Le social on line permet une communication légère, là où il n'y en aurait pas du tout, du moins je l'ai cru longtemps... Etre en ligne est devenu tellement banal que les relations au sein des communautés virtuelles compte autant que les rapports humains physiques... Non, je ne suis pas désabusée, non je ne suis pas déprimée, je suis juste fidèle à ce que j'ai toujours été... moi--même... Je n'ai pas envie de faire semblant, cela ne me va pas... Je veux juste expliquer ma décision à celles et ceux qui pourraient vouloir comprendre pourquoi un jour j'ai fermé ma porte... Le blog est une fenêtre ouverte sur nous même... C'est un lieu qui m'appartient, comme ma maison, mes billets sont fonction de mes humeurs, de mes envies, de mes états d'âme, ils sont le reflet de mon état d'esprit... j'y reçois avec plaisir, la porte est ouverte, mais jamais on ne pourra y entrer par effraction... parce que je suis libre d'y mettre ce que je veux partager... ou de n'y mettre que des futilités... ou encore de ne rien y mettre du tout... Mais rien n'y mettre serait dire à ceux qui sont entrés et qui ont appréciés ce que j'ai aimé partager avec eux : "Je me fous de vous...".Je ne peux rester insensible à vos commentaires d’hier qui sont autant de marques de votre fidélité à ce blog, qu’à la personne que je suis. Mais quand je vois ma liste d'amies je me demande comment tout ceci a pu me dépasser à ce point...
Un clic, un pseudonyme, un ami. Lier des relations en ligne est aussi simple que ça, c'est devenu beaucoup plus facile que d'aborder une personne dans la rue... Jusqu'à mon inscription sur ce site j'ai toujours évité les réseaux sociaux simplement parce que je trouvais ça vide et inutile... Peut-être que j'avais peur de finir par confondre le virtuel et la réalité... Bref, j'ai toujours préféré la réalité au virtuel... Quand les regards ne mentent pas... Quand les mots ne fuient pas... Quand on ne trompent pas l'autre sur ce que l'on est... Puis un jour j'ai débarqué sur ce site, pas parce que je voulais me faire des amies, pas parce que je m'ennuyais, pas pour recréer un réseau sociale, non, juste parce que je voulais maigrir et que seule j'avais du mal à garder la motivation... J'avais besoin de soutien et d'"amies" qui m'aideraient à affronter ce combat contre les kilos... Je me suis promenée sur le site, puis je suis tombée sur le blog d'une nana qui avait le même problème que moi et que j'ai trouvé cool... alors je lui ai demandé de devenir mon "amie"... J'ai reçu ensuite une invitation d'une fille que j'ai trouvé sympa, que j'ai accepté... entre temps j'ai flanché et mes deux premières amies, celle qui m'avait choisis et celle que j'avais choisis m'ont prouvées que j'avais eu raison... Elles sont toujours là... et j'ai hâte de dépasser le virtuel avec elles... Petit à petit sont venues d'autres invitations.. Je suis aussi allé à la rencontre de personnes dont je me suis sentie proche, que ce soit par sensibilité artistique, par passions ou hobbies communs, parce qu'on avait le même âge et les mêms horizons... Désolée, moi je prends toujours le mot "ami" au sérieux... On le choisit parce que c'est lui, c'est moi... et que peut-être qu'on aimerait le connaître un peu plus, etc... Et là encore certaines m'ont donné raison... Peut-être que je suis trop ancrée dans la réalité, trop entière... Jusqu'ici je n'ai jamais refusé une seule demande d'amitié, parce qu'ici , Aujourd'hui c'est bien une communauté... comme j'ai coutume de le dire, nous sommes des galériens et nous ramons pour fuir l'île de nos kilos en trop... C'est la solidarité et l'entraide qui crée le lien d'amitié.. et même si elle est virtuelle cette amitié elle ne se suffit pas à elle-même... elle à besoin de soutien et de présence... on accepte d'être aux côtés de l'autre, de prendre de ses nouvelles et de lui en donner de nous-mêmes, de le soutenir et d'échanger avec lui... C’est vrai que ce qui se passe ici est le reflet de ce qui se passe dans la vie de tous les jours...
