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suite la veillé de noël
publié le 03/12/2009 à 20:36
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Nous allons citer quelques divertissements auxquels donne lieu la fête de Noël.
Nous avons trouvé dans une notice sur Beaufort, commune de l'Anjou, une très ancienne coutume dont il ne reste pas trace dans les traditions du pays. C'était, à Beaufort, un usage que tous les jeunes gens mariés dans l'année, se réunissent la veille de Noël, pour offrir au public un grand divertissement.
A l'heure indiquée, ils se rendaient, escortés de toute la foule, sur un pont situé sur une petite rivière, à l'extrémité de la ville. Là, au signal donné par les premiers magistrats de la cité, et en présence du seigneur du lieu qui présidait la cérémonie, ils se précipitaient dans l'eau pour y saisir, en nageant, une pelote que l'on avait jetée dans le courant. Les nageurs avaient la liberté d'arracher la pelote des mains de ceux qui l'avaient saisie les premiers ; c'était, on peut le penser, une lutte fort longue et fort distrayante. Celui qui, le plus fort ou le plus adroit, parvenait à se rendre maître de la pelote était proclame le vainqueur. 11 recevait cinquante livres pour " monter son ménage" et était reconduit chez lui au son delà trompe, au bruit des tambours, des fifres et des hautbois.
Ceux des jeunes gens qui, n'étant pas malades, " ne voulaient pas grelotter en nageant après la pelote ", payaient une amende au profit du vainqueur. Une coutume à peu près semblable avait lieu en Normandie, au Mesnil-sous-Jumièges et à Yville.
La dernière mariée de l'année - et c'était à qui se marierait la dernière pour avoir cet honneur, - en présence de toute la paroisse assemblée, jetait par-dessus l'église une boule ou une pelote où était enfermée une somme d'argent. Chacun faisait ses efforts pour s'en emparer. Or, pour en demeurer maître, il fallait rentrer chez soi et faire braiser la pelote à la bûche de Noël,' dans la cheminée. Quiconque touchait le porteur, lui criait : " Lâche la pelote ", et de nouveau la pelote était lancée.
Souvent cette partie de balle lancée durait fort longtemps, et parfois l'heureux possesseur de la balle demeurait éloigné du village deux eu trois jours avant de rentrer chez lui, attendant que ses adversaires, lassés, aient abandonné la partie. Une sorte de superstition s'en mêlait, la pelote portant bonheur au hameau qui la possédait. C'était un talisman qui assurait de belles récoltes à celui qui pouvait la garder.
Tout cela était très inoffensif, mais les bousculades, les batteries qui s'ensuivaient, l'étaient moins, et, en 1866, on a supprimé définitivement cette originale coutume normande (Journal de Rouen, suppl. du 25 déc. 1898. 2).
Voici, d'après M. J. Carnandet (Bibliothécaire de la ville de Chaumont), ce qui se passait, la veille de Noël, dans les villages champenois. C'est à la nuit tombante que commencent les réjouissances de la fête de Noël. Dès que la dernière lueur du jour s'est fondue dans l'ombré, tous les habitants du pays .ont grand soin d'éteindre leurs foyers, puis ils vont en foule allumer des brandons à la lampe de l'église. Lorsque ces brandons ont été bénits par le clergé, ils les promènent par les champs : c'est ce qu'on appelle la fête des flambarts. Ces flambarts sont le seul feu qui brûle dans le village : ce feu bénit et régénéré jettera dé jeunes étincelles sur l'âtre ranimé dans quelques instants, image symbolique de la renaissance spirituelle apportée au monde par Jésus-Christ. Puis on allume la bûche de Noël.
Pendant la veillée, les paysans, sur l'esplanade et dans les cours, se livrent à mille passe-temps agréables et se divertissent au jeu des folles entreprises. Les uns feignent de vouloir prendre la lune avec les dents, les autres de rompre une anguille avec les genoux, les autres d'étouper les quatre-vents, d'autres, enfin, de faire taire les femmes qui coulent la buie (la lessive).
Mais tous les jeux cessent à minuit, alors que les cloches tintent dans les airs obscurcis. De tous côtés, s'en viennent à l'église de longues files de paroissiens portant des brandons goudronnés, des torches de poix ardente qui répandent de larges clartés sur les campagnes éblouissantes et font scintiller le givre aux buissons des clôtures. Nous avons reçu d'un de nos aimables confrères le récit le plus charmant qu'on puisse désirer d'une veillée de Noël dans le Rouergue (M. l'abbé M..., du diocèse de Rodez).
" Nos coutumes se perdent de plus en plus dans notre Rouergue, comme partout ailleurs ; à mesure que les progrès s'infiltrent dans nos montagnes, les vieilles traditions disparaissent peu à peu pour faire place à la monotone banalité de l'égoïsme et du bien-être."
" Voici cependant ce qui se passe généralement, à l'occasion de Noël, dans la région montagneuse et accidentée qui entoure Rodez : c'est le vieux Rouergue, qui sut se garantir du protestantisme et de l'invasion anglaise."
" Là, dans les vastes plaines arides du Gausse, comme sur les montagnes du Levézou et les mamelons boisés du Ségala, il fait grand froid vers la fin de décembre; aussi on ne ménage pas le bois dans la vaste cheminée autour de laquelle se groupe toute la famille pour la veillée."
" Autrefois, les voisins arrivaient, eux aussi ; on se réunissait, ainsi, nombreux, tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre, on devisait joyeusement, sans contrainte ni gêne aucune, grignotant de savoureuses châtaignes grillées et les arrosant de cidre ou du petit vin blanc qu'on récolte dans nos vallons. Hélas ! La politique s'est glissée sournoisement jusque chez nous - et unies nos patriarcales réunions.
" Groupée donc autour d'un grand feu, la famille cause doucement : tout à coup, les cloches se font entendre. " Les carillons ! " dit l'un des anciens, et là-dessus, pour satisfaire l'avide curiosité des jeunes, on rappelle toutes les antiques légendes de la fête de Noël, que tout le monde sait déjà, mais qui plaisent toujours."
" On raconte que les cloches de telle ancienne paroisse détruite, jetées dans quelque gouffre profond par les protestants ou les révolutionnaires, se mettent à sonner d'elles-mêmes pour répondre aux joyeux carillons de leurs sœurs qui chantent si gaiement dans le clocher du village."
" Viennent ensuite les récits les plus variés sur la naissance du Sauveur... Presque toujours ces récits se terminent par un cantique de Noël - en patois, bien entendu :
Au miezo micch,
Lous pastrès quitou lou lièch,
Per ona audoura la n.oissenço,
Moun Dious
D'un Dious pic de puissenro
Benez esse Dious.
A minuit,
Les bergers quittent le lit,
Pour aller adorer la naissance,
Mon Dieu !
D'un Dieu plein de puissance,
Venez être Dieu !
" Que de fois n'ai-je pas ouï la voix chevrotante de ma bonne vieille " Mimi ", âgée de plus de quatre-vingts ans, qui me berçait sur ses genoux au rythme mélancolique et suppliant de ce chant naïf.
" Avant de partir pour la Messe de minuit, on plaçait la bûche de Noël (souquo naudolenquo). D'après la tradition, la bûche de Noël, dans toute maison qui se respecte, doit durer jusqu'au 1" janvier, et même, pour s'assurer une heureuse et prospère année, il faut qu'elle brûle sans s'éteindre jusqu'à l'Epiphanie, afin que, si les Rois Mages viennent à passer par là, ils aient de quoi réchauffer leurs membres fatigués et glacés par l'âpre bise de nos montagnes. Aussi ce sont des arbres entiers ou d'immenses souches de chêne que j'ai vu porter par trois ou quatre valets de ferme dans la gigantesque cheminée de la cuisine. "
Une plume très exercée a su mettre en scène l'antique veillée de Noël au pays lorrain ; nous sommes heureux de reproduire ce gracieux tableau. " C'était la veillée de Noël en pays lorrain. Dans la grande salle du château, maîtres et serviteurs sont ras semblés, le souper vient de finir; les pages apportent les galettes dorées et les aiguières de vin vermeil qui doivent égayer la soirée. Au haut de la table, le comte Raoul de Briamont a présidé le repas sur le grand fauteuil seigneurial sculpté aux armoiries de sa maison; il a crié " Noël ! " en élevant gaiement la coupe d'argent, et sa voix sonore a éveillé, en même temps que les échos de la grande salle, la joie dans tous les cœurs des convives. Car tous les serviteurs de Briamont présents au festin de Noël aiment leur jeune maître de quinze ans et respectent sa tête blonde, comme ils respectaient jadis les cheveux blancs de son aïeul. A la droite du comte Raoul se trouvent : le chapelain, messire Didier, qui, tout à l'heure, célébrera dans la chapelle la Messe de minuit ; puis Alain le vieil écuyer du défunt seigneur; dame Pernette, qui a nourri et élevé reniant; les servantes, les hommes d'armes de la petite garnison qui défend le château pendant ces jours troublés; les varlets, les pages et, enfin, une famille de pauvres laboureurs qui est venue le jour même chercher derrière les murs de Briamont un abri contre la fureur des bandes pillardes qui dévastent la campagne. Et tous ont répété : " Noël ! Vive notre jeune seigneur ! "
" - Merci à vous, mes bons serviteurs et amis, reprend le comte Raoul ; merci de votre affection et des soins dont vous m'avez entouré pendant toute cette année, la dernière que je passe parmi vous et sous le toit de mes pères. Bientôt sonnera l'heure du départ; bientôt, sous la conduite de mon suzerain, j'irai trouver notre sire le roi Charles ; bientôt je serai chevalier, je pourrai courir sus à l'Anglais et aider, s'il plaît à Dieu, à le chasser hors du royaume de France. Criez donc : Noël ! Mais aussi : Vive notre gentil dauphin Charles VII! (Marie de Lacer telle, Ann. d'Orléans, 7 janv. 4905) ".
