Chaque jour un jeune doit prendre des décisions. Certaines sont tellement routinières qu'elles sont devenues des habitudes: se lever, déjeuner, se laver, s'habiller. D'autres, plus importantes, déterminent l'existence: choisir ses amis, ses sorties, fixer sa consommation d'alcool, etc. Il est important de faire les bons choix car ils déterminent une vie. Ors, la première idée qui vient en tête n'est pas toujours la meilleure. Il est bon de s'exercer à la prise de décision.
Etapes pour prendre une décision
Quelle décision dois-je prendre
Quels sont mes choix possibles
Quels sont les avantages et les inconvénients de mes choix
(J'en ai vraiment besoin
C'est nécessaire
Je connais le sujet
Ma décision est-elle la bonne
Si on hésite, on peut se poser les questions suivantes :
Si ma décision faisait la une d'un journal, serais-je fier de cet article
Est-ce mon intérêt ou l'intérêt de ceux qui m'influencent
Est-ce que ceux qui m'aiment seront fiers de moi (famille, amis)
Ma décision m'aidera-t-elle à devenir la personne que je veux être
Situation 1
Je suis invité à une fête. Je sais qu'il y aura des boissons alcoolisées et d'autres produits illicites. Comme plusieurs de mes meilleurs amis y vont, je décide d'y aller.
Quelles sont les limites que je me fixe
Que doit décider un jeune placé dans ces situations
Situation 2
Alexandre termine une soirée de jeux vidéo chez un copain. Il fait chaud dans la chambre et il est fatigué. Avant de rentrer en scooter, son copain lui offre une bière fraîche pour le rafraîchir et le remettre en forme.
Comment réagir à cette proposition
Situation 3
Ses parents étant invités chez des amis, Josée a passé le samedi soir chez elle avec des copains. À deux heures du matin, son père téléphone. Sa voiture est en panne et il lui demande de venir les chercher avec la voiture de sa mère. Josée n'est pas en état de conduire.
Que dois -elle dire à son père
Situation 4
Laurent n'a pas le permis et un ami l'a amené en voiture à une soirée. Il est tard et cet ami qui a bu pas mal d'alcool veut maintenant repartir en voiture. Il demande à Laurent de rentrer avec lui pour surveiller sa conduite.
Que doit faire Laurent
Distinguer les Pressions Positives des Pressions Négatives
Chacun est influencé par les autres.
On influence quelqu'un lorsqu'on l'incite à faire quelque chose sans avoir recours à la force physique ou sans lui ordonner de le faire. Dans la majorité des cas, cette influence se fait ressentir sous forme de demandes, de suggestions, de commentaires ou même de regard.
Ces influences exercent sur nous des pressions plus ou moins grandes qui nous font réagir différemment selon celui qui nous les fait sentir. Ainsi, il nous est plus difficile de refuser la demande d'une personne que nous aimons que de quelqu'un qui nous est indifférent.
Les pressions influencent l'habitude de consommer de l'alcool
Ces influences sont très fortes les premières années d'adolescence
(Filles 13-15 ans - Garçons 14-16 ans). Rubrique Comprendre l'adolescence
C'est la période d'appartenance à un groupe (une bande) constitué de jeunes du même sexe. Certains jeunes ne sont pas encore assez forts pour s'affirmer et pour se sécuriser. Ils adoptent les comportements des autres membres : même habillement, même musique, mêmes loisirs.
Ayant besoin de se faire accepter, ils sont plus influençables face aux pressions de ses leaders. Conditionnés par leur groupe, ils peuvent expérimenter différents produits psychoactifs, notamment l'alcool.
Ces influences entraînent des actions qu'ils ne désirent fondamentalement pas faire. Ce sont des pressions positives ou négatives.
Exemples de pressions positives
Influences pour :
faire de son mieux à l'école
être soi-même avec les autres
prendre soin de sa santé
respecter les lois
être correct avec les autres.
Exemples de pressions négatives
Influences pour :
attendre la dernière minute pour faire ses devoirs
se comporter différemment que soi-même (jouer un rôle)
consommer des produits dangereux pour sa santé
enfreindre la loi
ne pas respecter les autres.
Influences Positive ou Négative
On peut s'entraîner à distinguer si les phrases ci-dessous sont positives ou négatives.
En passant la souris dessus pour vérifier:
- si elles apparaissent en vert, la pression est positive.
- si elles apparaissent en rouge, la pression est négative.
