Bonne journée, les amies, enfin... si on veut, tout est relatif.
Le plus : j’ai récupéré deux vélos aux encombrants ! Chouette !
Le moins : je pense après réflexion, que c’est ma voisine qui déménageait son cagibi !… Glups ! The boulette !
On ne rit pas s’iyou plait, c’est pas drôle, merdeeee !
       En fait, je suis sortie et j’ai vu plein de trucs démantibulés sur le trottoir, des jeunes reluquaient déjà, donc je me suis dit, je vais prendre les vélos pour l’association, tiens !
       Et je file à l’ordi, contente de moi. Un peu plus tard, je ressors pour me rendre au Leclerc et que vois-je ? Tous les détritus débarrassés du trottoir. C’est là où j’ai pensé que l’hypothèse reliquat du déménagement de ma voisine était à envisager sérieusement, et qu’elle était probablement repartie avec son débarras sous le bras, pensant qu’on lui avait chouré ses vélos ! Imaginez ma navrante coititude !
C’est pas mon jour, hein ?
     Je me jette sur le téléphone, je sais que son papa vend des cuisines et le nom du magasin, et le préviens que j’ai les vélos étant donné que des jeunes tournaient autour. Qu’est-ce que j’ai eu comme remerciements les filles ! En fait, son papa devait prendre tous les objets à 10 heures, mais n’est passé qu’à 11. Faudra pas qu’elle s’étonne s’il manque d’autres choses hihi, mais je décline toute responsabilité, c’est pas moi !
Et c’est pas tout ! Ce n’est qu’un début ! Si, si !
     Au Leclerc c’t’ aprèm, tout un poème !
Alors pour tout vous dire, j’avais un bon d’achat qui datait du défilé de Juju. Je m’suis dit :  « Tiens, j’ vais y faire un tour ! »
       Alors les sacs, laisse tomber, pas un en cuir, et moches.
J’ai alors pensé ‘chocolats’ pour offrir aux fêtes, mais aucun choix… à part des calendriers de l’avent laids, à la pelle mais offerts après, ça ne rime plus à rien… hihi ! Pas mon jour.
J’ai alors pensé ‘fringues’. Je voulais prendre le costume gris de Juju qui lui allait si bien au défilé, mais rien dans le rayon, nichts. C’est pas mon jour, je m’suis dit… Seules deux vendeuses qui jacassaient pire qu’un poulailler, vidant le rayon pour y installer les futurs costumes…
C’est vraiment pas mon jour !
       Du coup de fil en aiguille, j’ai regardé les vêtements femmes, super moches soit dit entre nous hihi, par contre j’avais repéré de la belle lingerie au défilé, donc j’ai fait quelques essayages (c’est pas un luxe, si vous voyiez mes sous vêtements c’est à pleurer hihi !) Donc je repère un bel ensemble, enfin plusieurs, suivis d’essayages, la fournaise dans la cabine !  En essayant le soutif parme, j’avais quasi les oreilles assorties hihi ! Bref, je fixe mon choix, sur un ensemble noir et rose, cherche un slip blanc pour compléter la somme de 50 euros du bon d’achat, et file à la caisse. Cramoisie, OUF !
      Au moment du paiement, je donne LE bon à déduire, + l autre bon, remis au défilé et donnant droit à 15 % de réduction sur les articles du défilé achetés, dont MON ensemble faisait partie ! Chouette ! Mais je pense à bon escient que :
C’est pas gagné, vu que, vous avez remarqué, c’est pas mon jour…Et ça se confirme dans l’instant qui suit.
Beaucoup trop compliqué. La caissière m’assène :
- « Bon, pour les deux bons, faudra vous faire rembourser à l’accueil. Donc, le mieux : vous allez payer le tout en chèque et vous vous ferez rembourser après…. »
ça sent l’illogisme et l’embrouille à plein nez, j’me dis hihi !
- « Vous êtes sûre ? Je lui dis » Elle EST méga sûre. OK.
