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Une histoire zappée du livre mais qui me correspond bien en ce moment !
publié le 09/07/2009 à 22:03 |
LA DEPRIME
‘Prendre soin de son moi
c’est d’abord prendre soin de soi’
Avril 2002
Aujourd’hui, c’est pas la grande forme !
Pas de goût pour faire le ménage.
Encore moins les courses.
Et encore moins faire quelque chose d’utile, comme promener le chien ou autre du genre.RIEN.
J’ai pris la bonne décision : je ne ferai RIEN. J’adopterai le comportement égoïste au sens profond du terme parce que les psys trouvent que c’est bien de savoir choisir cette attitude de temps en temps au niveau du moi, et qu’il faut apprendre à se bichonner au lieu de toujours essayer de donner dans l’utile, le courageux, le social où on en vient à s’oublier soi-même finalement.
J’ai choisi ! Je ferai ce que j’aime : rien. Une fois n’est pas coutume !
Je regarderai des conneries à la télé. J’adore ! Et toujours d’après les psys, cette activité de loisir vaut un antidépresseur, alors, pourquoi s’en priver ? Je vais ‘antidépressuriser’ à fond !
Si en plus, ils conseillent presque de regarder des débilités à la télé (les trois quarts des programmes), je ‘débiliserai’ à outrance, ce qui me correspond du reste, tout à fait au niveau du moi !
Je fonce ! Le décor est planté, canapé, coussin pour soutenir la tête, couette, boisson fraîche, plaque de chocolat et commande à distance. Je me vautre, le chien se vautre à mes pieds, les deux chats sont déjà vautrés un peu partout.
Je zappe d’une chaîne à l’autre, pour dire de trouver l’émission la plus débile qui soit, car elle n’en sera peut-être que plus curative… La concurrence est rude, on ne sait que choisir, la barre est placée très haut.
J’opte pour la deux, et son policier garni, avec en plat du jour, la tête de veau du fameux Derrick et sa garniture, son acolyte au QI de brouette dont on n’entend jamais le nom car le veau n’a pas d’ombre, c’est bien connu.
Scénario banal, la jeune fille qui sort d’un bistrot glauque à trois heures du matin, en mini jupe et talons aiguille et qui, on en est sûr, va se faire agresser à tous les coups !
Ça ne loupe pas, un psychopathe suit les talons aiguilles qui claquent dans la nuit noire et la trucide sous un réverbère aromatisé à la pisse de doberman. Pourquoi le réverbère, me direz-vous ? C’est mûrement réfléchi. On voit bien la scène. En vrai, je ne pense pas que le tueur choisirait sciemment d’agir sous les projecteurs, mais bon… c’est Derrick)
J’ai déjà assisté à une variante : la fille en même tenue se fait draguer par un type, lequel lui jure qu’elle est la femme de sa vie, juste pour mieux la violer et la trucider dans la foulée. Elle se fait avoir, vu qu’elle a affaire à un psychopathe, ce qu’elle ne sait pas qu’il est, et ce que ne sait pas non plus le commissaire, vu que c’est son boulot de le découvrir.
A la fin, il trouve.
On a du mal à s’imaginer comment, à cause du regard, reflet du cerveau, vide.
Peut-être à cause du questionnement de la brouette à poils durs du genre :
- « Tu penses que ce Ulrich Von Der Staubenwichtig a quelque chose à voir avec le crime ? » Ça aide beaucoup le veau ! On est tout à fait fixé lorsqu’il répond :
- « Je suis sûr que ce Ulrich Von Der Staubenwichtig a quelque chose à voir avec le crime. »
Il nous le prouve lorsqu’il pose la question directement au suspect :
- « Monsieur Ulrich Von Der Staubenwichtig, avez-vous oui ou non quelque chose à voir avec le crime ? », et que celui-ci avoue, sous la voix torturante du commissaire.
Je zappe avant la musique fête foraine croustillons qui a le don de me soulever le cœur.
Tous les épisodes passionnants de ce sitcom sont construits sur un même plan, poursuivant un rythme effréné qui transparait dans le regard bovin vide de toute lueur d’expression de la vedette. Il crève l’écran…
Prenons un autre épisode au hasard.
Je plante le décor, un univers de commissariat basique criant de vérité : un bureau métallique, des dossiers plats empilés soigneusement dessus avec rien dedans, un téléphone qui fait du bruit quand on compose un numéro, surtout le chiffre neuf qui est au bout du cadran, et que l’on utilise de ce fait, beaucoup vu que c’est lui qui fait le plus de bruit, une chaise à haut dossier montée sur roulettes qui permet de glisser d’un dossier vide à l’autre, une machine à écrire datant de la guerre quatorze, et des armoires métalliques en trompe-l’œil, parce que ajourées dans le haut et fermées par des cadenas pour le côté ultraconfidentiel et faire fantasmer le grand public. Le téléphone sonne, dix fois, afin que l’on comprenne bien qu’il sonne. Le collègue au visage carré et ‘brushingué’ à outrance, décroche au ralenti. Il dit :
- « Oui, machin à l’appareil, oui… ah bon ? Oui mais comment ? Et quand ? Bon, d’accord. » Et il raccroche.