S'INFLUENCER SOI-MEME
Je me promets de ne pas sortir avant d'avoir terminé mon travail
Je sors avec des amis qui sont pour la consommation d'alcool avant l'âge légal
Je mange toujours quelque chose si je bois de l'alcool Après l'entraînement,
je ne bois jamais d'alcool pour étancher ma soif
Je commande toujours des boissons fortement alcoolisées lorsque je sors
Si je sors, je m'engage à ne pas consommer plus de 3 verres d'alcool
INFLUENCER L'AUTRE
Je propose toujours en premier à mes amis des boissons sans alcool Si je rentre en voiture et que le conducteur a trop bu, je demande à ami de monter avec moi Je ne sers pas d'alcool à un jeune de moins de 16 ans
L'INFLUENCE DES AMIS SUR MOI
Mon meilleur ami a toujours des éthylotests sur lui pour tester les conducteurs
Je connais des copains qui n'acceptent pas dans leur bande ceux qui ne boivent pas d'alcool
Je sors avec des amis qui sont contre la consommation d'alcool avant l'âge légal
L'INFLUENCE DE MA FAMILLE SUR MOI
Mes parents boivent toujours de façon modérée lors des repas ou des fêtes de famille Mon oncle ne commence pas ses repas sans boire 2 ou 3 apéritifs Mes parents offrent toujours le choix de boissons avec ou sans alcool à leurs invités Mon parrain m'a fait goûter du champagne lorsque j'avais 14 ans Mes parents m'ont fait promettre de ne pas consommer d'alcool si je conduis
L'INFLUENCE DES MEDIAS SUR MOI
Un acteur célèbre a dit que c'est irresponsable de donner de l'alcool aux jeunes
Un reportage montre que c'est cool de boire de la bière dans un stade de foot Un journal a décidé de ne plus accepter de publicités sur l'alcool dans ses pages
L'INFLUENCE DE LA SOCIETE SUR MOI
La société pénalise ceux qui conduisent avec un taux d'alcoolémie supérieur à 0,5 o/oo
Pour plus de plaisir, certains spectateurs boivent de l'alcool lors d'un match de foot
Un bar distribue systématiquement des bracelets de reconnaissance à ceux qui ont +18ans
Une marque d'alcool distribue des échantillons dans des fêtes
La loi interdit la publicité sur l'alcool à la télé
Exit les acides gras trans !
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mauvais également pour le cancer du sein
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Cela faisait déjà bien longtemps qu'ils avaient mauvaise réputation. Mauvais pour le système cardiovasculaire, pourvoyeurs de mauvais cholestérol, de diabète... Les acides gras trans, provenant essentiellement de la transformation artificielle des huiles végétales, consommés en quantité, constitueraient également un facteur de risque du cancer du sein.
Tel est le résultat d'une étude française, menée par deux équipes, l'une de l'Inserm et l'autre de l'Institut Gustave-Roussy. Les chercheurs ont "utilisé" la cohorte de femmes de l'étude E3N, qui fait elle-même partie d'une vaste étude européenne portant sur 500 000 Européens de dix pays. Ils ont mesuré, pour plusieurs centaines d'entre elles, le taux de marqueurs dans le sang, indiquant la présence d'acides gras trans dans l'alimentation. Puis ils ont superposé cette consommation aux cas de cancers du sein développés parmi ces femmes. Résultat surprenant : les femmes consommant de fortes quantités de ces acides gras ont deux fois plus de risques de développer une tumeur cancéreuse du sein que celles ayant la consommation de ces acides gras la moins élevée.
Puisque ces acides gras trans ne semblent de toute façon apporter aucun bienfait à l'organisme, la solution est toute simple, il suffit de les éviter au maximum. Ce qui commence à devenir relativement facile grâce au travail des autorités sanitaires, qui militent pour les faire disparaître de notre alimentation.
Viennoiseries et margarine
Pour mieux comprendre, mini-cours de chimie :
les acides gras trans sont présents en petite quantité à l'état naturel, dans tous les produits issus des ruminants : produits laitiers mais aussi viande bovine par exemple.
Mais surtout, ils sont utilisés dans l'industrie alimentaire : les graisses insaturées des huiles végétales sont transformées, partiellement hydrogénées, et ainsi utilisées pour donner une plus belle consistance à certains aliments comme la margarine ou les barres chocolatées. "
Ce sont ces produits qui sont potentiellement néfastes, explique le professeur Jean-Marie Bourre, expert en neuro-toxicologie et en nutrition. On les retrouve essentiellement dans les margarines, les barres chocolatées et les viennoiseries." Ou plutôt, on les retrouvait, car depuis une dizaine d'années, au vu des effets néfastes de ces graisses transformées, les professionnels de l'alimentation les ont quasiment fait disparaître de leurs produits. "Mais restez vigilants et traquez sur l'emballage l'indication de graisses "hydrogénées ou partiellement hydrogénées". Et n'achetez pas ces produits."
L'alcool, mauvais également pour le cancer du sein
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Décidément, l'alcool n'a vraiment pas bonne presse. Responsable de morts violentes sur la route, de cancers du tube digestif, de cirrhose du foie... Voilà maintenant qu'il pourrait également aggraver le risque de cancer du sein et ce, dès le premier verre !