J’arrive à l’accueil, confiante, l’hôtesse hébétée :
- « Ben pourquoi elle a pas encaissée le bon de 50 euros ? »
- « Ben oui hein ? Et pourquoi donc ? » je réponds en ne décramoisissant pas d’une oreille,  surtout de la droite, ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça, hihi !
Elle appelle une responsable, qui à son tour, annonce :
- « Ben, pourquoi qu’elle n’a pas encaissé le bon la caissière ? »
Moi, les yeux au ciel, implorant le divin (rendez moi mon jour, Seigneur !):
- « Ben oui, ça…on se l’demande… » hihi !
Poilant j’vous jure ! Du Fernand Raynaud à l’état pur !
Juste pas mon jour en fait !
Et elle enchaîne :
- « On va retourner à sa caisse, annuler, vous rendre le chèque et re faire l’encaissement avec le bon. »  Ouf ! 
Ben oui, hein ma foi ? Pourquoi  faire simple quand on peut faire compliqué ? Hum ??? Je commence à me marrer. Hihi !
     On arrive à la caisse, même question à la caissière en cause, (je me gausse en douce, imaginez le tableau, hihi)
- «  Ben pourquoi tu n’as pas encaissé le bon de madame ? »
Je fais l’appoint, ça faisait 50 euros et des poussières, je donne les poussières à la responsable, laquelle pose le sachet de sous vêtements pour faire la manœuvre en caisse, laquelle aussi fait sauter en l’air mes vingt centimes d’appoint dans un des innombrables sacs en plastique, et laquelle ne les retrouvera pas après dix minutes de recherches infructueuses, dont la moitié à quatre pattes à regarder dessous hihi !
(là, je suis limite sous la caisse aussi, affalée de rire)
Elle me tend mon chèque, cherche le sachet de sous vêtements posé derrière le tapis derrière, et là… plus de sachet !
La responsable :
- « Ben il est OU le sachet de la dame ??? » et, à la caissière :
- « T’as pas vu le sachet de la dame ?  J’ l’avais posé lààà ! »
Je vous laisse imaginer le fou rire que j’ai piqué en la voyant courir partout comme une folle et enfin vers le rayon femme.
On était DEJA en train de remettre MES sous vêtements en rayon ! Pensant bien faire, une employée les avait ramassés en caisse…
Ha ha ha, j’en peux plus, vous y croyez vous ? Ben j’ai eu du mal, bavures sur bavures, vous jure, pliée en deux !
Quand je vous disais, hein ? Pas mon jour, avouez…
Et là j’ajoute en me marrant :
- « Ne vous inquiétez pas, mesdames, c’est normal tout ça,   c’est mon jour de poisse ! » 
Du coup,  elles ont rigolé toutes les deux. Mais enfin il manquera 20 centimes dans la caisse de la pauvre caissière.
Et c’est pas fini ! Non non !
     Je repars à l’accueil pour le remboursements de 15 % de réduction, et là on me chantonne :
- « Le bon n’est plus valable, madâââme, fallait venir tout de suite après le défile… »
- « Comment ? Dis-je narquoise, mais il était minuit après le défilé, hihi ! Et je ne suis pas d’accord. Aucune date limite n’est indiquée sur le bon. Appelez  votre responsable.» (en pensant : pour qu’on se marre encore un chouia, hihi)
Elle se renseigne (ben on aurait pu commencer par là), on lui dit OK, mais pour ce faire, il faut rentrer les dix euros de réduction sur ma carte L…
Et comme par hasard, elle n’est plus valable. Faut la refaire.
Ben c’est logique tout ça hein les filles ?
Je refais les  papiers (tout juste si je sais encore écrire mon nom et comment je m’appelle d’ailleurs tellement je rigole, et tellement je m'étouffe hihi) On me réinjecte ENFIN les dix euros !

Ben les filles j’en peux plus là, mais qu’est-ce que j’ai rigolé, à pleurer ! Bisoussss !

Vais-je oser faire deux mètres hors de chez moi demain ?
That is the question…