Choisir les protéines qu’il me faut
La semaine prochaine, mon objectif va consister à rééquilibrer mes apports en protéines, un peu moins de protéines animales et un peu plus de végétales… Viandes, poissons, produits laitiers, légumes, fruits secs, céréales, les protéines sont présentes dans la plupart des aliments mais n'ont pas la même valeur nutritionnelle.
Il s’agit donc de découvrir quels sont les plus riches en protéines animales et en protéines végétales pour déterminer ensuite comment les équilibrer.
Aujourd'hui, on observe en France que près de 70 % des protéines ingérées sont d’origine animale, alors que l’équilibre souhaitable est de 50 % de protéines animales pour 50 % de protéines végétales. Ce pourcentage trop élevé en protéines animales, donc en graisses saturées, peut contribuer à de nombreuses maladies dites de civilisation comme l’obésité ou les problèmes cardiovasculaires.
Varier les sources pour trouver l’équilibre
Alors où trouve-t-on les protéines d'origine animale ?
Dans les viandes, volailles, charcuteries, abats, oeufs, poissons et produits laitiers. Lundi, je m' intéresserais largement à ces protéines-là en répondant à une question cruciale : "Peut-on vraiment se passer de viande ?" Cela devrait autant intéresser les végétariennes que les carnivores !
Les protéines végétales sont elles apportées par les légumes, légumes secs, céréales et fruits secs. Les légumes secs sont d’ailleurs les aliments végétaux les plus riches en protéine : je découvrirai qu’ils sont parfois aussi riches que la viande pour une quantité équivalente.
Mais la valeur biologique des protéines végétales est censée être plus faible. Ces dernières présentent en effet un inconvénient qu'on nomme « le facteur limitant », c'est à dire un apport amoindri en acides aminés essentiels et surtout une moins bonne faculté d’assimilation. Elles présentent donc théoriquement un intérêt nutritionnel plus modéré. J'en reparlerais au milieu de la semaine prochaine.
Faut-il dire "bye bye les viandes" ?
Un déséquilibre entre protéines animales et protéines végétales peut entraîner, sur le long terme, des répercussions néfastes sur le plan de la santé. Il faut donc faire attention à l’excès d’apport protéique car l’organisme a des besoins bien déterminés : on parle d'un besoin quotidien de 0,8 g de protéine par kilo soit 50 g pour une femme de 60 kg.
Si l'on consomme trop de protéines, notre organisme aura tendance à rejeter l'excès car les protéines ne se stockent pas. Sur du long terme, trop de protéines peut donc fatiguer considérablement les organes vitaux, et notamment le foie et les reins.
La semaine prochaine, je vous montrerais comment prévoir un repas composé de protéines animales et végétales ou même de protéines végétales seules ! Cela peut être l'occasion pour moi de prévoir un ou deux repas végétariens pour moi et mon copain.
Les personnes qui n’apprécient pas la viande réalisent ainsi des associations judicieuses qui équilibrent l’apport protidique.
Par exemple :
- Un aliment d’origine végétale et un aliment d’origine animale (exemple : riz complet + omelette aux herbes )
- Un légume sec et une céréale (exemple : couscous : semoule + pois chiche, un chili : riz + haricots rouges ou encore une galette mexicaine : maïs + haricots rouges).
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Passez toutes un excellent week-end avant d'entamer (pour moi en tout cas) cette septième semaine du programme décidément très prometteuse.
