Pour contraster avec les couleurs de l’automne et de l’hiver

Mon coup de cœur le maquillage « couleur paon »

                Moi qui ne me maquille jamais en temps ordinaire, je viens de craquer pour un maquillage des yeux « couleur paon ». Quand une occasion exceptionnelle se présentera j’aimerais le faire réaliser par une esthéticienne car je ne suis pas douée et trop myope pour le faire par moi-même, et puis cela m’évitera d’acheter des produits dont je ne me servirais pas …

                J’aime ce bleu qui se mêle à merveille avec le vert et contraste avec les couleurs de l’automne et de l’hiver tout proche de nous. Portant des lunettes de myope c’est tout ce qu’il me faut. Dommage que je ne rentre plus dans ma jolie robe bleue que j’avais acheté à Paris quand j’étais encore mince …

création de Miyuki Yamaguchi artiste coiffeuse et maquilleuse.

Qu'en pensent mes amimes adeptes du nude ? Trop voyant ?

      Manon est l'(aînée de mes petits enfants, elle a 17 ans. Cette année est importante puisque c'est l'année du bac. 

      Elle entretient sa peau et soigne son acnée juvénile. Elle ne se maquille que très rarement, tout d'abord parce que son papa ne lui permet pas ... 

      Quand elle se maquille, je n’aime pas trop car  je trouve que c'est un peu trop forcé.

      Cet été je voulais l'amener chez l’esthéticienne pour un maquillage suivi de conseils, mais le temps m’a fait défaut, aussi je sollicite les conseils avisés de notre belle, belle Nicole et les vôtres également mes amies en tant que mamies..

      Il paraîtrait que le dentifrice fait des miracles sur les boutons de nos petits jeunes.

       Manon et Gweltaz, toujours prêts à faire les clowns, décident d’en faire l’expérience.

      Le lendemain matin, ils étaient un peu déçus … Si les boutons avaient disparu, d’autres étaient revenus !

      Vous connaissez cette astuce ?

            Ne te prends plus la tête pour si peu Manounette, je vais te faire découvrir une astuce simple permettant de séparer le jaune d’œuf du blanc grâce à l’aspiration d’une bouteille en plastique vide et de deux assiettes creuses selon une technique proposée sur Internet par une chinoise.

            Tout d’abord il faut casser les œufs dans une des deux assiettes, puis d’aspirer uniquement le jaune avec une bouteille plastique.

            C’est enfantin, il suffit d’approcher le goulot de la bouteille vers le jaune qui sera aspiré, puis de le reverser dans la deuxième assiette. Simple comme bonjour, il fallait y penser !

            Mes petits enfants, les filles comme les garçons, adorent cuisiner, surtout les gâteaux. Manon, l’aînée de mes six petits enfants, un beau matin m’appela au secours car elle n’arrivait pas à séparer le jaune du blanc d’œuf. Dans le désordre du tiroir nous ne trouvions plus le séparateur d’œuf.

             Alors je lui ai montré la vidéo que m’avait fait découvrir une amie par Internet. Comme cela pourrait vous être utile j’ai pensé vous  faire découvrir à mon tour cette astuce toute simple, allez voir la vidéo  sur le site internet chinois   jifenzhong. Com.

Vous verrez que vous comprendrez parfaitement le chinois

 rien qu’en regardant  les images de la vidéo

           Après une longue pause, où je ne vous ai pas oubliées, je reprends le chemin de mon blog tout comme « mes petits » ont repris le chemin du collège, ou du lycée. Les uns à des milliers de kilomètres, les autres à des centaines, voire à des dizaines de kilomètres

            La nostalgie m’envahit, l’été s’en est allé éparpillant loin de moi tout ce qui a enchanté mon trop bref été.  Même certains oiseaux et papillons migrateurs ont déserté mon petit coin de paradis

            Vous aussi, mes amies subissez ce moment de rentrée avec regret tout comme moi, parce que la nostalgie comme le dit Pierre Desproges :

« C’est comme les coups de soleil, ça fait pas mal pendant. Ca fait mal après »

            Je rajouterais qu’il faut se secouer pour ne pas sombrer dans la mélancolie parce que les coups de soleil on en guérit.

            Je viens de comprendre ce que voulait dire Victor Hugo avec cette citation :

« La mélancolie c’est le bonheur d’être triste » …

            Et vous mes amies, qu’en pensez-vous ?

