"Le sucre c’est la vie"... Ha bon?!!🍬🍭Le sujet du sucre est trop important aujourd’hui pour votre santé pour l’aborder de façon légère… Cette lettre est assez longue alors si vous n’avez pas le temps de la lire, allez directement voir ma vidéo, je vous explique tout !
Note : A la fin de cette Lettre, j’ai une annonce importante à faire à toutes les personnes de bonne volonté qui veulent participer à un nouveau projet dans le cadre de l’opération #StopObesiteBonjour Arnaud,Il y a tout juste un an, j’espère que vous vous en rappelez, vous receviez ma première Lettre d’information et celle-ci traitait… du sucre ! Et son actualité est encore brûlante !
Diabète, foie-gras, cholestérol, maladies cardio-vasculaires, cancer, sucres simples ou complexes… Vous allez apprendre beaucoup de choses dans cette Lettre et vous allez voir qu’à la fin, le sucre n’aura plus du tout le même goût.
Le régime sans sucre, ses avantages et ses inconvénients
Voir la vidéoBlanc ou roux, le sucre que l’on trouve dans le commerce est essentiellement du saccharose. Le sucre blanc en contient au moins 99,8 %, purifié et cristallisé, tandis que la teneur en saccharose du sucre roux oscille entre 85 % et 95 %.
Qu’il soit extrait de la betterave ou de la canne à sucre, les valeurs nutritionnelles sont strictement les mêmes.
Mais savez-vous quelle quantité de sucre nous consommons aujourd’hui en France ?
100 g par jour et par personne !
Et vous connaissez les doses recommandées ?
• 50 g/jour pour les femmes• 60 g/jour pour les hommes.
Il y a un problème, non ? Vous allez voir les conséquences que cela engendre.
Réduisez votre consommation de sucre en suivant ces conseils
Voir la vidéoTout d’abord, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le diabète n’a pas forcément grand-chose à voir avec une consommation élevée de sucre. Il peut être lié à un facteur génétique, à une déficience de l’insuline ou à un surpoids qui bloque l’action de l’insuline.
Et même si on limite la consommation de produits sucrés chez les diabétiques, on ne peut pas incriminer seulement le sucre dans l’apparition de cette maladie.
En revanche, une consommation excessive de sucre est responsable de ce qu’on appelle la stéatose hépatique ou “foie gras”, maladie extrêmement répandue aujourd’hui. Le problème, c’est qu’elle peut évoluer en cirrhose dite “non alcoolique”.
J’y reviendrai dans quelques semaines dans une lettre spéciale où je vous expliquerai comment j’ai aidé mon ami Guy Carlier à perdre 125 kg… Vous verrez, c’est impressionnant.
Les excès de sucre… des conséquences plutôt fâcheuses !
Voir la vidéoPar ailleurs, une consommation excessive de sucre conduit à une augmentation de la circulation des graisses dans le sang. Bizarre me direz-vous ? Voici pourquoi.
Le corps n’a pas la capacité de stocker trop de sucre. Il finit, en cas de surconsommation, par le transformer en graisses qui vont circuler dans le sang sous forme de triglycérides.
Or, les chercheurs ont découvert que les triglycérides étaient aussi dangereux que le cholestérol pour le coeur et les vaisseaux sanguins. Ils conduisent à l’apparition de plaques d’athérome qui bouchent les artères.
Ajoutez à cela un risque accru de développer une insuffisance coronarienne, un infarctus, un accident vasculaire cérébral, etc.
La dernière révélation scientifique importante, c’est qu’une surconsommation de sucre profite au développement des cellules cancéreuses.
Ai-je besoin d’en rajouter ?
Le nouveau danger, les sucres cachés
Il y a aujourd’hui une présence accrue des sucres cachés dans la plupart des produits de consommation courante, ce qui contribue encore un peu plus à nous faire rechercher la saveur sucrée (c’est elle qui stimule les zones cérébrales du plaisir).
Les industriels utilisent le sucre pour la conservation, car c’est une substance idéale pour prolonger la vie d’une denrée. Mais ils se sont rendu compte que le sucre permettait de modifier le goût de certains aliments et qu’un ajout même infime permettait d’obtenir des aliments qui séduisaient davantage le consommateur.
Le problème, c’est que nous ne pensons pas que certains produits contiennent du sucre (comme le jambon en sachet par exemple qui en contient dans le liquide où il baigne), et nous consommons ce type de produits parce que leur saveur nous procure du plaisir.
