Un lourd fardeau
Deux moines pèlerins arrivèrent un jour dans une ville où une femme attendait qu’on l’aide à descendre de sa chaise à porteurs. La pluie avait laissé des flaques très profondes, et la femme ne pouvait les traverser sans salir sa robe. Elle était immobile, l’air impatient, très en colère, et grondait ses serviteurs. Ne sachant pas où poser les paquets qu’ils portaient pour elle, ils ne pouvaient l’aider à franchir les flaques.
Le plus jeune moine remarqua la femme, ne dit rien, et poursuivit son chemin. Le plus vieux la souleva d’un seul geste, la jucha sur son dos, lui fit traverser l’eau et la déposa de l’autre côté. Après quoi, sans un mot de remerciement pour le vieux moine, la femme se contenta de le renvoyer puis tourna les talons.
Comme les deux moines avaient repris leur marche, le plus jeune, l’air préoccupé, ruminait cette histoire.
Au bout de plusieurs heures, incapable de garder le silence plus longtemps, il éclata :
« Cette femme, tout à l’heure, a été très égoïste et grossière. Tu l’as prise sur tes épaules pour l’aider à traverser l’eau et, en retour, elle ne t’a même pas remercié ! »
« J’ai porté cette femme il y a des heures, répondit le vieux moine. Pourquoi, toi, continues-tu à la porter ainsi ? »
bon je vais lire tout les articles pour rattraper tout le temps ou je ne suis pas venue ,
bonne journee ....
Le fait d'y penser et re-penser ne fait qu'y ajouter de l'importance...
Merci pour ce conte !