Bonsoir les a      Bonsoir les amies ! Enfin soir oui,  jour, non !
Que dire de cette foutue journée ? Le terme approprié serait apocalyptique.
   Ce matin donc, en route pour la sécu, confiante. Une fois sur place, avec mes nouveaux boots évidemment, le chantier ! De la boue partout, ils rénovent les façades à coups de grues, de béton, qui coule autant à côté, et aucun panneau pour indiquer l’entrée. Normal notez, c’est le grand désert à l’intérieur. Je le remarque après avoir fait tout le grand tour à pieds (dans la gadoue) du gigantesque bâtiment, évidemment ! Tout comme le panneau minuscule marqué : ‘fermé jusqu’au 15 mars, pour cause travaux’, d’ailleurs. Schgruphllll !
Jusque là, rien de paranormal, en ce qui me concerne, me direz-vous… des idées j’en ai des tas, mais pas dans le bon ordre en fait hihi !
   C’est alors que je croise sur ma route en regagnant la voiture, une petite fée à qui je me confie. Me voyant désemparée, elle sort de son sac, comme d’un coup de baguette magique, un dépliant où étaient listés les centres pouvant nous accueillir durant la durée des travaux ! Ouahhh ! The miracle !
Comme quoi… mon lutin n’est pas si mauvais bougre.
    Je me suis donc rendue au centre de sécu d’une ville voisine. Re gonflée à bloc.. Arrivée là bas, même scénario de fin du monde ! Des travaux partout, des monts de boue à enjamber, mais miraculeusement ouvert ! OUF !
Bon, les boots j’en parle pas, hein les filles ? Relookées vite fait en  bottes de chantier. No comment. Ça va m’énerver…
   Arrive mon tour, j’explique les dires du pharmacien : ‘je serais enregistrée sous le numéro de mon fils.’ Le type regarde l’écran et m’assène :
- « Mais pas du tout ! C’est quoi cette farce ? Vous êtes bien sous le numéro de votre mari ! Il a vu ça où, lui ? »
Nan mais dites moi pas qu’c’est-y pas vrai que j’ai sillonné deux villes après bombardements pour rien toute la matinée ? Et bé que si !
   Je repasse voir  le cheeer  pharmacien (il doit être amoureux ché pa pochib cha !), cher parce que c’est pas lui qui paye l’essence ! Pour lui dire deux mots et lui relooker les lunettes en glace pilée , haha !
Il re vérifie et me lance :
‘Et bien SI, ahhh ! C’est le prénom qui n’est pas bon ! Ils ont mis celui de Julien à votre mari, houlààà ça va poser de GROS GROS problèmes ça ! Faut y retourner…’
Moi, hagarde : ‘Vous en êtes absolument sûr ?’
Lui, l’air méga concentré du cerveau : ‘Ah oui ! Absolument ! La source d’erreur est là. C’est bien le numéro de votre mari, mais pas le bon prénom…’
Bon ben, on va faire confiance hein ? Et pourquoi pas d’abord ?
Il n’a pas l’air si con finalement. Quoique...
    Je re fonce à la sécu, re traverse les tranchées, et arrive essoufflée comme un phoque (ça fermait un quart d’heure plus tard, j’ai donc couru, comme un bon petit soldat en manœuvre que je suis devenue à cause des superbes boots rangers)
    Le type se marre en me voyant échevelée (presque comme mon sosie en Lucie préhistorique haha). Ben voyons, il peut rire. Il m’interroge :
- « Encore vous ? Qu’est-ce qui se passe encore ?’ J’explique les nouvelles données, entre deux reprises de respirations, il vérifie sur l’ordi. Et se marre.
- «  Mais ça va pas bien votre pharmacien là ? » il me lance, l’œil amusé,
le prénom de Julien votre fils est dessous, comme le vôtre, c’est normal ça !
Et ne veut pas dire qu’il corresponde au numéro qui s’affiche au-dessus, lequel est bien celui de votre époux.
ARGRRHHH ! Retenez moi, retenez moi, je vais l’étrangler l’autre ! Ou lui dévisser la tête dans le sens inverse des aiguilles d'une montre... ou pire !
- «  Bon, restons calme. Donnez-m’en la preuve écrite, » je lui ai dit, abattue…  pour éviter que l’autre ahuri des neurones en fusion ne me renvoie une troisième fois et le fait divers demain dans les journaux aussi : « pharmacien, métier à risque, une officine dévastée par une cliente à bout de nerfs  » Haha !
-" Alors, a la prochaine..." m'a répondu l'employé de la sécu ! Haha, il a une chance folle, j'adore l'humour !
   Je ne suis pas repassée à la pharmacie heureusement pour lui, fermée !
Mais il ne perd rien pour attendre. Houlààà ! Encore heureux que je ne suis pas une tite vieille impotente. Il a tout de même un sacré problème de connexion des neurones, houlààà !
    Je suis méchante ? Bah non, réaliste, hihi ! Une lumière j’vous dis !
Pire que moi ! Bon demain, je serai plus calme, ça vaut mieux pour lui et son officine, haha ! Enfin con il n'en a pas que l'air, j'en ai peur... pauvre homme !
Bisousss et passez une belle et agréable soirée ! Et ne faites pas comme moi ! Approfondissez et demandez les écrits tout de suite, ça gagnera en temps et en self contrôl !
‘Je suis bien, tout va bien !’ Hihi ! Zennn, soyons zennn !