>A Paris, comme dans toutes les grandes capitales, le mouvement et l'animation redoublent la veille de Noël et se prolongent non seulement fort avant dans la soirée, mais encore une partie de la nuit. La Noël, Tune de nos plus grandes fêtes religieuses, l'une des plus touchantes fêtes de famille, est en même temps la plus franchement joyeuse des fêtes populaires.
Dès la nuit tombée, les rues sont envahies par la foule: sur les boulevards, auxquels les petites boutiques provisoires prêtent la physionomie d'une fête enfantine, c'est un flot toujours croissant, toujours renouvelé de promeneurs. Les terrasses des cafés s'encombrent à vue d'œil ; à tous ces gens attablés, des camelots viennent proposer le jouet du jour, en accompagnant leur boniment des facéties les plus originales. Des mendiants cherchent à exploiter la pitié des passants et des industriels sans ressources s'improvisent artistes pour la circonstance.
Ces sortes de " minstrels " pullulent depuis quelques années. Certains exercent leur talent sans collaboration, mais la plupart sont groupés en duo ou trio pour donner leur concert. Ils débitent leur répertoire, généralement insignifiant, devant un public peu exigeant, car c'est d'une façon bien distraite qu'on les écoute. Ces virtuoses du pavé, pauvres " cigales " de l'art, auxquelles la lumière électrique tient lieu de c soleil ", accompagnent souvent leurs chants de " danses " qui ne leur assurent pas toujours ce qu'il faut " pour subsister ".
Un usage des plus édifiants et des plus touchants existe encore au village de Montsecret (Orne). La veille et le matin du jour de Noël, une jeune fille pieuse et estimée de tous va par les maisons porter l'Enfant-Jésus de la Crèche et le fait baiser aux petits enfants. Les parents remettent alors une offrande pour l'entretien de la lampe qui, pendant tout le mois de janvier, brûle à l'église devant la Crèche. Cette visite est regardée comme un honneur et une bénédiction par les familles : les enfants l'attendent avec impatience et l'accueillent avec joie (d'après l'abbé V..., du diocèse de Séez).
Les Légendes
Ce qui fait le plus grand charme de la veillée de Noël, ce sont assurément les légendes qu'on y raconte : leur ensemble forme un des plus captivants chapitres de la littérature populaire ; elles sont tour à tour terribles ou touchantes, dramatiques ou gracieuses. Il serait bien difficile de dire quelle est l'origine de ces fables, historiettes ou contes, qui ont trait à la naissance de l'Enfant-Dieu. Ces récits, auxquels les vieillards savent donner tant de charmes, font toujours les délices des enfants.
Les légendes de la veillée de Noël peuvent se diversifier d'après les êtres qui entrent en scène. Etres inanimés, animaux, démons, récits édifiants ; tel est l'ordre que nous suivrons.
Etre inanimés
En Franche-Comté, on raconte qu'une roche pyramidale, qui domine la crête d'une montagne, tourne trois fois sur elle-même pendant la-Messe de minuit, quand le prêtre lit la généalogie du Sauveur. En cette même, nuit, les sables des grèves, les rocs des collines, les profondeurs des vallées s'entrouvrent et tous les trésors enfouis dans les entrailles de la' terre apparaissent à la clarté des étoiles.
Dans cette même contrée existe la légende de la pierre qui vire. C'est une pierre pointue dressée en équilibre sur un rocher, entre les villages de Scey-en-Varais et de Cler, et qui, dit-on, fait un tour complet sur elle-même au coup de minuit, à Noël (L'abbé V..., du diocèse de Besançon).
Dans les Vosges, la pierre tournerose, bloc élevé qui existait près de Remiremont, se mettait elle-même en mouvement quand les cloches de Remiremont, de Saint-Nabord et de Saint-Etienne (deux paroisses voisines de Remiremont) appelaient les fidèles à la Messe de minuit (Richard, Traditions populaires).
C'est surtout au pays de Caux (Seine-Inférieure) qu'existe la légende des pierres tournantes. Ces pierres faisaient autrefois trois tours sur elles-mêmes pendant la Messe de minuit, et les monstres qui étaient censés y habiter exécutaient autour d'elles des danses folle3 qu'il eût été dangereux de troubler. Citons la chaise de Gargantua à Duclair, la pierre Gante à Tancarville, la pierre du Diable à Griquetot-sur-Ouville.
A Minières, dans le Cotentin (Manche), au carrefour des Mariettes, se trouve un bloc de pierre pesant mille kilos, qui, dit-on, saute trois fois, le jour de Noël, à minuit.
On croit encore, au pays de Caux, que les cloches perdues sonnent pendant la Messe de minuit.
Certains affirment avoir entendu l'ancienne cloche de l'église des moines d'Ouville-l'Abbaye, qui passe pour être enfouie dans le " Bosc-aux-Moines ", à Boudeville.
Mais il faut surtout lire les légendes bretonnes.
Nombreuses autant qu'énormes sont les pierres qui se déplacent pendant la Messe de minuit, pour aller boire, comme des moutons altérés, aux rivières et aux ruisseaux.
Un mégalithe, près de Jugon (Côtes-du-Nord), se rend à la rivière de l'Arguenon. Dans le bois de Couardes, un bloc de granit, haut de trois mètres, descend pour aller boire au ruisseau voisin et remonte à sa place de lui-même.
Il y a, au sommet du mont Beleux, un menhir qui se laisse enlever par un merle et qui met à découvert un trésor.
Il faut entendre surtout, telle qu'elle nous est contée par Emile Souvestre, la jolie légende des pierres de Plouhinec qui vont boire à la rivière d'Intel (Emile Souvestre, Le Foyer Breton, tome II. p. 181).
La plus célèbre était jadis la grosse pierre de Saint-Mirel, dont Gargantua se servit pour aiguiser sa faux, et qu'il piqua, après la fauchaison, comme on la retrouve encore aujourd'hui.
Elle cachait un trésor qui tenta un paysan des alentours.
Ce paysan était si avare qu'il n'eût pas trouvé son pareil : le liard du pauvre, la pièce d'or du riche, il prenait tout ; il se serait payé, s'il eût fallu, avec la chair des débiteurs.
Quand il sut qu'à la Noël les roches allaient se désaltérer dans les ruisseaux, en laissant à découvert des richesses enfouies par les anciens, il songea, pendant toute la journée, à s'en emparer.
Pour pouvoir prendre le trésor, il fallait cueillir, durant les douze coups de minuit, le rameau d'or qui brillait à cette heure seulement dans les bois de coudriers et qui égalait en puissance la baguette des plus grandes fées. Lors, ayant cueilli le rameau, il se précipita de toute sa force vers le plateau où le rocher de Gargantua profilait sa masse sombre, et, lorsque minuit eut sonné, il écarquilla les yeux.
Lourdement le bloc de pierre se mettait en marche, s'élevant au-dessus de la terre, bondissant comme un nomme ivre à travers la lande déserte, avec des secousses brusques qui faisaient sonner au loin le terrain de la vallée.
Jusqu'à ce moment la branche magique éclairait l'endroit que la pierre venait de quitter. Un vaste trou s'ouvrait, tout rempli de pièces d'or.
Ce fut un éblouissement pour l'avare, qui sauta au milieu du trésor et se mit en devoir de remplir le sac qu'il avait apporté. Une fois le sac bien chargé, il entassa ses pièces d'or dans ses poches, dans ses vêtements, jusque dans sa chemise. Dans son ardeur, il oubliait la pierre qui allait venir reprendre sa place. Déjà les cloches ne sonnaient plus. Tout à coup le silence de la nuit fut troublé par les coups saccadés du roc qui gravissait la colline et qui semblait frapper la terre avec plus de force, comme s'il était devenu plus lourd après avoir bu à la rivière. L'avare ramassait toujours ses pièces d'or. Il n'entendit pas le fracas que fit la pierre quand elle s'élança d'un bond vers son trou, droite comme si elle ne l'avait pas quitté.
Le pauvre homme fut broyé sous cette masse énorme, et de son sang il arrosa le trésor de Saint-Mirel (Lectures pour Tous, déc. 1903, p. 190.).
Animaux
Il existe, en France surtout, une croyance populaire dont les formes varient suivant les différentes contrées : c'est la conversation des animaux entre eux pendant la Messe de minuit et surtout pendant la lecture ou le chant de la Généalogie.
C'est sans doute une réminiscence de la représentation de l'ancien " Mystère de la Nativité ", pendant laquelle on faisait parler les animaux.
Cette croyance si répandue, avec de nombreuses variantes, peut se résumer ainsi : un paysan, probablement ivre, ayant omis d'offrir à son bétail le réveillon traditionnel, entend ce dialogue entre les deux grands bœufs de son étable :
Premier bœuf : " Que ferons-nous demain, compère"?
Second bœuf : " Porterons notre maître en terre... "
Le maître, furieux, en entendant cette prédiction, saisit une fourche pour frapper le prophète de malheur ; mais, dans sa précipitation, il se blesse maladroitement lui-même à la tête... et le lendemain les bœufs le portent en terre.
Tel est le thème développé différemment suivant les provinces.
Dans les Vosges, à la Bresse, canton de Saulxures-sur-Moselotte, on a soin de donner abondamment à manger aux animaux avant d'aller à la Messe de minuit. A Comimont, au Val-d'Ajol, on croit encore que les animaux se lèvent et conversent ensemble pendant la Messe de minuit. On raconte à ce sujet qu'un habitant de Cornimont, jouissant de la réputation d'esprit fort, voulut s'assurer de ce fait surnaturel. 11 alla se coucher dans un coin obscur de l'écurie située derrière sa maison.
A l'heure de minuit, il vit un de ses bœufs se réveiller, puis se lever pesamment et demander, en bâillant, à son compagnon de fatigue, ce qu'ils feraient tous deux le lendemain. Celui-ci lui répondit qu'ils conduiraient leur maître au cimetière. La chose ne manqua pas d'arriver, dit la tradition : notre esprit fort fut saisi d'une telle frayeur qu'il en tomba raide mort sur place. Ainsi, sans doute, le racontèrent les bœufs.