On se doute immédiatement qu’il s’est passé quelque chose de grave. Il interpelle Derrick qui regarde au loin par le carreau du bureau, perdu dans ses pensées vides…
- « C’est pour toi ! »
Derrick re décroche (? ? ?) le téléphone et dit mollement :
- « Derrick à l’appareil. Oui… ah bon ? Oui mais comment ? Et quand ? Bon d’accord.
Ne touchez à rien, on arrive ! » (On voit que c’est le chef !) et raccroche lentement.
Il commente à son collègue qui s’en fiche royalement puisqu’il connaît déjà l’histoire mais marque le plus vif intérêt pour son chef car c’est dans le script. En fait, c’est pour que nous, qui n’avons rien entendu, comprenions bien le tragique de la situation. Bravo ! Mise en scène géniale !
- « Une jeune femme a été sauvagement assassinée Krugerbitternichtyawohlstraße », qu’il dit, « on y va »
Le metteur en scène a le sens du détail, touche à la perfection, convoite le César. Ils montent dans la voiture banalisée, claquent les portes, l’une après l’autre, violemment, pour que l’ingénieur du son ait bien le retour du bruit de claquement.
Son casque sursaute, il l’a bien eu.
- « Coupez ! Elle est bonne ! »
Ils arrivent chez le veuf qui ne comprend pas du tout comment une telle horreur a pu se produire, renifle un oignon dans son mouchoir pour les fausses larmes. Le corps gît, ensanglanté, la peinture carmin badigeonné alentour.
On sait déjà que le mari affligé est coupable tellement il sonne faux et a du mal à contenir sa joie. Derrick, dont le cerveau est en ébullition, semble proche de l’éruption volcanique et son QI puissant apparaît dans ses yeux de veau. La race bovine voudra bien m’excuser pour cette métaphore. Pardon, le veau !
On lui demande où il était entre
Il répond qu’il se trouvait à son bureau et qu’une centaine de personnes à qui il a demandé l’heure exprès, pourront le confirmer.
Il ne s’inquiète pas, son alibi est en béton…
Autre plan, on voit la maîtresse du méchant mari, toujours une brune à fausses lèvres bec de canard qui lui parle sans quitter la caméra des yeux pour que ses proches la reconnaissent bien. Elle porte une minijupe en cuir et des ongles rouge sang de trois kilomètres de long. Elle demande à son amant si la police n’a pas de soupçons à leur sujet. On apprend que le traître a payé un tueur à gages pour faire exécuter le travail.
L’ignoble veuf lui relate l’interrogatoire avec le commissaire auquel on a déjà assisté en long en large et en travers.
J’en profite donc pour sortir le chien Tina au jardin, vu que je connais déjà, en attendant que ça passe. Tina campait près de la porte depuis un bon moment, mais elle m’excusera, j’étais à fond dedans là, vous aussi, non ?
Quelques minutes s’écoulent, je rentre, le veuf est menotté, on lui lit ses droits qu’on connaît par cœur, ça dure des heures, et j’ai loupé le seul passage intéressant, vous aussi, merci le chien !
C’est tout Derrick, ça ! Il ne se passe rien pendant des heures, et toc, le dénouement est expédié par Chronopost en deux minutes. Si vous le ratez, tant pis, trop tard, on ne revient pas là-dessus.
Un mercredi, j’ai un peu forcé mon Julien à suivre ce policier captivant à mes côtés. Il n’a pas été déçu. Surtout lorsque le fils de la victime est entré en piste. Un jeune homme de dix-huit ans d’après les textes, mais néanmoins au crâne déjà clairsemé. Un pistonné sans doute, mais quelle grossière erreur de casting ! Il semblait à peine perturbé par la mort de sa mère et répondait aux questions de l’inspecteur en s’acharnant sur sa console de jeux vidéo : le ‘Super Mario’.
Age mental de ce jeu : quatre ans d’après mon fils…
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je regardais sur la 2 un télfilm autrichien avec un inspecteur qui avait un chien loup........une beauté de garçon.....
me rappelle pu l'nom...tu penses!!
bon...vais finir ton bouquin ce soir......je fais trainer...j'ai pas envie de le laisser!! des fois que...pass ke bon...
te bise et te souhaite une bonne nujit!!!
l'doudou m'demandait de quelle année tété?, j'dis ça.....
Bon je me presse je pars à pekin, là tout de suite , virtuellement bien sur; Bizzzzzzzzzzzzzzzz
et puis tranquillement à la fin tu annonces que tu ne l'as pas mis dans ton bouquin .... ouf !! je respire ! j'ai eu peur .... mon cerveau n'est pas encore trop ramollo !!
adrien est bien arrivé , tout baigne !!
gros bisous et bon w end !
je vais reprendre mes pinceaux ......
tu as raison de flémarder,ça change,tu court toujours
bon aprem,gros bisous
ai failli mourir en m'étouffant avec mes coquillettes moua..
j'm'arrête aux talons qiguilles et à la nuit noire..(passe ke t'en connais une autre de couleur toi?? ) bleue, c'est vrai en corse parfois.....
je reviendrais lire une prochaine fois..kan cherais trankille
je fais comme pour le livre..j'ai tellement peur de le finir...je l'économise!!
bisounes toi!!