Bonsoir les copinautes,

   Ce matin j’ai rendu visite à Miaou du site pour une grosse commande de 8 bouquins faut dire, rien que ça ! Et j’ai eu la joie de visiter son joli jardin ! Magnifique, des tomates, pomme de terre, courgettes, artichauts, poivrons, haricots verts, fraises framboises, et j’en passe, de toute beauté ce jardin ! Et pour celles qui la connaissent évidemment je suis repartie avec les courgettes, radis, fraises, framboises hummm un régal, mais elle le mérite aussi, quel boulot ! !

Merci pour tout ma belle ! Mais la prochaine vois, je viens faire le marché et j’achète, tout travail mérite salaire, surtout du bio hummmm un régal !

     A part ça, je vais vous contre un aventure inédite qui ne figure pas dans le livre mais pourrait ma foi. Elle m’est bruquement revenue en mémoire en discutant avec une amie.

         Vers les années 80, ça ne nous rajeunit pas hein les filles ? Hihi ! Vacances à Saint Raphaël chez nos amis de toujours que beaucoup d’entre vous connaissent de par mon livre, Camille et Daniel (le campeur chevronné hihi).

         Daniel a fait l’acquisition d’un bâteau, enfin rafiot on va dire, baptisé ‘ le kouki’  hihi, et nous propose une ballade en mer. Chouette, que du bonheur ! On arrive donc au port militaire (Daniel est marin de carrière… on est donc confiants...)

    Daniel donc, campeur ETmarin chevronné, tente de mettre le moteur en route en tirant la ficelle genre tondeuse à gazon, voyez… une pétarrade d’enfer, genre bisons quatre, méga discret de par le fait , et là, je ne vous dis pas le nuage de fumée noire !

On ne voyait plus ses tongs.

Evidemment public sur les ponts subitement et regards haineux alentour. Je ne vous dis que ça.

Bref on s’enfuit, discrets autant que faire ce peut, vu les circonstances, en regardant ailleurs, semblant de rien.

   Enfin quand je dis on file,  à deux à l’heure, pas plus… et quand je dis le plus discrètement possible, c’est avec cumulonimbus noir qui nous suit à la trace et qu’on a toutes les peines du monde à semer à cause de la folle vitesse du rafiot,  hihi ! La honte.

         Evidemment la Colette, avec  l’odeur du gasoil, plus la mer d’huile, nausées immédiates dès la sortie du port. Malgré l’insistance de Daniel, confiant qui me serinait,

- « Tu verras, Colette, en pleine mer ça va aller.. »

Ben non, on verra rien du tout. C'est tout vu.

Je vomis par dessus bord dès la sortie du chenal.

Et exige qu’on me débarque, au bord de la syncope.

     Ils me descendent dans l’eau près d’une jolie plage, genre île paradisiaque, avec Poupie, ma petite chienne de l’époque. Et filent, enveloppés par le nuage qui vire au gris (plus discret hihi).

    Arrivée sur les lieux, je constate avec stupeur que le maillot de bains n’est pas vraiment de rigueur…

Plage de nudistes en fait. Glupsss. Je fais des signes désespérés et vains vers mes marins au loin, mais les amis les interprètent comme un au revoir poli, auxquel ils répondent en coeur par de grands gestes sympatiques et houhouùùù débiles.

Moi qui suis pudique en plus, c’est bien ma veine.

    Résignée, je m’isole un peu à l’écart, et garde le maillot, tant pis. Je lance des bâtons au chien qui s’en donne à cœur joie. Je m’allonge pour faire bronzette, tout en jetant le bâton à la chienne de temps en temps…

    Lorsque tout à coup, ne la voyant pas revenir (Anne ma sœur Anne), je la cherche du regard, et la vois, le nez reniflant le kiki d’un gars allongé un peu plus loin. Il semble dormir.

Argrrr…. La re honteeee !

Moi, catastrophée, chuchotant tout bas :

«  Pilouuuu,  viennnns icccciiiii, viiiennnnssss, tsss tsss tssss » 

     Le gars qui sursaute au bout d’un moment ( moi qui replonge méga discrètement) et il s’asseoit d’un bond…

Pour ma part, j'ai rien vu , je dors... faisant semblant de ne pas connaître ce chien très mal élevé, je me retourne sur le ventre… attends que l'homme se re allonge (sur le ventre cette fois hihi) et rappele le chien voyant tout danger écarté.

Le type qui se marre après coup… voyez le tableau les filles…

   Je clipse la laisse au collier, attache le tout autour de mon pied (plus d'embrouille hihi)  et pouffe, le nez dans le sable pour le restant de l’après-midi. Mes navigateurs pollueurs me retrouveront dans le même état de démence au retour.

    En fait, la Pilou cherchait le fameux bâton lancé voyez…et elle a juste confondu, hihi… pas de sa faute la pauvre, ça prêtait à confusion hihi, d’où ma position d’autruche hilare.

M’en suis pas remise de l’après-midi hihi !

Allez bisous les filles à plus !

On maigrit pas des masses (enfin moi) mais k'es k'on s' marre !