On assure aussi qu'une semblable aventure arriva à une femme de Raon-aux-Bois, canton de Remiremont. Poussée par la curiosité, elle alla visiter ses étables pendant la Messe de minuit. Elle apprit également de ses bœufs qu'ils ne tarderaient pas à la conduire en terre (Traditions populaires, par Richard. Remiremont, 4818). La nuit de Noël est célèbre par une vieille légende que les paysans landais racontent avec terreur, pendant les veillées d'hiver.
Ils prétendent que le jour de Noël, vers minuit, l'âne et le bœuf se mettent à parler entre eux. Ils causent du temps où l'Enfant-Jésus n'avait pour se réchauffer que leur haleine. Ce don miraculeux de la parole est le cadeau envoyé tous les ans par le Ciel à ces deux animaux, en souvenir des bons offices rendus à l'Enfant-Jésus dans l'étable de Bethléem. Mais malheur à celui qui tente de surprendre leur mystérieuse conversation.
Sa témérité est punie d'une manière terrible : il tombe mort à l'instant même (Le Petit Landais, 25 décembre 1902).
Un bon paysan de Gaillères l'éprouva à ses dépens. Pour se convaincre de la vérité du fait, il vint écouter à l'étable, et voilà qu'à minuit juste, le bœuf dit à son voisin :
" Hoù Bouêt ? - Hoù Bortin.
- Que haram-nous, douman matin ?
- Que pourteram lou boue ou clôt. E lou boue que mouri sou cop " (Sorcières et loups-garous dans les Landes, p. 39).
Voici comment Laisnel de Lasalle a gracieusement brodé cette légende : la scène se passe en Berry (Croyances et légendes, tom. I, p. 17).
" On assure qu'au moment où le prêtre élève l'hostie pendant la Messe de minuit, toutes les aumailles (bêtes à cornes) de la paroisse s'agenouillent et prient devant îa Crèche. On assure encore qu'après cette oraison toute mentale, s'il existe dans une étable deux bœufs qui sont frères, il leur arrive infailliblement de prendre la parole.
" On raconte qu'un boiron (On appelle boiron le jeune g-areon qui touche on aiguillonne les bœufs pendant le labourage. - On dit aussi boyer pour bouvier - en italien, boaro) qui, dans ce moment solennel, se trouvait couché près de ses bœufs, entendit le dialogue suivant :
" - Que ferons-nous demain ? demanda tout à coup le plus jeune du troupeau.
" - Nous porterons notre maître en terre, répondit d'une voix lugubre un vieux bœuf à la robe noire, et tu ne ferais pas mal, François, continua l'honnête animal en arrêtant ses grands yeux sur le boiron qui ne dormait pas, tu ne ferais pas mal d'aller l'en prévenir, afin qu'il s'occupe des affaires de son salut.
" Le boiron, moins surpris d'entendre parler ses bêtes qu'effrayé du sens de leurs paroles, quitte l'étable en toute hâte et se rend auprès du chef de la ferme pour lui faire part de la prédiction.
" Celui-ci se trouvait attablé avec trois ou quatre francs garnements de son voisinage et, sous prétexte de faire le réveillon, présidait à une monstrueuse orgie, tandis que la cosse de Nau (bûche de Noël) flamboyait dans l'âtre et que sa femme et ses enfants étaient encore à l'église.
" Le fermier fut frappé de l'air effaré de François à. son arrivée dans la salle.
- Eh bien? Qu'y a-t-il? lui demanda-t-il brusquement.
" - Il y a que les bœufs ont parlé, répondit le boiron consterné.
" - Et qu'ont-ils chanté ? reprit le maître.
" - Ils ont chanté qu'ils vous porteraient demain en terre ; c'est le vieux Noiraud qui l'a dit, et il m'a même envoyé vous en avertir, afin que vous ayez le temps de vous mettre en état de grâce.
" - Le vieux Noiraud en a menti, et je vais lui donner une correction, s'écria le fermier, le visage empourpré par le vin et la colère.
Et, sautant sur une fourche de fer, il s'élance hors de la maison et se dirige vers les étables. Mais il est à peine arrivé au milieu de la cour qu'on le voit chanceler, étendre les bras et tomber à la renverse.
" Etait-ce l'effet de l'ivresse, de la colère ou de la frayeur ?
" Nul ne le sait.
" Toujours est-il que ses amis, accourus pour le secourir, ne relevèrent qu'un cadavre et que la prédiction du vieux Noiraud se trouva accomplie.
" Depuis cette aventure, que l'on dit fort ancienne, les bœufs ont toujours continué à prendre, une fois l'an, la parole ; mais personne n'a plus cherché à surprendre le secret de leur conversation. "
" A Romorantin, nous écrit un de nos correspondants, lorsque j'étais enfant, on me recommandait de me trouver à la Crèche, le jour de Noël, à minuit sonnant; c'était, me disait-on, l'heure où le bœuf et l'âne empruntaient la voix humaine pour saluer le Christ naissant. "
Dans le Colentin, où la foi est naïve, on est persuadé que toute la création adore le petit Jésus, à Noël. A l'heure de minuit, dit-on, tous les animaux de ferme s'agenouillent, et tel curieux qui voudrait alors pénétrer dans l'étable, uniquement pour s'assurer du fait, serait immédiatement puni de sa témérité (Ces détails nous ont été donnés par un habitant de Millieres, Manche).
Démons et croyances superstitieuses
Un ancien Noël nous donne une description frappante et naïve de la rage du démon, à la venue du Messie :
Ara : J'endêve.
Le démon, assurément,
Dedans son cœur endêve,
Car Dieu vient présentement
Pour sauver les fils d'Adam
Et d'Eve, d'Eve, d'Eve !
Il régnait absolument
Sans nous donner de trêve,
Mais ce saint avènement
Délivre les fils d'Adam
Et d'Eve, d'Eve, d'Eve!
Chantons Noël hautement,
Sortons de notre rêve,
Bénissons le sauvement
De tous les enfants d'Adam
Et d'Eve, d'Eve, d'Eve (Bible des Noëls, p. 33) !
La nuit de Noël est la plus mystérieuse de toutes les nuits. Il semble que Satan, exaspéré par l'échec que ce divin anniversaire lui remet en mémoire, sente, à chaque retour de la grande fête, redoubler sa haine et sa rage contre l'humanité. C'est alors qu'il sème dans les sentiers et sur les carroirs (On donne le nom de carroirs à tous les carrefours champêtres, c'est-à-dire à tout terrain vague ou désert où viennent se croiser plusieurs chemins) que doivent parcourir les pieuses caravanes de la Messe de minuit, ces larges et splendides pistoles qui jettent dans l'ombre de si magiques et de si attrayants reflets. C'est alors qu'il ouvre, au pied des croix et des oratoires champêtres, ces antres béants au fond desquels on voit ruisseler des flots d'or. Malheur à celui qui tente de garnir son escarcelle de cette brillante monnaie. Chaque pistole ramassée échappe aussitôt des mains, en laissant aux doigts une empreinte noire, ineffaçable, avec une sensation de brûlure atroce, pareille à celle du feu de l'enfer.
Le Maufait (le malfaisant, le diable) est partout, on le rencontre courant la campagne sous les formes les plus imprévues.
biz marthine demain un article sur la bûche de noël
la veillée de noël
publié le 02/12/2009 à 19:39
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Quelles douces heures que celles des veillées de décembre et quel charme elles ont laissé dans nos souvenirs d'enfance !
Alors au foyer brillent les joyeuses flambées, pendant que le vent ébranle la maison et que la pluie bat les vitres. Vous voyez d'ici, n'est-ce pas, la salle bien close la lampe sous son abat-jour, le feu de sarments qui pétille avec un bruit sec, illuminant le plafond à solives.
Bébé, heureux et affairé, trottine dans la chambre ; il touche au soufflet, renverse la pelle et regarde avec étonnement et envie son père qui tisonne, tandis que les flammes bleuâtres, longues et minces, lèchent l'écusson de la vieille cheminée aux teintes noires et luisantes.
Assis au coin du feu, le grand-père se chauffe tout pensif, tandis que la marmite fait " glouglou " et que de chaque côté de son lourd couvercle s'échappe un mince filet de vapeur.
La maîtresse du logis a quitté sa belle coiffe et pris le bonnet du soir; debout, la main gauche posée sur la hanche, elle tourne et retourne, de sa main droite, sa grande cuillère de bois dans le ragoût qui " mijote " sur le fourneau.
Dans un coin de la chambre, grand'mère explique à sa petite-fille les enluminures d'un vieil almanach déjà noirci par les années. La vieille horloge, au large balancier de cuivre, frappe lourdement ses coups... Telles sont à peu près les veillées d'hiver dans la plupart des campagnes.
La veillée de Noël revêt un caractère particulier, surtout dans le Midi de la France. Elle comprend :
" Il existe dans notre Auvergne des coutumes qui, pour être moins éclatantes, n'en ont pas moins un charme tout particulier et un sens profondément chrétien."
"La veille de Noël, la nuit venue, la table est dressée devant le foyer. On la couvre d'une nappe bien blanche, et, au centre d'une magnifique brioche, on place un chandelier en cuivre soigneusement fourbi. La maîtresse de la maison fouille dans la grande armoire et revient avec " une chandelle précieusement enveloppée dans du papier gaufré."
"La belle chandelle prend place au milieu de la table."
" …. Les préparatifs terminés, mon vieux père, quoique malade, veut assister au repas. Il prend, de sa main tremblante, la chandelle de Noël, l'allume, fait le signe de la croix, puis l'éteint et la passe au frère aîné. Celui-ci, debout et tête nue, l'allume à son tour, se signe, l'éteint, puis la passe à sa femme. La chandelle passe ainsi de main en main, pour que chacun, à son rang d'âge, puisse l'allumer. Elle arrive enfin entre les mains du dernier né. Aidé par sa mère, celui-ci l'allume à son tour, se signe et, sans l'éteindre, la place au milieu de la table, où elle brille - bien modestement - pendant tout le repas."
