à faire connaissance…

Il ne répond rien, mais je ne le sens pas convaincu.

J’ai décidé que c’était son problème et pas le mien : je vais tisser ma relation avec mon enfant, et s’il en est exclu, ce sera son choix.

 Le samedi, j’avais beaucoup de ménage à faire pour effacer les traces des travaux et des cartons encore en attente d’être vidés, pour accueillir correctement ma famille !

 J’ai bien avancé durant toute la semaine d’avant sur le haut : bureau presque rangé, salle de bain détartrée, chambres rangées (j’en ai profité pour changer de côté dans le lit, pour dormir sur le côté gauche plus souvent que sur le droit)…

Il me restait le bas à faire : je me suis collée à la cuisine dès 8h30 après le lever. Je n’ai même pas pensé à déjeuner et la faim me l’a rappelé vers 11h. J’ai mangé 1 pêche et j’ai continué, toujours dans la cuisine que j’ai briquée à fond (tiroirs, placards, etc…). Mon homme pendant ce temps a finalisé l’abri de jardin pour qu’on puisse débarrasser le congélateur à tiroirs qu’on a acheté et qui trône au milieu du salon depuis 4j.

 A 13h30, la cuisine terminée, j’ai fait chauffer vite fait une boite de raviolis. 1 Yaourt en dessert et j’ai repris le grand ménage de printemps (euh, d’automne !) dans le cagibi où on stocke l’alimentation. J’ai trié, rangé, fait de la place, dépoussiéré, puis vers 16h je demande à mon chéri de m’accompagner faire les courses car le frigo était vide. Ca tombe bien, il vient de finir l’isolation ! On transfère le congélateur (grâce à un diable), puis pendant qu’il prend sa douche, je me repose sur le lit : mon ventre est tout crispé et j’ai super mal au dos : j’ai un peu trop forcé…

Au moment de partir, mon homme me voit sur le lit les genoux repliés et me demande ce qui se passe. Je lui explique et il refuse que je vienne faire les courses : il veut la liste pour les faire tout seul. Moi je n’aurais qu’à me reposer.

Alors là, sa réaction me fait extrêmement plaisir, et je le lui dis, même si je dis que je veux l’accompagner : j’ai prévu des menus précis pour la semaine, je veux superviser les achats.

Comme il râle, je lui explique que je me suis reposée 20 min déjà et que ça va mieux, que si je m’endors maintenant je ne dormirai plus de la nuit, que c’est lui qui poussera le chariot et portera le lourd. Je ne ferai que donner les ordres.

Il rigole et accepte.

On rentre vers 18h30, et je m’affale sur le canapé le temps qu’il décharge la voiture. Puis je range tout et prépare le dessert pour le lendemain midi (mes parents venaient manger en même temps que mon oncle et ma tante arrivaient, et il y avait 2 anniversaires à fêter).

Je suis trop fatiguée pour terminer le salon-salle à manger, je décide de le faire le lendemain matin.

Je comate sur le canapé jusqu’à l’heure d’aller me coucher.

 C’était une très grosse journée !!

 Dimanche, rebelote : debout spontanément à 8h et ménage de nouveau : rangement, poussière, balai, toiles d’araignées, serpillère, tout est nickel !

Je prépare l’apéro (et pioche la moitié des radis car j’ai encore oublié de déjeuner), l’entrée et le gratin de courgettes (ma mère amène la viande), je nettoie la terrasse, je mets la table et je pose enfin.

Mais 5 minutes après m’être posée sur le canapé, je me relève et décide de faire mon repassage qui s’entassait depuis des jours.

Mon homme proteste : que je me repose un peu ! Ca  peut attendre ! Ca fait 2j que j’en fais beaucoup, il s’inquiète.

Je le rassure : ça va ! Je ne suis même pas fatiguée !

Vive l’énergie du 2è trimestre !

Tout le monde débarque, on mange, puis pendant que mon chéri flemmard fait une sieste, on part sur Canet voir des animations du moyen-âge.

Retour à 19h, j’ai un gros coup de barre. Surtout que je n’ai pas goûté !

Ma mère, avant de partir, veut dire bonjour à bébé. Toute la journée elle m’a demandé s’il bougeait, pour pouvoir le sentir. Mais bébé a fait son timide : il a bougé un peu, mais dès qu’elle approchait, hop, immobilisation totale !

Encore une fois, elle m’a touché tendrement l’estomac au lieu de l’abdomen, et j’ai  fini par me demander si pour elle, la vie ne passait pas par l’estomac.

Cela pourrait expliquer en partie ma relation à la nourriture, un peu chaotique et trop forte…

 Lundi, réveillée à 6h par le mal de dos. J’essaie de me mettre en position fœtale sur le ventre, le visage dans l’oreiller.

Ca me soulage en étirant les muscles dorsaux, mais je sens que je ne pourrai pas faire cette position longtemps : le ventre coince déjà.

6h20, je me lève pour aller marcher 30 min, et la routine matinale commence.

A 14h, bébé s’excite (il était bon le repas, hein ?) et j’ai un coup de barre énorme.

Je m’active pour ne pas m’endormir.

Le matin, j’ai réservé un soin du visage pour offrir à ma tante pour son anniversaire (qui était dimanche), et j’en profite pour m’en prendre un pour la semaine prochaine. Ca fait longtemps que j’en voulais un sans oser me l’offrir (le coût, le temps).  J’en profiterai alors pour prendre un autre RDV pour une épilation maillot à la cire, malgré toutes mes angoisses à ce sujet : à la fac, une amie a voulu m’en faire une et elle n’a pu m’enlever que la moitié gauche : j’ai fui dès que possible ! Quelle douleur !

Pourtant, on m’a conseillé vivement d’être nickel de ce côté là le jour de l’accouchement, pour qu’en cas de déchirure ou d’épisiotomie, ils puissent recoudre proprement.

Jusque là je le faisais à la crème dépilatoire, mais je vais bientôt ne plus pouvoir faire les contorsions nécessaires…

Jeudi, fin de ma 19è semaine de grossesse, début de la  20è.

J’ai décidé que j’allais parler à mon homéopathe pour savoir s’il existe une prévention des crevasses en crème ou comprimés, et s’il existe une stimulation de la lactation. Je sais déjà que le fenouil est très efficace. J’ai aussi découvert une tisane (à base de fenouil) qui l’est aussi, mais elle est super chère. Il existe peut-être un traitement de fond, léger ?