            PS/  J’ai choisi cette photo qui date de 2009 pour mon blog du jour parce que je n’étais pas trop grosse et cela me suffisait. Je l’ai mise en fond d’écran pour me donner du courage dans ma lutte contre les vilains kilos qui alourdissent mon ventre et mon estomac disgracieusement.

Jour – J tant attendu.

            Je vais fermer, dans quelques instants, ma lanterne magique et l’emporter avec moi pour mieux vous retrouver.

            Comme ma Poupy je serais « HS »  tous les soirs et je ne reviendrais pas tous les jours pour le petit coucou.  Je sais que vous ne m’en voudrez pas si je ne passe pas sur les blogs comme il le faudrait. Dès que j’arriverais je mettrais dans mon blog la mangeoire de mes petits oiseaux pour vous dire que je suis bien arrivée. Accrocher cette mangeoire est un de mes gestes habituels après avoir ouvert les volets du nid.

            Le soleil est de retour, profitez en bien. Mais attention aux coups de soleil !

            Je vous embrasse,

            A très bientôt,

            Votre amie fidèle,

            Lierre !

          A l’heure de l’Ordinateur et de la science, je vous invite le temps des vacances à me suivre à travers  « mes » terres de légendes.

          A pénétrer dans la vallée enchantée des Traouiéro, si vous n’avez pas peur de rentrer dans le monde des  korrigans, chevaliers et druides, ou même de vous retrouver face à  une horde de sangliers, de chevreuils et renards.

        N'ayez craine ce sont nos amis, ils n'attaquent jamais l'homme.

          A longer le sentier des douaniers pour admirer les rochers de formes bizarres, et qui ressemblent à la palette du peintre, à la sorcière, le dé, la bouteille, et à tout ce que vous pourrez imaginer ...

        ... 

            L’église Sainte Anne, que les trégastellois nomme église du bourg,  est construite en granit rose provenant de l’Ile Grande. Elle est placée sous le patronage de cette sainte. Le pardon a lieu le 26 juillet, jour de la Sainte Anne.

            C’est un édifice à chevet plat datant du XIIe et XIXe siècle, où tous les siècles, de cette période, sont représentés.

            L’ossuaire semi-circulaire du XVIIe siècle, classé depuis 1909, présente une élégante galerie à balustres et un toit surmonté d’une tourelle à coupole en granit. Il recueillait les ossements des sépultures du cimetière car ce dernier n’étant pas extensible ; il fallait faire de la place aux nouveaux décédés tous les cinq ans environ. Un bénitier est  encastré dans le mur du porche.Celui-ci permettait d'asperger d'eau bénite les ossements des défunts. Au-dessus du porche se trouve une secrétairerie; on y accédait par l'escalier situé dans la tourelle de l'ossuaire.

            Cet ossuaire fait toute l’originalité  de cette église.

            Dans l'enclos une sculpture monumentale offre un peu de modernité. Elle représente la veuve de marin, pêcheur d'Islande, encadrée de deux chandeliersen granit. Dans un angle de cet enclos reposent l'ancien académicien, poète romancier, Charles  Le Goffic, né à Lannion, son épouse et sa fille Hervine. Son ouvre tout entière célèbre la Bretagne.  La maman de ma coiffeuse aima le prénom de Hervine et nomma ainsi sa fille qui elle-même baptisa son salon de coiffure, sis à Perros-Guirec : « salon de coiffure Hervine ».

            Parmi le mobilier, citons une ancienne mesure à blé en pierre du XIVe siècle. Cette mesure servait à mesurer les offrandes en grains. La coutume voulait que les moissonneurs viennent y tremper et aiguiser leurs faucilles avant de commencer la moisson. On remarque également un bénitier roman à figures grotesques, la chaire à prêcher du XVIIe siècle, une poutre de gloire quelques statues anciennes représentant Notre-Dame de Délivrance, Sainte Anne, Sainte Marguerite, Saint Nicolas, et Saint Yves représentant le riche et le pauvre.

            Les vitraux datent de 1869, en leur centre sont représentés Saint Brieuc et Saint Tugdual, patrons de l’évêché.

            J’aime cette église où nous avons célébré le mariage d’Armelle,  notre petite dernière.