" N'est-ce pas là le souvenir touchant de la Lumièret qui éclaire tout homme venant en ce monde ?"
" Ce rite accompli, le repas commence joyeux, animé, assaisonné par le jeûne de la vigile, agrémenté par l'apparition de la traditionnelle soupe au fromage et par les surprises que ménage la cuisinière. Et quand les grâces sont dites, les enfants vont se coucher, bercés par l'espoir - souvent trompé - d'aller à la Messe de minuit. On roule dans le foyer une grosse souche, et on attend minuit, en chantant les vieux Noëls ou en racontant les histoires d'autrefois."
" Quand l'heure, est venue, quand les habitants des villages arrivent de tous côtés, avec leurs lanternes et leurs torches de paille, on se dirige vers l'église pour goûter les émotions toujours nouvelles de cette bien heureuse nuit."
On nous écrit des Salces (Lozère) : " Quelquefois la ménagère, la mère de famille, n'a pas pu assister à la Messe de minuit. Elle a dû préparer le réveillon. Ce repas consiste souvent, dans nos montagnes, en lait bouilli et chaud, saucisses fraîches et autres productions de la ferme, sans exclure la rasade de vin pétillant. "
La chandelle de Noël, conservée précieusement, est allumée au matin du premier- jour de l'an, quand les parents et les amis viennent, avant l'aube, offrir leurs vœux empressés. C'est elle encore qui éclaire de ses dernières lueurs les royautés éphémères du jour de l'Epiphanie. Cette gracieuse coutume a été célébrée par un de nos meilleurs poètes :
Les chandelles de Noël
Aujourd'hui que l'acétylène,
Le gaz ou l'électricité
Ont détrôné sans nulle gêne
L'antique et fumeuse clarté
De la Chandelle,
Peut-on vraiment
Vous parler d'elle
En ce moment?
Cependant elle vit encore
Et se livre à de beaux exploits
Quand, de Minuit jusqu'à l'Aurore,
Elle rayonne en maints endroits.
Venez plutôt dans la Lozère :
Au début de tout Réveillon
Une Chandelle seule éclaire
La familiale, collation.
L'aïeule, d'une main tremblante,
L'allume, se signe... et l'éteint ;
Puis, enfants, serviteurs et servante
De même font, d'un tour de main.v Précieusement conservée
Dame Chandelle, huit jours après,
Avec sa mèche ravivée
Eclaire encor vœux et souhaits.
Et ce n'est qu'à l'Epiphanie,
A ce joyeux banquet des Rois,
Qu'à l'Etoile portant envie,
Elle brille.... et meurt à la fois !
Comtesse O'ilkjzonr.
En Provence, toute la famille se réunit à table pour le gros souper. Dès sept heures du soir, les rues de la ville ou du village, sont désertes et, par contre, toutes les maisons sont brillamment éclairées; on oublie pour un jour l'économie du luminaire; la modeste lampe à l'huile (lou calèn) est mise de côté et l'on place sur la table, d'une façon symétrique, les belles chandelles cannelées, ornées de festons.
La place d'honneur appartient de droit au plus âgé, grand-père ou quelquefois bisaïeul. Avant de passer à table, on allume dans la cheminée l'énorme bûche de Noël (cacho fio) qui doit brûler une moitié de la nuit.
Le plus jeune des enfants de la maison, muni d'un verre de" vin, fait trois libations sur la bûche, tandis 'que l'aïeul prononce, en provençal, les paroles solennelles de la bénédiction :
Alegre ! Diou nous alegre !
Cacho-fio ven, tout ben ven.
Diou nous fague la graci de veire l'an que ven,
Se sian pas mai, siguen pas men!
Réjouissons-nous ! Que Dieu nous donne la joie !
Avec la Noël, nous arrivent tous les biens. Que Dieu nous fasse la grâce de voir l'année qui va venir !
Et si l'an prochain nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins.
Tandis que la bûche flambe, on s'assied pour le plantureux repas. " Le plus jeune enfant, avec une "gentille gaucherie, bénit les mets, en dessinant de ses mains mignonnes, lentement dirigées par l'aïeul, un grand signe de croix au-dessus de la table. Il semble tout naturel de choisir ce petit être innocent comme le représentant du Christ nouveau-né
Ce repas, comme c'est jour d'abstinence, n'est composé que de plats maigres, mais servis à profusion ; poissons frais, poissons salés, légumes, figues sèches, raisins, amandes, noix, poires, oranges, châtaignes, pâtisseries du pays. C'est donc avec raison qu'on donne à ce festin le nom du gros soupé.
Les enfants, qui ont obtenu, ce soir, la permission de tenir compagnie aux vieux parents, regardent toutes ces gourmandises avec des yeux émerveillés. Dans certaines familles, on met de la paille sous la table, en souvenir de la crèche où naquit le Sauveur. Quelquefois, par esprit de charité, on permet, ce jour-là, aux serviteurs de prendre leur repas à la table du maître.
Le gros souper commence parfois tristement, et cela se conçoit : les convives se comptent et la mort cruelle fait que bien souvent il manque quelque parent à l'appel, On cause un moment des absents, on adresse un hommage ému à leur mémoire, on rappelle leurs qualités. Mais la grandeur de la fête, la joie des enfants, mettent bientôt fin à ces tristes souvenirs. Les conversations deviennent plus bruyantes, le vin circule, le nougat se dépèce et, quand l'appétit est satisfait, les regards se tournent vers la Crèche, qui représente le grand mystère du jour.
C'est devant la Crèche qu'après le gros souper, se continue la fête de famille. On chante avec entrain les vieux noëls-provençaux souvent plusieurs fois séculaires : ceux de Saboly et ceux de Doumergue sont les plus populaires. La soirée de famille se prolonge ainsi toute la veillée. Alors tout le monde se rend à l'église pour assister à la Messe de minuit (D'après Fred. Charpin et François Mazuy).
Pour les Provençaux, la fête la plus traditionnelle, la plus régionale, c'est bien la Noël. Dans cette veillée, dont l'usage se perpétue avec le même esprit familial depuis des centaines d'années, on s'unit plus étroitement aux morts vénérés et aimés. Bien dès inimitiés prennent fin dans cette fête à laquelle on n'ose pas manquer et qui établit entre tous les parents une profonde et chrétienne intimité. Rester seul, chez soi, à l'écart, ce jour-là, serait regardé comme la marque d'un mauvais naturel et d'un cœur peu chrétien.
Dans le Comtat-Venaissin, l'ordonnance de la collation de Noël est de la plus grande simplicité. Du poisson ou des escargots, suivant les ressources des convives, du céleri, des confitures, des fruits de toutes sortes, verts ou secs. Au milieu de la table, un Dain ou gâteau de forme élevée et conique nommé pan calendfiu ou pain de Noël ; il ne doit pas s'entamer avant le premier jour de janvier. Au-dessus de ce pain, un rameau de houx frelon ou vert bouissé, garni de ses fruits rouges et de ganses faites avec la moelle de jonc. Les chandelles ou bougies qui éclairent le repas doivent être neuves et leur usage, ainsi que celui de la bûche de Noël, doit se prolonger jusqu'au jour de l'an.
Nous ne saurions mieux faire que de laisser Frédéric Mistral lui-même nous raconter la veillée de Noël en Provence :
Fidèle aux anciens usages, pour mon père, la grande fête, c'était la veillée de Noël. Ce jour-là, les laboureurs dévalaient de bonne heure; ma mère leur donnait à chacun, dans une serviette, une belle galette à l'huile, une rouelle de nougat, une jointée de figues sèches, un fromage du troupeau, une salade de céleri et une bouteille de vin cuit. Et qui de-ci et qui de-là, les serviteurs s'en allaient, pour " poser la bûche au feu ", dans leur pays et dans leur maison. Au Màs, ne demeuraient que les quelques pauvres hères qui n'avaient pas de famille ; et, parfois, des parents, quelques vieux garçons, par exemple, arrivaient à la nuit, en disant :
- Bonnes fêtes ! Nous venons poser, cousins, la bûche au feu, avec vous autres.
Tous ensemble, nous allions joyeusement chercher la " bûche de Noël ", qui - c'était de tradition - devait être un arbre fruitier. Nous l'apportions dans le Mas, tous à la file, le plus âgé la tenant d'un bout, moi, le dernier-né, de l'autre ; trois fois, nous lui faisions faire le tour de la cuisine ; puis, arrivés devant la dalle du foyer, mon père, solennellement, répandait sur la bûche un verre de vin cuit, en disant :
Allégresse ! Allégresse,
Mes beaux enfants, que Dieu nous comble d'allégresse !
Avec Noël, tout bien vient,
Dieu nous fasse la grâce de voir l'année prochaine.
Et, sinon plus nombreux, puissions-nous n'y pas être moins.
Et, nous criant tous : " Allégresse, allégresse, allégresse ! " on posait l'arbre sur les landiers et dès que s'élançait le premier jet de flamme :
A la bûche, Boutefeu !
disait mon père en se signant. Et, tous, nous nous mettions à table.
Oh ! La sainte tablée, sainte réellement, avec, tout à l'entour, la famille complète, pacifique et heureuse. A la place du caleil, suspendu, à un roseau, qui, dans le courant de l'année, nous éclairait de son lumignon, ce jour-là, sur la table, trois chandelles brillaient ; et si, parfois, la mèche tournait devers quelqu'un, c'était de mauvais augure. A chaque bout, dans une assiette, verdoyait du blé en herbe, qu'on avait mis germer dans l'eau, le jour de la Sainte-Barbe. Sur la triple nappe blanche, tour à, tour apparaissaient les plais sacramentels : les escargots, qu'avec un long clou chacun tirait de la coquille; la morue frite et le muge (poisson de mer appelé aussi mulet) aux olives, le cardon, le scolyme, le céleri à la poivrade, suivis d'un tas de friandises réservées pour ce jour-là, comme : fouaces à l'huile, raisins secs, nougat d'amandes, pommes de paradis ; puis, au-dessus de tout, le grand pain calendal, que l'on n'entamait jamais qu'après en avoir donné, religieusement, un quart au premier pauvre qui passait.