Le vrai problème : les boissons sucrées
Alors d’accord, on note une diminution notable du sucre en morceaux et du sucre en poudre, mais de l’autre côté, il y a une augmentation de sa consommation dans les boissons sucrées, produits laitiers, glaces, confiseries, biscuits et autres gourmandises.
Le public semble aujourd’hui traumatisé par les préconisations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), établies sur des normes étudiées.
Les doses autorisées restent tout à fait raisonnables (rappelez-vous : 50 g/jour pour les femmes et 60 g pour les hommes), cela laisse une marge suffisante.
Le vrai problème de la surconsommation de sucre provient en fait des boissons sucrées. Et là il faut incriminer tout autant les sodas que les jus de fruits, même si on a mis longtemps à en prendre conscience.
Un soda contient en moyenne 13 g de sucre pour 100 g (pour les plus élevés), un jus de fruits à peu près autant. Concrètement, cela signifie qu’une canette de soda comme de jus de fruits fournit à elle seule 40 g de sucre, soit à peine moins que la valeur maximale recommandée par l’OMS. Effrayant non ?
Les excès de sucre… des conséquences plutôt fâcheuses !
Voir la vidéoOr, il n’est pas rare de boire deux grands verres de jus de fruits le matin, tout en étant convaincu qu’on a bien agi pour sa santé.
Comparés aux jus de fruits, les fruits frais ont l’avantage d’apporter des fibres, qui ralentissent l’absorption du sucre. Cela les rend plus intéressants.
Les sirops d’agave ou d’érable et le miel, c’est mieux ?
On me demande souvent si on peut remplacer le sucre par des sirops d’érable ou d’agave… C’est la même chose ! C’est aussi du sucre !
Ces deux produits sont des mélanges de sucres simples équivalent à de l’eau sucrée, avec une teneur certes inférieure à celle du sucre pur, mais cela reste du sucre !
Le miel est à classer dans la même catégorie. C’est un produit sucré… et rien de plus. Toutes les histoires à propos de ses merveilleuses propriétés sont des contes de fées.
Sucre roux, sucre blanc, miel… Que faut-il choisir ?
Voir la vidéoIl contient certes des minéraux, oligoéléments et autres micronutriments, mais en quantité tellement réduite que cela n’a pas d’action positive sur la santé.
Sauf sur un point : les oto-rhino-laryngologistes considèrent que la viscosité du miel est intéressante dans les infections pharyngées ou laryngées, car elle a un pouvoir couvrant sur la muqueuse susceptible d’emporter une partie des germes qui se développent à la surface.
Le sucre dans les régimes
Les régimes changent souvent, en fonction de la mode… et aujourd’hui, c’est le sucre qui se trouve dans la ligne de mire des régimes.
Pendant longtemps, dans l’élaboration des programmes amaigrissants, nous restions concentrés sur les valeurs caloriques des aliments, ce qui nous a conduits à réduire de façon drastique les matières grasses.
Une réduction des lipides reste la règle aujourd’hui, mais de façon nettement moins marquée. La question des apports en sucre n’est certes pas nouvelle, mais certains éléments sont en train de changer.
Pendant longtemps, les régimes ont opposé sucres simples (ou rapides) et sucres complexes (ou lents). Or ce distinguo est en train d’évoluer.
Car un sucre peut être complexe (par exemple, la pomme de terre, qui contient de l’amidon) mais se comporter comme un sucre simple, alors qu’un produit très sucré consommé en fin de repas sera en quelque sorte un sucre lent, parce qu’il va bénéficier du processus global de la digestion et être absorbé plus lentement. C'est pour cela que l'on évoque l'indice glycémique.
Dans un régime sans sucre ou presque, il ne doit y avoir aucun sucre simpleet les sucres dits complexes ou lents que l’on peut y trouver doivent toujours être riches en fibres (légumineuses ou pain complet) pour réduire au maximum la vitesse du passage des sucres dans le sang.
Enfin, si limiter les apports en sucre est un facteur de contrôle du poids (sans oublier tous les autres bénéfices pour la santé), il ne faut pas négliger les autres paramètres, comme le contrôle de la quantité et de la qualité des lipides ingérés, ainsi que le choix des protéines.
Alors, le sucre a-t-il toujours le même goût pour vous ?
Manger sainement et équilibré, ça s’apprend, et c’est ce que vous faites sur le programme Savoir Maigrir où vous pouvez retrouver des plans de repas “Sans sucre ou presque”. Très bonne continutation et lisez bien l'annonce que je vous fais ci-dessous :) !Votre bien dévoué,