Je vous emmène pour le temps des vacances  à Trégastel, mon village préhistorique situé au cœur de la Côte de Granit Rose, en Côtes d’Armor

      Voilà vingt deux ans que mon département a changé de nom à la plus grande satisfaction des Costarmoricains,  car nous en avions marre d’entendre les gens nous dire : « ah c’est dans le Nord de la France, les Côtes du Nord ?, du côté de Dunkerque ? », maintenant tout le monde a bien intégré que les Côtes d’Armor étaient bien en Bretagne, la Bretagne Nordh.

   Maintenant la dénomination « Côte du Nord »,  bien qu’âgée de deux siècles, a été vite oubliée dans les esprits quand elle fut  remplacée par  « Côtes d’Armor », Les costarmoricains sont contents, il faut avouer que c’est plus joli quand même !

      De 655 hectares est grand mon petit village, c’est l’un des plus petits villages des Côtes d’Armor, mais assurément l’une des plus belles communes de Bretagne..

      Son nom ? Trégastel ! du breton Treg castel qui se traduit par : « trêve du château ». C'est le pays des hortensias et des agapanthes.

       Le nom n'a pas changé depuis près de mille ans. Il provient, dit-on, de l'existence d'une ancienne forteresse : le château de Ploumanac’h aujourd'hui disparu.

      Mon village c’est 17 kilomètres de côte  avec ses chaos de rochers roses, ses 20 plages de sable fin,  pointes, criques et îlots qui s'y succèdent.

      Connu depuis les temps préhistoriques, on y a retrouvé les traces des hommes qui attirés par cette terre nourricière et cette mer poissonneuse ont apprécié le charme de Trégastel, et y ont pris racine.

       Ils nous ont laissé quelques vestiges, les plus anciens remontent à 2000 ans avant notre ère. L'allée couverte de Kerguntuil en est le seul témoin encore en bon état. C’est une sépulture à entrée latérale de 9 mètres de long avec deux piliers sculptés représentant la Déesse Mère.

            Mon amie Malone a vu juste, mais pourquoi je me refuse à les voir grandir mes petits ?

            Les numéros 1 et 2, cousine et cousin, Manon et Gweltaz,  ont terriblement poussé ces deux dernières années, ils me dépassent depuis l’été dernier, faisant de moi une petite mémé bien ronde.

             Je me prépare à  avoir un choc mercredi quand je verrais Coco, il a dû bien grandir en une année. Manon maintenant a arrêté sa croissance. La profession de mon fils fait que nous ne voyons pas souvent Manon et Eric, dit Coco, et le petit dernier Mathieu.

            Par contre comme nous rentrons trois fois par an en France pour le diabète de mon mari, nous voyons les deux fils de ma fille plus souvent. Je ne parle pas d’Ambre qui n’attend que notre arrivée pour squatter la maison, sa maison. J’aime beaucoup discuter avec elle depuis qu’elle est en âge de tenir des conversations de grands. Elle est très réfléchie tout en étant coquine. Elle n’a commencé à me parler de son papa que depuis peu, je suis à son écoute, ne la forçant pas. Un jour aussi elle va grandir et ne me dira plus : « câlin Mamie », et hop elle saute sur mes genoux, ou « tu viens dormir avec moi Mamie, j’ai peur » !

            Heureusement il y a le petit dernier : Mathieu, 18 mois, le petit frère de Manon et Coco. Déjà charmeur, il sait nous mettre dans sa poche !

            Il est où le temps où je les mettais dans la brouette pour faire le tour du jardin en courant encouragée par leurs rires ? Depuis, comme le dit pudiquement Pianoforte, « j’ai grandi ! » fait-elle référence au poème de Dely :

De jour en jour on grandit,
de fil en aiguille on mûrit.
D’année en année on vieillit,
d’âge en âge on s’assagit.

Un temps à quatre saisons :
Un printemps de naissance
Un été de croissance
un automne de maturité
et un hiver de sagesse.

Courir et puis courir, courir sans fin.
Se protéger de tous les aléas…
Mais tu finiras comme ça,
Un vieux sage, qui attend une fin.

Je n’aime pas cette dernière strophe. Je me sens toujours au printemps. Une amie m’avait fait un petit spitche pour mes 40 ans concluant que j’étais à l’automne de ma vie, elle qui avait 15 ans de plus que moi. Tout le monde avait bien ri !

Nous avons encore tant de choses à faire que nous ne sommes pas prêtes à faire comme le vieux sage de Dely.