La veillée, en attendant la messe de minuit, était longue, ce jour-là; et, longuement, autour du feu, on y parlait" des anciens ancêtres et on louait leurs actions (Frédéric Mistral).
A Marseille, pour le repas maigre de la veillée de Noël, il faut invariablement un plat d'anguille, une raïto sorte de sauce au poisson, et des légumes. Le dessert se compose de fruits secs, de gâteaux, de confitures, en, un mot de tout ce qu'on nomme, à Marseille, les Calenos. Autrefois, suivant la coutume des anciens seigneurs provençaux, la table demeurait couverte de mets pendant les trois jours de fête ; on se contentait de relever la nappe quand la repas était terminé.
Le musée d'Arles, fondé en 1896 par Frédéric Mistral, est une véritable reconstitution du passé intime, familial de la Provence. L'illustre fondateur y a réuni, dans six grandes salles ouvertes au public, tout ce qui a trait aux mœurs locales et régionales du pays. Dans la première salle, dite salle, de Noël (Salo Ca-lendalo), est représentée la cuisine d'un mas (ferme, métairie). Nous y voyons, entourant la grande cheminée, tous les meubles, ustensiles, table, crédence, panetière, huche, armoires, dressoirs pour les étains, horloge, chenets, la vaisselle, verriers, lampes, batterie de cuisine, brocs de cuivre, poteries grossières, etc., en un mot tout le mobilier traditionnel d'une ancienne maison agricole de Provence.
En voyant cette pièce, nous sentons parfaitement que nous sommes chez de riches paysans. Les étables doivent être pleines, les mûriers doivent donner des brassées de feuilles pour le réveil des vers à soie, et la vigne doit saigner aux vendanges, comme un taureau blessé ensanglante une arène. Sur la table, trois nappes, trois chandelles, symbolisent le mystère de la sainte Trinité. A ses deux extrémités, cette table est garnie des prémices de la moisson sous la forme de blé en herbe, et couverte de tous les plats conventionnels : le pain calendal (de Noël) portant une incision cruciale (on en réserve un quart pour le premier pauvre qui passe), le muge (faute de muge, on mange de la morue), les escargots, le cardon, le céleri et enfin la fougasso (fouasse), galette percée de trous. Nous y voyons encore le sauve-crestian, grosse bouteille renfermant des grains de raisin dans l'eau de vie, et enfin le barralet, petit tonneau contenant le vin cuit, ce fameux vin cuit dont les Provençaux boivent une rasade dans leurs festins.
Nous terminerons par une lettre très intéressante que nous a écrite un confrère de Bretagne (A. G..., ancien curé de Malestroit). " Dans beaucoup de familles, vous le savez comme moi, le réveillon de Noël n'a plus de raison d'être. Bien des gens qui ne vont pas à la messe et qui se vantent de ne plus croire à rien, croient encore au réveillon, parce que c'est un prétexte â ripaille, mais ils ne se soucient nullement de la naissance de l'Enfant Jésus. Eh bien ! Je crois que, proportion gardée, on pourrait presque en dire autant du repas maigre. "
Assurément les Auvergnats et les Provençaux dont vous parlez sont encore des croyants, puisqu'ils ont conservé la tradition du repas maigre à la veillée de Noël; mais pourtant ce repas est trop plantureux et trop varié pour qu'on puisse y voir une mortification. Evidemment tous ces détails sont pleins d'intérêt et vous avez eu grandement raison de ne pas les négliger, surtout au point de vue du pittoresque local. Mais, je le répète, ces repas maigres sont de vrais festins et non des collations de vigile, et, à la veillée de Noël, je les trouve tout à fait déplacés. Est-ce bien, pour des chrétiens, le moment de faire bombance, quand l'Evangile nous montre Marie et Joseph cherchant inutilement un gîte et peut-être un morceau de pain ?
Qu'après la Messe de minuit, on se réjouisse, on réveillonne, rien de mieux, parce qu'alors les bergers sont déjà venus apporter des provisions à la Crèche et que la Sainte Famille n'a plus à craindre la disette; mais, avant minuit, je vous avoue que cela me choque, d'autant plus que je ne vois, dans la soirée, aucun acte religieux préparatoire à la fête de Noël.
En Bretagne, rien de plus frugal que le repas de la vigile de Noël. A Bignan, par exemple, on fait cuire, dans le four de la ferme, un petit pain rond pour chaque personne de la famille. Ce petit pain est mangé tout sec, sans beurre et sans autre boisson qu'un verre d'eau. C'est là tout le repas de la vigile. On ne commence à manger qu'après le coucher du soleil et lorsqu'on a pu compter au moins neuf étoiles, en mémoire des neuf mois pendant lesquels la Vierge Marie a porté l'Enfant Jésus.
Ce maigre repas achevé, on s'assied autour de la bûche traditionnelle, et la veillée se passe en prières. A Mohon,' où j'ai été trois ans recteur, avant de partir pour la messe de minuit, on tient à réciter " les mille Ave ". Chacun dit un chapelet à son tour, pendant que les autres répondent. Après trois ou quatre chapelets récités de la sorte, on se délasse un peu en chantant quelque vieux Noël ; puis on reprend la prière, jusqu'à ce que soient achevés les vingt chapelets nécessaires pour faire le total des mille Ave.
Voilà ce que devrait être, avec des variantes, selon les régions, la veillée de Noël dans toute famille vraiment chrétienne : ne prendre de nourriture que ce qui est nécessaire pour soutenir le corps ; puis, le repas achevé, prier en union avec l'Ange, en saluant mille fois la Vierge qui, dans quelques instants, sera la Mère de Dieu, mais qui, pour le moment, erre encore dans les rues de Bethléem à la recherche d'un gîte qui lui sera refusé. Tout à l'heure, au retour de la Messe de minuit, la nature reprendra ses droits el on réveillonnera copieusement, pour se réjouir de la naissance de Jésus et aussi pour réparer les fatigues de la marche et de la veillée ; mais alors la Sainte Famille aura reçu la visite des bergers et ne sera plus dans le dénuement. "
Nous sommes bien de l'avis de notre aimable correspondant. Le véritable esprit chrétien de la nuit de Noël doit consister dans la mortification du repas maigre de la vigile et, après la Messe de minuit, dans la joie exubérante du réconfortant réveillon auquel prend part la famille tout entière.
demain je vous donnerais la suite biz marthine
le sapin de noël
publié le 01/12/2009 à 20:36
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L'ARBRE DE NOEL
Les Celtes considéraient le 24 décembre, comme le jour de la renaissance du Soleil. Ils avaient coutume d'associer un arbre à chaque mois lunaire, ils avaient dédié l'épicéa, qui était l'arbre de l'enfantement, à ce jour-là.
Au XIe siècle, les fidèles avaient coutume de présenter des scènes appelées Mystères, dont celle du Paradis. L'arbre du Paradis était souvent symbolisé par un sapin garni de pommes rouges. C'est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre On parle alors de décorer les maisons avec des branches coupées 3 jours avant Noël. Il était répandu en Alsace et dans la région de Bâle. Il représentait à l'origine l'Arbre d'Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes à ses branches. Il existe également des documents attestant d'une fête le 24 décembre 1510 à Riga en Lettonie où des marchands dansaient outour d'un arbre décoré de roses artificielles avant de le brûler. |
Symbole de la vierge, les roses faisaient partie de la panoplie de décoration pour parer les sapins en Alsace au XVIe siècle, ainsi que des pommes, des confiseries et des petits gâteaux qui ressemblaient à des hosties.
Les pommes avaient également une valeur symbolique, car sur l'ancien calendrier des saints, le 24 décembre était réservé à Eve et Adam, canonisés par les Eglises orientales.
A l'époque l'église considérait l'arbre de Noël comme une pratique païenne et franc-maçonne.
Et ce fût le cas jusqu'au milieu du XXe siècle.
En fait, avant que la fête de Noel n'existe, il existait déjà un rite paien lors des fêtes du solstice d'hiver : on décorait un arbre, symbole de vie, avec des fruits, des fleurs, du blé.
Plus tard, on accrocha une étoile au sommet de l'arbre, symbole de l'étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages. Dès lors il conquit peu à peu les communes protestantes d'Allemagne du nord et les grandes villes et occupa une place de choix dans les églises des deux religions.
Une gravure de 1806, représente un sapin décoré avec des petits personnages, des animaux, des oiseaux et des gâteaux découpés.
En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin de Noël, arbre qui symbolise le paradis d'Adam et Eve et la connaissance du bien et du mal.
La tradition du sapin de Noël se répand dans les pays d'Europe Protestante, en Allemagne et en Scandinavie.
Au XVII et XVIIIe siècle on commence à voir des premiers sapins illuminés.
Comme la cire était couteuse, on plaçait des coquilles de nois remplies d'huile à la surface de laquelle une petite mèche flottait ou des chandelles souples que l'on nouait autour des branches.
C'est au XIXe siècle que le sapin de Noël prend son essor.
Cette coutume de l'arbre de Noël arriva en Grande Bretagne dans les années 1840. La jeune reine Victoria et son époux le roi Albert le firent apprécier dans tout le pays. Les époux mirent l'arbre de Noël allemand avec ses lumières brillantes au centre de la fête familiale de Noël au château de Windsor.
Il fit ensuite son apparition aux Etats Unis à la Maison Blanche
En France, l'arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszcynska, femme de Louis XV en 1738.
En 1837 Hélène de Mecklembourg, duchesse d'Orléans et d'origine allemande fait décorer un sapin aux Tuileries.
Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays.
