Salut les jeunettes !

Bon je m’y prends un peu tard je sais, mais qu’est-ce que vous voulez, on fait pas toujours c’qu’on veut dans la vie ? On a des obligations et pis encore des obligations et pis toujours des obligations …

      Là, pour vous dire, ce matin j’avais OBLIGATION d’aller chez mon coiffeur de fiston pour qu’il s’entraîne sur mon crâne à faire des mèches pour la première fois (et pitête la dernière si après ils tombent hi hi )! Et oui, une obligation ça s’appelle ! J’en entends qui ricanent bêtement d’ici, « elle appelle ça une obligation, ELLE ? Manque pas de culot cette croquette, se faire chouchouter et dorloter et transformiser en bombe pendant deux heures, elle appelle ça une obligation ELLE ? »

      Ben ouais, ne vous en déplaise j’en suis fort aise et bien dansez maintenant… Houlà ça déraille sec, trop de stress ! Parce que les deux heures en fait c’était plutôt quatre, voyez.... Ben voui, les fillotes, faut expliquer d’abord la technique à l’élève assidu, puis, lui faire préparer les couleurs, puis appliquer le produit mèche par mèche mais BIEN, et donc on prend tout son temps ! Et parce que mes tifs ont pas vraiment besoin de ça actuellement là tout de suite immédiatement, voyez....

Arrivée 10 heures, sortie quatorze, je crevais la dalle certes, mais j’étais de toute beauté (ben si quoi ! jaloussss) permettez moi de vous dire ! Faut-y qu’on l’aime le fiston pour faire subir cette épreuve à mon maigre capital capillaire qui va bétôt capituler et partir sans laisser d’adresse si on continue de l'enquiquiner !

     Bon retour, repas rapidos mais superbement coiffée, caramba, mama mia! 14h 30  : top départ : achat de peinture (sous-couche, couche, et r’mets-en une couche) et hop au boulot ! Décapage de la deuxième porte fenêtre ! Tellement à fond dedans que j’en ai oublié de préparer les sandwiches du z’hom qui a cours théorique de plongée ce soir et termine dans les 23 heures 30 le pôôôvre… en plus qu’il est mourant je vous rappelle donc y’a pas de quoi rire, ah ah ah ! ! ! Houuuuu pas bien la Colette ! Faut vous dire que les sandwiches de JIP, c’est son petit réconfort dans ce monde de brutes, dans ce planning de bête, dans ce rythme infernal, c’est sa récré à lui, l’est comme un gamin dans la voiture avec ses copains qu’essaient de le taxer d’un tit bout qui au jambon, qui au pâté, qui au calendos… Evidemment il a bon cœur le Jip alors y donne !

Bon j’y ai dit : «  j’étais tellement à fond dans l’action que j’ai complètement zappé tes sandwiches! »

       La gueule ! Vous dis pas !  Pas un mot, un marthyr ambulant !

Et k’éki croit lui ? Que j’me la coule douce peut-être ?
Evidemment j’ai pas parlé du coiffeur t’façon l’a rien vu y voit jamais rien !
Et pis il aurait pensé comme vous : le coiffeur c’est une détente !
Tu parles !
Néanmoins ma générosité magnanime me portera à lui concocter un petit plat pour me faire pardonner à son retour parce que là, son tit gouter, je l’sentais bien que ça lui restait en travers de la gorge (enfin façon de parler hi hi hi vu qu’il a rien avalé du tout et doit crever la dalle à l'heure où je vous parle ! Warfffff ! Trop drôle ! Pas bien la Colette !)

T’façons, les plus déçus se sera les copains rapaces qui comptent toujours sur lui en cas de fringale (à chaque fois donc) et ne prévoient jamais rien… Bien fait pour eux, na !  C'est pas marqué la poste à casse-dalle quoi !

Bon vous laisse les fillotes, vais cuisiner un plat débordant de pâtes avec  un amoùùùùùùr débordant aussi là!

Bisous