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Trois verres d'alcool par jour et le risque de cancer du sein augmente de 30%..
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"Plus d'une centaine d'études ont été compilées pour aboutir à ce résultat : le risque de cancer du sein augmente de 30 % pour trois verres d'alcool ingérés par jour (30 g d'alcool pur), explique le professeur Claude Jasmin, spécialiste de la nutrition. Et de 10 % ensuite, par verre d'alcool supplémentaire (soit 10 g d'alcool pur)."
Selon les recherches compilées par le Centre international de recherche sur le cancer, ce risque s'accroît même pour une consommation minime, inférieure à deux verres par jour pour une femme. Soulignons que cet état de fait concerne l'alcool d'une manière générale et non une boisson en particulier.
Perturbations hormonales
Si l'on comprend assez bien que l'alcool puisse endommager le système digestif, le lien avec le cancer du sein est plus difficile à établir. En fait, certains mécanismes biologiques agissent pareillement pour endommager tout l'organisme : lorsqu'il est ingéré, l'alcool se trouve transformé en acétaldéhyde, une substance connue comme cancérogène. Il semble en outre que l'alcool induise une perturbation des régulations hormonales, qui pourraient expliquer son influence sur le cancer du sein.
Il s'agit là d'un enjeu de santé publique majeur en France, dans la mesure où notre pays enregistre l'une des consommations d'alcool les plus élevées au monde, même si cette quantité diminue depuis les années 1960 : chaque habitant âgé de plus de 15 ans absorbe en moyenne 12,7 litres d'alcool pur par an...
, Le soja oui, mais n'en abusez pas :
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On nous l'a pourtant présenté comme la plante miracle, capable de nous conserver centenaires et en forme. Que nenni ! Le soja, s'il possède des vertus, ne doit pas être consommé sans modération, que ce soit sous forme de complément alimentaire, de tofu ou même à l'état naturel.
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Le soja oui, mais n'en abusez pas : 1 mg par jour et par kilo, c'est la limite recommandée par les autorités sanitaires.
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Ce n'est pas parce qu'un aliment est naturel qu'il n'est pas toxique, rappelle le Dr Dominique Parent-Massin, toxicologue à l'Université de Bretagne occidentale. "Au contraire, si les produits élaborés par l'homme doivent faire l'objet d'une autorisation de mise sur le marché, obtenue au terme de contrôles rigoureux, ce n'est évidemment pas le cas des plantes que l'on trouve dans la nature." Or certaines d'entre elles comportent des molécules chimiques potentiellement toxiques pour l'organisme si elles sont consommées à hautes doses.
Ainsi, le soja contient des "perturbateurs endocriniens" en grandes quantités. Il s'agit de molécules qui sont capables d'influer sur le système hormonal humain. "Ces molécules contenues dans le soja sont des phyto-œstrogènes, précise le Dr Parent-Massin. Elles ressemblent beaucoup aux hormones féminines appelées œstrogènes et peuvent donc perturber le fonctionnement de ces hormones."
C'est d'ailleurs pourquoi le soja est connu pour atténuer les fameuses bouffées de chaleur de la ménopause, liées à la diminution de ces hormones féminines dans l'organisme. D'aucuns sont même persuadés que consommer du soja en grandes quantités aiderait à lutter contre le cancer du sein. "Plusieurs études ont en effet montré que, chez les femmes asiatiques qui consomment beaucoup de soja, le cancer du sein est moins fréquent. Mais cela n'a jamais été prouvé pour les femmes occidentales", explique Dominique Parent-Massin.
Trop de phyto-oestrogènes
Pire : des études chez l'animal ont même prouvé que ces phyto-œstrogènes peuvent stimuler les tumeurs mammaires hormonodépendantes.
L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments a donc conclu récemment que l'apport quotidien en génistéine (le nom savant de la fameuse molécule) ne devait pas dépasser 1 mg par kilogramme et par jour, soit 60 mg par jour pour une personne de 60 kg, par exemple.
A titre d'exemple, voici la quantité de génistéine contenue dans certains aliments :
1 verre de jus de soja : 10 mg.
1 dessert au soja : 44 mg.
1 gélule de complément alimentaire : 100 mg.
De ces différentes études, le Dr Parent-Massin tire plusieurs conclusions :
"Les femmes en période de ménopause doivent préférer le traitement hormonal substitutif à tout traitement au soja. Ce traitement est prescrit par un médecin, des contrôles réguliers sont effectués, la sécurité des patientes est donc assurée."
"Le naturel n'est pas forcément synonyme de sain."
"Bannissez les compléments alimentaires de votre alimentation, sauf prescription médicale. Ils ne sont pas inoffensifs."