Les Emmigrés d'Alsace-Lorraine font largement connaître la tradition du sapin aux français : "Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël". A la fin du XIXe siècle tout le pays l'a adopté. C'est à partir de 1880 qu'on a pu voir les premières décorations avec des ampoules électriques aux Etats Unis. |
Décorations du sapin
Jusque dans les années 1950 c'est l'Allemagne et les pays d'Europe de l'est qui restent le coeur de production des ornements d'art. Les artisans travaillaient de nombreaux matériaux comme le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois. On fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d'anges métalliques (origine lyonnaise). La boule de Noël qui décore les sapins est née à Meisenthal en Moselle. Traditionnellement, on y accrochait des pommes mais en 1858, l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eu plus de pommes. Un artisan verrier eut l'idée pour donner quand même un peu de joie à la fête de créer des boules représentant une pomme et d'autres fruits. La boule de Noël était née
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biz marthine
noël dans lemonde
publié le 30/11/2009 à 19:23
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Noël dans le monde
En Allemagne
Comme dans de nombreux pays, les petits allemands commencent à préparer Noël dès le début du mois de décembre.
Certaines familles préparent des calendriers très originaux avec des guirlandes et des petits paquets.
Chaque dimanche de l'Avent, on allume une chandelle de la couronne.
A la Sainte Barbara, on met des branches de forsythia dans un vase, elles fleuriront pour Noël.
A la Saint Nicolas, tous les enfants posent leurs bottes à la porte de leur chambre.
Le sapin est décoré le 24 décembre par les enfants.
Au repas de Noël, les allemands dégustent une oie grillée accompagnée de chou rouge et de pommes.
Le soir du 24 décembre, c'est l'enfant Jésus (coutume protestante) ou le Père Noël qui apporte les cadeaux et les dépose sous le sapin.
Le jour des Rois, des enfants déguisés en Rois mages écrivent les initiales des trois Rois sur les portes.
En Angleterre
Au début de décembre on envoit des cartes à ses amis et à sa famille. Les cartes reçues sont exposées sur les murs. Elle seront décrochées le jour des Rois, le 6 janvier.
On colle les cartes sur des rubans avant de les accrocher au mur.
Toute la maison est habillée de vert et de rouge.
Toute la famille décore le sapin.
Les enfants écrivent une lettre au Père Noël et attendandent avec impatience sa venue pour apporter les cadeaux.
La veille de Noël, les enfants vont dans les rues chanter des chants de Noël. En échange ils reçoivent des petits cadeaux ou des bonbons.
Les enfants suspendent de grands chaussettes au pied du lit et déposent des gâteaux et un verre de porto pour le Père Noël.
La veille de Noël est un jour férié.
La nuit de Noël, tous les enfants s'endorment en pensant au Père Noël qui va arriver sur son grand traineau et déposer dans la cheminée tous les jouets commandés.
En Angleterre, pas de repas de Noël, sans la dinde aux marrons et le célèbre pudding.
En Grande-Bretagne, le «cracker» de Noël est indispensable à tout réveillon. Aucun repas de Noël n'est concevable sans le petit «cracker» explosif placé à côté de chaque assiette, une tradition vieille de 150 ans.
Le «cracker» de Noël, également connu au Canada et en Australie, obéit à des règles strictes, tant pour sa composition que pour son usage.
Les petits enfants ouvrent des "crackers" : deux enfants tirent de chaque côté de la grosse papillote et un pétard éclate.
En Autriche
Noël est la fête familiale la plus importante de l'année. La fête débute le 1er décembre avec la couronne de l'Avent.
Pendant tout le mois de décembre, les alentours de l'Hotel de Ville de Vienne, la capitale, sont en fête. Les arbres du parc sont recouverts de parures fantastiques au milieu d'un décor de conte de fée. Toujours dans ce parc, se déroule le fameux marché de l'enfant Jésus. C'est un marché de Noël. Les enfants y dégustent des marrons chauds, font du patinage sur la patinoire de l'Hotel de ville, déguisés en animaux ou en personnage de conte de fée. Ils peuvent également traverser le parc en prenant un petit train. Avant de partir, ils inscrivent leurs souhaits sur un tableau, qui est parrait-il, consulté par le Père Noël et le Petit Jésus.
Sur toutes les places des villes et villages se dresse un sapin.
Le 24 décembre, les rues de certaines villes sont envahies par les enfants, souvent accompagnés de leurs grands-parents, pendant que les parents décorent le sapin caché jusqu'à ce jour dans un grenier ou une cave.
Le 24 décembre au soir, cinémas, restaurants et théatres ferment leurs portes car tout le monde doit participer à la fête.
Au Danemark
Tout le mois de décembre participe à la fête. Les rues sont illuminées et décorées de guirlandes et de branches de sapin.
Les enfants écrivent de nombreuses cartes à leurs amis et à leur famille.
Des timbres sont spécialement émis pour Noël. Un des plus beau a été dessiné par la Reine elle-même.
Dans chaque maison, une couronne garnie de quatre bougies est suspendue au plafond. La maison est décorée de branches de sapin, de petits anges, de lutins et d'étoiles en paille. Les enfants font eux-mêmes de nombreuses décorations qu'ils accrochent dans le sapin.
On va en famille couper le sapin de Noël dans la forêt.
Le diner de Noêl commence vers 18 H. A la fin du repas, on sert du riz au lait où se cache une amande entière. celui qui la trouve reçoit en cadeau un petit cochon porte bonheur en pâte d'amande.
Après le diner le papa va seul dans la pièce où se dresse le sapin de Noël décoré de guirlandes faites de petits drapeaux danois, de bougies et de petits coeurs rouges et blancs.
Le papa allume une à une les bougies pendant que la famille attend avec impatience derrière la porte. Puis toute la famille entre et fait un cercle autour de l'arbre en se tenant par la main. Chacun à son tour choisit un chant de Noël que tous entonnent en faisant une ronde.
En France
Plusieurs jours avant Noël, les villes et les villages de France prennent un air de fête. On décore la façade des mairies. On dresse un immense sapin sur les grandes places. Les rues principales et les arbres sont recouverts de guirlandes lumineuses.
Les grands magasins font de très belles vitrines ou certains mettent en scène des automates.
Les enfants se font photographier en compagnie du Père Noël.
Les écoles maternelles décorent leurs classes.
Le 24 au soir les familles font un diner de réveillon composé de mets savoureux tels que des huitres et du foie gras. Les plus pratiquants vont ensuite en famille à la messe de minuit.
Le Père Noël vient déposer les cadeaux pendant la nuit et les enfants les découvrent le matin de Noël au pied su sapin.
Le jour de Noël, ils se rassemblent en famille autour de la table de Noël. Le repas de Noël est souvent composé d'une dinde ou d'un chapon roti et se termine par une bûche glacée ou en gâteau.
En Provence, dans certaines églises du bord de la mer, à la fin de la messe de minuit, une procession de pêcheurs et de poissonniers déposent au pied de l'hôtel un panier rempli de poissons, en signe d'affection et de reconnaissance envers le petit Jésus.
La tradition veut que le repas du réveillon se termine par treize desserts qui symbolisent le Christ et les douze apôtres. Ces desserts rassemblent tous les fruits et les confiseries de la région.
En Suisse
Pour les enfants suisses, Noël c'est le bonheur de jouer dans la neige, de faire de la luge et du ski.
Les chalets et les sapins sont décorés de guirlandes lumineuses.
Avant les cadeaux du Père Noël, les enfants reçoivent des petits paquets contenant une orange, une barre de chocolat et un pain au sucre
En Espagne
Les petits espagnols sont très gâtés : ils reçoivent des cadeaux le 25 décembre mais aussi le 6 janvier par les Rois mages, qui déposent les paquets dans leurs souliers.
Dans de nombreuses grands villes se déroule le cortège des Rois mages. C'est une fête très populaire. Les Rois mages défilent sur des chars richement décorés et suivis de nombreux cavaliers. Les enfants et les adultes se pressent le long des rues pour les voir passer.
Après le défilé, les Rois mages se mêlent aux enfants qui sont très impressionnés de les voir d'aussi près.
Jadis, le soir du Réveillon et le matin de Noël dans les villages espagnols, on récompensait le voisin qui avait aidé à rentrer la récolte, à porter de l'eau ou à garder les moutons par un payement en nature. Lorsqu'il sonnait à la porte, chargé d'un panier tressé d'osier, on le lui remplissait d'huile d'olive, de noix, d'amandes ou encore de fruits secs.
L'antique tradition s'est maintenue et même développée puisqu'aujourd'hui on trouve dans les meilleurs magasins, à l'approche des fêtes, des paniers de Noël composés des plus fins produits artisanaux du pays. Les présents les plus chargés d'histoire restent les confiseries, à base de pâte d'amandes ou de beurre, souvent préparées dans les couvents par des religieuses, "avec trois Ave Maria et la grâce de la main", comme le chante un air populaire.
Le turròn, sorte de nougat au miel et aux amandes, a lui aussi sa place dans les paniers de Noël. De nos jours, les corbeilles s'enrichissent également d'une bouteille de "Cava", un sympathique mousseux, d'un jambon entier, de marrons glacés de Galice, de truffes, de fruits à l'eau-de-vie, de splendides cornes d'abondance regorgeant de légumes et de fruits frais, De bonnes bouteilles, des Xérès, des vins d'appellation (comme les Rioja, les Pénedès), des vieux Malaga liquoreux que l'on déguste devant un plateau de petits gâteaux ou des liqueurs aux multiples parfums telle la "patxaràn", véritable boisson nationale, à base d'anis parfumé aux prunelles.
A Noël, il est de tradition d'offrir des conserves d'asperges de Navarre dont l'appellation est sévèrement réglementée puisqu'il faut, pour qu'elles soient dignes d'en porter le nom, les mettre en bocaux à la main, dès le lendemain de la cueillette.
L'origine de la plupart des pâtisseries remonte à la domination arabe puisque les conquérants ont introduit le sucre et l'art de la confiserie en Espagne. Voilà pourquoi on fabrique du massepain à Tolède depuis le VIIIe siècle, sous les formes les plus variées, farci de pignons ou de jaune d'oeuf confit dans le sucre. Dans La Rioja, on y met du citron alors qu'en Andalousie on le présente sous forme de barrettes truffées de fruits confits et glacées au sucre.
