Un grand merci à chacune, j’ai été touchée par vos commentaires plein de sympathie.

Je vous réponds collectivement, vos interrogations étant partagées. 

Je suis, je crois, bien suivie par des médecins divers, complémentaires et fort consciencieux. J’ai à la fois une participation active aux diagnostiques et aux thérapies mais aussi une sélection drastique dans le choix des praticiens. Je me renseigne, leur pose des questions et n’hésite pas à en changer s’ils ne répondent pas à mes attentes. Je n’ai aucune fidélité aux titres prétendant détenir le savoir . 

Ne crains rien Jolijuly, les charlatans et les poudres de perlimpinpin n’ont aucune chance chez moi, j’avais il y a déjà un moment préparé un article à ce sujet, il faudra que je l’exhume ! 

Les gants, Claude, n’ont rien de particulier, comme tu peux voir sur la photo. Ils doivent juste me garder les mains au chaud. Ces délicates maladies dont je souffre n’aiment pas la chaleur et reculent quand elles sont en sa présence. Ils promettaient plus qu’ils n’agissent, je les perds durant la nuit. 

Effectivement Bribri et Looping,  je vis seule et s’il m’arrive quelque chose…mais il est encore un peu tôt et je ne suis pas handicapée au point d’envisager un placement en maison de retraite. Ce sont des crises, dures, mais passagères. J’espère avoir quelques années de délai. Quant à rechercher un compagnon pour qu’il puisse appeler des secours la nuit ? j’ai quand même l’impression que c’est une assurance pas sans risque fort lourde !!

Et oui, Cygne, j’ai probablement trop travaillé manuellement, je l’ai toujours dit que l’Homme n’est pas fait pour travailler ! 

Quant à mes réflexions nocturnes, je pense au contraire Turquoise, que nous pouvons y faire vraiment quelque chose. Dans les organisations du travail, tant d’autres s’y sont perdus pour nous permettre d’en bénéficier. Se souvenir des conditions du début du XX ème siècle, ce n’est pas si loin, fait mesurer la distance. Mais il reste à œuvrer ! 

Ma philosophie, Maka, s’est construite tout au long de ma vie, j’ai été souvent malade, dont des accrocs sérieux et longs, je n’ai donc eu comme choix que vivre ou désespérer. Je n’ai jamais trouvé la dernière proposition fort constructive.  

Gervaise et Colette, vous avez l’air de tenir la forme : continuez, c’est le plus heureux.

Quant à toi Ghislaine, merci de tes mots malgré tes ennuis bien plus sévères.