A mon sens la différence, est que dans le réel nos gestes, notre attitude trahissent les mots que nous prononçons alors que sur nos blogs l'étoffe sont nos écrits... et comment savoir s’ils sont vrais quand on peut leur faire dire tant de choses... Il y a ce que j'écris et les commentaires que vous me laissez... Un échange... Moi j'aime donner.... je ne sais pas faire autrement cela fait partie de ma nature... je ne sais pas calculer... Mais quand je vois ma liste d'amies je m'interroge... Quand on ne sait pas se retenir de donner, je crois qu'on devrait tourner sept fois son index au-dessus du clavier avant d'accepter une amitié... Parce qu'aujourd'hui quand je reçois une demande d'amitié, je me demande juste si l'envoyeur m'évoque quelque chose d'agréable ou pas... Et j'aimerais juste refuser si ce n'est pas le cas... Parce que quel que soit notre notion de l'amitié, quel que soit ce que l'on perçoit derrière ce geste, c'est comme quand on sourit à quelqu'un dans la rue et qu'il nous rend notre sourire... Qu'est-ce qui nous empêche de lui demander s'il va bien ???? Et puis avec celles qui ont su être plus que des passantes on peut créer des liens plus forts, et à ça on ne peut rien.... Parce que je crois que l'amitié qui naît d'un échange virtuel, qui se nourrit de communications, sans raison, juste parce que nos chemins se sont croisés ici peut être une belle amitié... Même si je sais que ça ne sera pas toujours le cas... heureusement on ne peut pas être l'amie de tous... Mais j'ai appris que celle qui peut naître sur la terre la plus improbable si elle est entretenue peut-être une belle musique... Je ne veux pas que cette terre se désèche si j'y ai trouvé des personnes dignes d'intérêt... Je veux garder ma liberté d'être... Il est plus juste de laisser les choses se faire et de ne pas entretenir une amitié à n'importe quel prix...
Parce que la rupture avec un "ami" virtuel comme dans la vraie vie est toujours douloureuse parce qu’on est dans la sphère de l’intime, dans le vif de soi, cela fait mal parce que ça n’est pas prévu au programme, ça ne fait pas partie de l’idéologie, de la mythologie de l’amitié. Et puis c’est difficile d’admettre un échec, c’est reconnaître que l’on s’est trompé ou que l’on a été trompé, une blessure narcissique.
Les amis virtuels ne sont pas de vrais amis... Mais que sont ils alors ??? J'aimerais beaucoup que celui qui a la solution à cette question éclaire ma lanterne...
On line, mon échelle des valeurs se réduit à sa plus simple expression... et ça ne me plaît pas...
Empreintes de pas
Un homme un soir fit un rêve. Il rêva qu'il
marchait au bord de la mer avec le Seigneur.
Sur le fond du ciel se déroulaient des scènes de
sa vie. Il remarqua deux traces parallèles de pas
dans le sable. L'une, la sienne, l'autre, celle
du Seigneur. Quand la dernière scène de sa vie
s'alluma, il se retourna pour revoir les traces de pas
sur la grève. Et vrai, ici et là, sur la route de sa
vie, il n'y avait qu'une seule trace de pas.
Et ces moments de marche solitaire correspondaient aux
heures les plus tristes de sa vie et les plus déprimantes.
Intrigué, il interrogea son compagnon.
"Seigneur quand j'ai décidé de te suivre
tu avais dit que tu marcherais tout le chemin
avec moi. Et je vois qu'aux pires périodes de
mon existence, il n'y a qu'une seule trace de pas!
M'aurais-tu donc abandonné quand justement
j'avais le plus besoin de toi?"
"Je t'aime, mon très cher enfant, je t'aime
et jamais je ne t'ai abandonné. Tu n'as vu
qu'une seule trace de pas dans le sable
au moment les plus difficiles de ta vie car
à ces moments là,
je te portais."