En Finlande
La veille de Noël, les petits finlandais sont très occupés. Le matin ils partent en traineau couper le sapin et l'après midi ils le décorent. La légende, dit que le Père Noël est originaire de la Laponie, une région située au nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande. En Laponie, le Père Noël reçoit 500 000 lettres par an.
Le 24 décembre, on allume des bougies sur les tombes.
20 jours après Noël, le sapin est enlevé de la maison.
En Irlande
Les fêtes de Noël commencent douze jours avant Noël. On appelle cette période "little Christmas", c'est à dire "petit Noël".
Une bougie est déposée sur le rebord de la fenêtre le jour de Noël.
Avant de partir pour la messe on laisse un verre de whisky pour le Père Noël est des carottes pour les rennes.
Les cadeaux sont ouverts le jour de Noël. Le repas de Noël a lieu dans l'après midi vers deux ou trois heures.
Le lendemain de Noël, le 26 décembre, est encore un jour de fête : c'est "Stephen's days". De nombreaux irlandais assistent à des courses de chevaux et font des paris, tandis que d'autres chantent dans les rues.
A la campagne, de jeunes garçons, les "wren boys", habillés avec de vieux vêtements, chantent et font de la musique. Ils vont ainsi de maison en maison réclamer quelques pièces de monnaie.
En Islande
Comme dans tous les pays chrétiens, Noël est la fête des enfants. Elle se termine la nuit des Rois mages, le 6 janvier pendant laquelle on chante et on danse autour de grands feux.
Noël se dit "Jol" en islandais. Les "Jolasneinar" sont des petits lutins de Noël. Ils sont treize et ont chacun un nom qui révèle leur personnalité. Ces lutins, sont les enfants de Gryla, une créature monstrueuse à trois têtes.
Gryla portait une barbe et des cornes de chèvre. Son repas préféré était la viande d'enfants méchants qui ne pouvaient lui échapper que s'ils devenaient gentils. Ses enfants ont de drôle de noms comme "Racleur de pot", Voleur de saucisses", "Celui qui observe par le fenêtre", etc... Ces lutins taquinent les gens et les bêtes, volent, claquent les portes...
Depuis l'apparition du Père Noël, les lutins sont devenus plus gentils et passent leur temps à préparer les cadeaux pour les enfants sages.
Dès le début du mois de décembre, les enfants déposent une chaussure au bord de la fenêtre. S'ils ont été sages, ils reçoivent un petit cadeau du Père Noël. S'ils n'ont pas été sages, ils reçoivent une pomme de terre.
En Suède
En suèdois Père Noël est appelé Jul Tomte et "Joyeux Noel" se dit "God Jul". On accroche des petites figurines sur les vitres et on installe des lumières scintillantes et des petits gnomes, appelés Tomte, sous le sapin. On accroche une couronne de sapin sur la porte d'entrée du foyer et on fabrique des étoiles que l'on accrochera sur les fenêtres et on posera des bougies sur le devant de la fenêtre.
La fête de Noël vient éclairer la longue nuit qu'est l'hiver nordique. Ici, c'est la veillée de Noël, le 24 décembre, qui représente le grand moment des festivités. Le repas traditionnel de Noël illuminé par de nombreuses bougies et suivi de la distribution des cadeaux forment le cœur même de la fête de Noël. Le repas de Noël est le plus bel exemple de ces grandes tables buffet traditionnelles qui, à quelques variétés de plats près, sont caractéristiques de la plupart des grands fêtes populaires suédoises.
Les principaux mets traditionnels sont le jambon bouilli puis grillé, le fromage de porc, les saucisses, la bouillie de riz et différentes sortes de hareng mariné. Toutefois une place a été faite ces dernières années à des plats plus légers tels que des salades. La boisson d'accompagnement est le julmust, un soda dont la couleur et le goût ne sont pas sans rappeler le coca, ou la bière spéciale de Noël, plus brune que la bière ordinaire. Beaucoup considèrent aussi qu'avec le hareng un petit verre d'eau-de-vie s'impose
la suite deamin biz marthine
origine de noêl
publié le 29/11/2009 à 14:30
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Les origines de Noël
Pourquoi fêtons nous Noël le 25 décembre ? - Qui est le Père Noël ? etc...
Le solstice d'hiver
Dès que l'homme commencé à cultiver la terre, il suivit attentivement la trajectoire du soleil tout au long de l'année, car c'était de lui que dépendait la nourriture, la chaleur et le bien-être.
Le cours des saisons déterminait aussi le moment des fêtes. Depuis la nuit des temps, les rites de remerciements et de sacrifices étaient célébrés dès que le soleil atteignait les points significatifs de son orbite, c'est à dire aux solstices d'été et d'hiver.
Ce fut au solstice d'hiver, la période de l'année où les journées commencent enfin à être plus longues, que l'on concéda le plus d'importance.
Les historiens s'accordent à reconnaître que, bien avant l'époque romaine, on fêtait en Europe la renaissance tant attendue de la nature et l'espérance de vie nouvelle.
Mais en revanche on ne sait rien de précis sur les cérémonies qui se déroulaient à cette époque. Il est probable que le feu et la lumière, en tant que symboles, jouaient un rôle important
Origines du Père Noel
C'est Saint Nicolas qui a inspiré le Père Noël.
On retrouve dans la représentation du Père Noël tout ce qui faisait la symbolique du personnage de Saint Nicolas :
la longue barbe blanche, la mitre qui est devenu un bonnet de fourrure, le grand manteau rouge. Il voyage dans un traîneau tiré par des rênes, Saint Nicoals voyageait sur le dos d'un âne. Pour cette raison, dans certaines régions de France, les enfants déposent sous le sapin de Noël, un verre de vin pour le Père Noël et une carotte pour son âne.
Chaque région de France lui donna un nom différent :
le Père Noël est appelé " Chalande " en Savoie,
" Père janvier " en Bourgogne et dans le Nivernais,
" Olentzaro " dans le pays basque ou encore
" Barbassionné " en Normandie.
Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au XVIIe siècle par les immigrés allemands ou hollandais où il aurait pris une l'ampleur commerciale que nous connaissons actuellement, subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial et serait ensuite revenu en Europe.
Pour les américains, Saint Nicolas est Sinter Klaas qui devint Santa Claus.
. En 1821 : un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes.
Il le fit dodu, jovial et souriant. Il remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringuants.
Mais c'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.
1823 : L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore. Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823. Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.
Les saturnales
Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l'agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer). Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre.
On disait qu'elles s'étendaient jusqu'aux calendes de janvier, le jour de l'An romain. Les calendes désignaient, chez les Romains, le premier de chaque mois.Les peuples nordiques célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne "des pommes de providence", nourriture des dieux.
Les orientaux rendaient un culte à Mithra, divinité de la lumière.
En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir.
En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis.
L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".
C'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.
Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde
biz marthine
astuces des célébrités pour garder la ligne
publié le 27/11/2009 à 14:25
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14) MADONNA
La chanteuse la plus connue du monde, souvent appelée "Material Girl" ou la Madonne, a toujours gardé une ligne bien proportionnée, et est devenue un véritable modèle de remise en forme au fil des ans. Elle continue de maintenir sa belle ligne en forme en suivant un régime strict qui évite la nourriture industrielle. Elle a adopté un régime macrobiotique qui inclut des aliments organiques riches en protéines maigres. Elle dispose d'un coach de santé personnel.
Madonna accompagne son régime macrobiotique de séances de Yoga Ashtanga, qui l'aide à garder la ligne de la tête jusqu'aux pieds. Lorsqu'elle est en tournée, Madonna avait l'habitude de faire beaucoup d'exercices physiques (course et lever de poids), mais elle déclare ne plus faire cela maintenant. Lorsqu'on lui demande si elle mange à l'extérieur, Madonna dit "Je ne mange pas vraiment aux restaurants, vous ne pouvez jamais être sûrs de ce qu'il y a dans l'assiette, n'est-ce pas ?".
16) Kelly OSBOURNE
La fille des Osbournes s'est transformée remarquablement depuis 2007, et son rôle dans le film "Chicago". Avant de maigrir, elle avait l'habitude de mettre n'importe quel aliment pour chauffer dans le micro-onde et manger. Mais il s'agit d'une époque révolue, Kelly Osbourne révèle ses 7 secrets pour perdre du poids :
17) Gwyneth PALTROW
Gwyneth Paltrow est devenue célèbre grâce autant à sa liaison avec Brad Pitt (entre 1995 et 1999) que sa performance mémorable dans le film "Shakespeare in Love" (Oscar de la Meilleure Actrice et Golden Globe de la meilleure actrice en 1999). Beaucoup de gens pourraient avoir du mal à croire que l'actrice ait besoin de suivre un régime. Gwyneth suit en fait un régime sain qui ressemble à celui de Oprah Winfrey, en évitant le sucre et la farine blanche.
Gwyneth Paltrow suit généralement un régime macrobiotique, consommant des aliments comme les légumes, le riz brun, et la viande maigre. L'actrice a également complètement supprimé les produits laitiers de son alimentation.
19) Claudia SCHIFFER
L'ancienne mannequin allemande (probablement la plus connue en Occident dans les années 1990), toujours magnifique à 39 ans (elle est née le 25/08/1970), mange de la salade et des légumes cuits à la vapeur au dîner et ne mange que des fruits avant l'après-midi. Alors qu'à l'extérieur, elle préfère manger des raisins noirs et boire des boissons de jus de tomates et de la tisane.
22) Tina TURNER
A 70 ans (elle est née en novembre 1939), l'artiste solo à avoir vendu le plus de billets de concerts de l'histoire de la musique garde une ligne admirable. Sa ligne, ses jambes légendaires et sa grande forme bien entretenue s'avèrent bien utiles lors de sa tournée mondiale (appelée "Tina : Live in Concert Tour") débutée fin 2008 (après 8 ans de pause dans sa carrière) aux Etats-Unis.
La reine du Rock & Roll semble se bonifier avec l'âge, et elle explique cela par la combinaison d'un style de vie sain, d'une bonne santé de départ et d'une attitude positive dans la vie de tous les jours.
