Quarante ans après le Wet Dreams Festival d'Amsterdam, 40 ans après Mai 68, que sont devenus les derniers poilus de l'amour libre ??? Quand on allume la télévision on tombe sur des émissions qui tentent de répondre à cette question, que tant de gens se posent.... mais qui a la réponse... ???? Sur Arte on découvre en voyeur les retrouvailles affectueuses et hautes en débats intellos les pionniers européens de la révolution sexuelle des années 70... Ces libertins devenus des bobos de la gauche caviar tentent de parler du retour de la pudeur dans notre bon vieux continent... Sur France 2 Delarue peine à contenir les rires sarcastiques de l'assistance face au confessions d'un mari ordinaire, sur son addiction extraordinaire au plaisir solitaire.. alors que l'épouse de cet homme BCBG aux manies de célbataire endurci garde le sourire, on s'interroge sur ses motivations de femme.... Et dans cette même émission une jeune religieuse parle de son voeu de chasteté... Mais comment peut-on faire l'amour sans s'aimer ? Et dans ce cas là , peut-on parler de faire l'amour ? s'interroge une psychanalyste sur un autre plateau télé... Et voilà comment en quelques minutes devant notre poste de télévision on s'interroge sur la place du sexe dans nos vies... Ouf... le matin devant sa tasse de café on découvre dans une très sérieuse revue scientifique britannique que la durée idéale d'un rapport sexuel est de sept à treize minutes... Le temps qu'on a passé à zapper devant la télé hier soir... Et sur le forum une discussion est lancée : Combien de fois par semaine faites-vous l'amour ?Eh oui même au pays du régime on s'interroge, là où il est question de cadence, on nous invite encoreau à dévoiler son intimité et à se demander comment on vit le sexe dans notre vie quotidienne... Que de prises de tête pour les uns... que d'excitation pour rien.... pour les autres... On ne résoudra pas toutes ces interrogations métaphysiques aussi simplement... On a toutes et tous des raisons de ne pas faire l'amour... L'envie, la solitude, la fatigue, le stress, et j'en passes.... on est pas forcément frustrée pour autant... Mais le contraire aussi arrive parfois, et il ne dépend pas de nous... Pour Freud, l'abstinence n'était pas vivable : « La tâche de maîtriser la pulsion sexuelle autrement qu'en la satisfaisant peut réclamer toutes les forces d'un être humain. Seule une minorité y parvient, et encore de façon intermittente. Le combat contre la sensualité consume l'énergie du caractère disponible. » ... « Si l'on sait exprimer ses sentiments autrement que par le sexe, par la parole, les gestes, les caresses, on peut sûrement trouver une forme d'équilibre. On peut également diriger cette pulsion vitale non employée vers autre chose – le travail, le sport, les enfants. Mais si cette dimension intime peut parfois être inventée en dehors de la sexualité, elle manque toujours. »dit une célébre sexologue... et moi je pense qu'on sera tous d'accord pour dire que ne pas avoir de relations sexuelles, ne jamais faire l'amour... est difficile à vivre... pour tous les adultes du monde... Même les chastes religieux... parce que cela nous remplis... nous rends vivants et nécessaire à l'épanouissement de notre vie amoureuse... Non ce n'est pas une normalité, ni une fin en soi... c'est une juste nécessité sentimentale.... Ca va avec l'amour que l'on porte à l'autre... C'est pour cela que je crois qu'une chose est certaine : on ne peut vivre sans amour, sans se sentir aimé et sans aimer.... L'affect est plus fort que l'acte sexuel... Pour le reste je dirais que c'est chacun sa cadence...