Son poids n'a ainsi pas varié depuis plusieurs dizaines d'années, il reste à environ 66 kilogrammes alors que Tina mesure 1m63 (elle est à la limite du surpoids selon le calcul de l'IMC, mais elle ne l'est pas parce qu'elle dispose d'une grande masse musculaire).
En 2000, pendant la tournée mondiale "Twenty Four Seven tour", Tina Turner avait essayé le régime soupe aux choux, mais n'avait pas aimé cela.
Pour cette tournée, la mégastar a opté pour un régime plus modéré. Elle réduit au minimum les consommations de bonbons, de sucres, de gâteaux et d'aliments gras. Mais elle ne se refuse pas ces petits plaisirs, elle évite simplement d'en avoir envie.
Au petit-déjeuner, elle mange des bananes, du kiwi, du melon et du pain complet. Elle ne mange que 2 repas par jour parce qu'elle dort beaucoup. Ses repas sont constitués d'aliments remplis d'antioxydants anti-vieillissement (lire notre article "Vous voulez vivre plus longtemps ? Mangez ces 20 aliments"). La star accompagne son régime par des entraînements physiques réguliers.
Tina Turner aime les cuisines thailandaise et italienne. Toutefois, elle limite les pâtes, riches en glucides, à 2 fois par semaine au maximum.
21) Uma THURMAN
Uma Thurman adore le chocolat, surtout les M&M's. Elle utilise l'astuce suivante, elle remplace les M&M's par des chips semi-sucrés au chocolat noir (qui contient des flavonoïdes, des antioxydants très bons pour le coeur).
et vous c'est quoi pour ne pas reprendre de kilos.
biz marthine
comment déjouer les pièges caloriques des fêtes
publié le 26/11/2009 à 19:34
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citation du jour
Celui qui s'est brulé en mangeant trop chaud souffle même sur un morceau froid
Comment pouvons-nous déjouer les pièges caloriques des fêtes
Gare aux hors-d’œuvre
Affamés, plusieurs enfilent ces petites bouchées les unes derrière les autres en attendant un souper souvent trop tardif.
Accumulées, ces petites bombes caloriques risquent cependant de faire exploser votre balance…
Voyez vous-même :
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Oups! Voilà que vous avez déjà consommé près de 50% des besoins en énergie (Calories) d’un adulte! Et le souper n’est même pas encore commencé….
Trucs nutritifs
Ne sautez pas le repas du midi en pensant sauver des Calories. Ces bouchées seront encore plus tentantes si vous avez faim. En prenant un repas avant, vous serez plus en mesure de résister à ces bouchées appétissantes mais caloriques
Recherchez les options moins caloriques
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biz marthine
les 4 mots clé
publié le 25/11/2009 à 20:04
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citation du jour
L'absurde, c'est la raison lucide qui constate ses limites
LES 4 MOTS CLÉ À RETENIR POUR MANGER SAINEMENT
La QUALITÉ, la VARIÉTÉ, la MODÉRATION et l’équilibre.
Se nourrir de protéines, de glucides, de lipides, de fibres et de liquides fait partie des éléments essentiels de notre alimentation, mais ce n’est pas aussi simple. Tout comme une voiture, notre alimentation nous sert de carburant, mais elle fera aussi toute la différence sur notre qualité de vie si nous choisissons du carburant ordinaire ou du super sans plomb… Voila pourquoi la qualité est importante. Évidemment des aliments frais et complets sont plus intéressants que les aliments transformés et raffinés. Par exemple, pour les lipides, la friture est définitivement moins intéressante pour notre santé qu’une bonne huile d’olive de première pression à froid. Ensuite, les légumes frais sont plus intéressant et plus nutritif que les légumes en conserves ou congelés. Un œuf, du tofu, une poitrine de poulet sont des protéines de meilleure qualité que les charcuteries riches en additifs toxiques et les abats riches en cholestérol. Les céréales complètes sont beaucoup moins dommageable pour le corps que les céréales raffinées et elles sont remplies de vitamines importantes. L’avoine, par exemple, est une excellente céréale, nutritive et soutenante. C’est un excellent déjeuner autant pour les tout petits que les plus grands. Prenez des flocons d’avoine entier pour faire votre gruau au lieu de l’instant, ce dernier a perdu beaucoup de ses nutriments et est très sucré. Certaines études ont même démontré que l’avoine entière avait la propriété de stabiliser le taux de sucre sanguins des diabétiques et aidait les problèmes d’hypothyroïdie. Afin de mieux choisir nos aliments, il est aussi important d’apprendre à lire les étiquettes et privilégier les aliments qui contiennent le moins possible d’additifs alimentaires et qui sont fait avec des ingrédients de choix. Privilégions donc les aliments biologiques qui sont beaucoup plus sain pour le corps et pour l’environnement en comparaison des aliments modifiés génétiquement, irradié et/ou arrosé de produits chimiques toxiques. Ce n’est pas un hasard qu’on nous demande de laver nos légumes, malgré cela, l’eau et le savon enlèvent que les produits en surface alors que les pesticides, insecticides, germicides, fongicides, traces d’antibiotiques se retrouvent souvent jusqu’au coeur de l’aliments. Pour les liquides, il est important de bien s’hydrater, préférons de la bonne eau, elle est si importante pour notre corps au lieu des boissons et des jus sucrés. On peut survivre six semaines sans nourriture, mais seulement 2 à 3 jours sans eau. L’eau est essentielle pour aider à évacuer les déchets dans les selles, dans les urines et la sueur. Bref, ce qu’il faut retenir est simplement que plus on s’éloigne de l’aliment tel que la nature l’avait créé, plus il est dénaturé et plus les problèmes de santé risque de survenir.
La variété, c’est pour éviter les carences. Il est plus facile d’obtenir tout ce dont notre corps à besoin en vitamines, minéraux et matériaux de construction, en variant notre alimentation. Comme par exemple les céréales, ici en occident, on prend en grande partie que du riz et du blé, alors qu’il y a pleins d’autres céréales intéressantes, l’avoine, le sarrasin, le quinoa, le millet, l’amarante, le seigle, etc… Varions aussi nos fruits et nos légumes, découvrons de nouveaux aliments. Et puis, au lieu de toujours manger des protéines animales, choisissons parfois des protéines végétales comme les légumineuses et le tofu. Le végétarisme à des bienfaits qui ont été maintes fois reconnus.
La modération parce que tout aliment, même sain, en excès devient malsain voir toxique. Un excès de sucre, un excès d’alcool, un excès de friture, un excès de protéines, un excès de farine raffinée, un excès de soya, un excès de fruits, un excès de blé, un excès en quantité, etc…. Les excès seront facilement évité par la variété. Les seules aliment que l’on peut manger à volonté sont .. les légumes!
L’équilibre dans notre assiette. Il est important d’avoir les bonnes quantités de glucides, de protéines, de lipides et de légumes dans notre alimentation. Voici un modèle simple à suivre qui pourra vous aider à équilibrer vos repas, sectionné votre assiette de la manière suivante : 50% de légumes, 25% de protéines, et 25% de glucides. C’est un des meilleur moyen d’obtenir votre poids santé et maintenir à un taux stable votre glycémie, donc avoir une meilleur énergie, à condition de choisir des aliments de qualité bien sur!. En suivant ce modèle, vous aurez ainsi suffisamment de légumes qui sont si important pour votre santé étant donné leur nombreuses vitamines et minéraux, leur taux d’alcalinité, leur richesses fibres et leur enzymes (lorsqu’ils sont consommé cru), sans compter la couleur qu’ils apportent dans nos assiettes. Le plaisir des yeux est aussi important! Bon appétit!
biz marthine
journée de fou
publié le 24/11/2009 à 19:55
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citation du jour
La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur
au travail aujourd'hui journée épuisante, je n'ai pas arréter, je suis fatiguée, donc je vais pas rester longtemps juste vous faire un petit coucou.
j'ai envi de faire comme le petit chaton, me lover dans mon lit sous la couette en voilà une bonne idée.
biz à demain marthine
PLUIE? PLUIE?
publié le 23/11/2009 à 15:48
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citation du jour
Mieux vaut être incapable de lire et d'écrire que d'être incapable de quoi que ce soit d'autre
sous la pluie
quand jécoute tomber la pluie,sur les toits des maisons,
interieurement je me dis,qu'il ya pa plus belle comme chanson;
ces petits bruits sourds,les petites goutes qui explosent;
le sol trempé humecté, de l'eau s'arrose.
c'est merveilleux!de preter oreilles à cette melodie.
à cette orchestre dont on ne distingue ni rime, ni vers, ni harmonie.
tout est roulement de tambours;les arbres fremissent;
les fenètrs qui claquent à l force du vent;le corps qui de froid se temoussent.
Je ne vis pleinement que derrière ce rideau de noirceur. Au coeur de la nuit...
Seulement ce soir, la nuit n'a pas le même aspect ;
les astres disparaissent en pluie d'étoiles filantes.
Et si la nuit désormais refusait de tomber ?!
Cette idée me terrifie bien plus que vos légendes effrayantes.
Ne plus marcher sous les rayons de Dame Nocturne,
ne plus être guidée par la poussière d'étoile dorée...
Transparaît mon émoi lorsque je songe à cette infortune,
âme errante, à demi morte, privée de son monde enchanté.
Pour l'heure, j'inspire profondément l'air pur de la nuit,
les sens aux aguets mais mon visage peint de sérénité.
Assise sur un rocher, j'observe attentive, il n'y a pas un bruit...
Dans cette aura lunaire, mon coeur est enfin apaisé.
Le reflet de la lune adoucit son visage
Une larme s’écoule telle la pluie dans l’orage
Les éclairs ont frappé ce triste paysage
La pénombre apparaît comme un sombre présage
Le ciel noir apprivoise tous les faibles esprits
Emportant avec lui tout espoir de survie
Tourbillon de mal-être, avalanche sans abri,
Attendre le soleil, laisser tomber la pluie
a demain biz marthine
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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