13ème Festival de l'Avenir au Naturel

les 5 et 6 septembre 2009

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En 1997 naissait l'idée d'organiser une manifestation pour promouvoir et encourager concrètement le développement durable, l'éco-citoyenneté et la solidarité entre les hommes afin de préserver les intérêts des générations à venir.

Ce véritable défi s'est rapidement engagé grâce au dynamisme d'une audacieuse équipe. Dès septembre 1997, après seulement 6 mois d'intenses préparations le 1er FESTIVAL DE L'AVENIR AU NATUREL voyait le jour. 

En créant cette manifestation nous souhaitions

* Sensibiliser le public, surtout les jeunes, à la beauté et à la diversité de notre patrimoine naturel afin que chacun prenne conscience de sa responsabilité envers celui-ci et s'engage activement pour un changement profond. Il s'agissait de faire oeuvre de sensibilisation à l'environnement,

* Susciter et encourager des initiatives visant à réconcilier l'homme avec son environnement,

* Offrir une tribune aux différents acteurs proposant des démarches alternatives et qui défendent une société plus respectueuse des équilibres naturels, plus solidaire et plus humaine,

* Démontrer que l'esprit de solidarité et la prise en compte quotidienne de l'environnement peuvent être créateurs d'emplois nouveaux, durables et porteurs d'avenir.

Le succès...

Ce fût une grande fête de l'écologie et de la vie saine, un véritable forum de rencontres, d'échanges et de débats sur les relations unissant la nature et les hommes. Une première qui en appelait inévitablement d'autres.

70 exposants et 5000 visiteurs en 97, 7000 visiteurs et près de 100 stands en 98....le succès de ces deux éditions, bien au-delà de nos espérances, traduit une tendance forte et de plus en plus marquée du public pour les produits et les techniques saines et respectueuses de l'environnement.

Ce bilan été une formidable motivation pour continuer dans cette voie en renouvelant chaque année ce Festival qui aujourd'hui s'affirme comme une des principales manifestations françaises de ce type en plein air. Il a acquis une dimension régionale incontournable.

Après plusieurs éditions, le nombre d'exposants et de visiteurs a doublé et de nombreux intervenants et conférenciers de renom nous ont fait le plaisir et l'amitié de participer à cette grande fête notamment: Jean-Marie PELT, Pierre RABHI, Noël MAMERE, Allain BOUGRAIN-DUBOURG, Bruno MANSER, Michel TERRASSE, Albert JACQUARD.

Ce qui prouve une nouvelle fois que ce n’est pas la taille qui est importante, mais l’efficacité et la détermination. Croisons les doigts pour qu’il ne pleuve pas. L’année dernière a été une catastrophe, la pluie deux jours durant …. Mais le public était présent, en plus petit nombre, mais toujours aussi intéressé et passionné.

Je n’ai pas réussi à choisir, j’ai fini par mettre les deux citations :

Roger MOLINIER, extrait de L’écologie à la croisée des chemins : « L’imprévisible apparaît comme un défi scandaleux lancé à la face d’un monde dont le cœur bat chaque jour davantage au rythme des ordinateurs ».

Alain FINKIELKRAUT - extrait de Libération : « Le silence se meurt, le bruit prend partout le pouvoir ; c’est la seule calamité écologique dont personne ne parle. »

BONNE JOURNÉE MES MAMIES AMIES

 MARCHER C’EST AUSSI S’AIDER À

SURMONTER LES DIFFICULTÉS DE LA VIE 

AYZAYZAYZAYZA

Les « vacances » reposantes et agitées terminées, mes activités habituelles me rattrapent et déjà me voilà assise des heures durant pour les réunions de rentrée. Je déteste …. Mon esprit s’envole … Je philosophe songeant au bien que me ferait une bonne marche, une rando ou un jogging dans les chemins au-dessus de chez moi.

Au fait, quelle est la différence entre un marcheur ou un joggeur ? Lièvre ou tortue ? Pas si simple ! Le marcheur, un contemplatif ? Le coureur, un fonceur ? Deux manières différentes de concevoir le corps, le sport et même l’existence.

Qu’importe il faut laisser nos envies nous guider. Mettre un pied devant l’autre et recommencer, quoi de plus naturel ? Aucune contrainte : nul besoin d’investir dans du matériel spécifique, une bonne paire de chaussures suffit ; et la balade comme la course se pratique n’importe où. Pourtant tandis que la marche se tourne d’abord vers la découverte extérieure, la course, elle, explore les ressources intérieures du corps. Et quand la première privilégie l’espace sur le temps, la seconde opère en sens inverse. Comme si on courait pour mieux affronter le marathon de la vie, tandis que l’on marche pour le freiner.

Après une course, je suis vidée, alors que la marche m’apaise. Se défouler en forçant son corps ou prendre l’air en douceur… pourquoi pas les deux ? Dans tous les cas, le corps et l’esprit se libèrent. Tout est ensuite affaire de motivation… et de condition physique.

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J’ai lu dans une revue que marcher était une approche épicurienne et que c’est l’activité de plein air la plus pratiquée en France. Il faut dire qu’elle possède un avantage certain : elle n’exige pas de condition physique particulière et se situe à la frange du sport.

Je suis persuadée que marcher est avant tout un art de vivre. On abandonne son stress en chemin pour ne plus percevoir que le cri d’un animal, l’odeur du foin coupé (parfois l’odeur entêtante du fumier … d’accord !), des champignons (j’en ai déjà rencontré tôt le matin, la pluie récente sans doute), ou observer les fleurs, sentir en ce moment l’odeur particulière des noix et entendre leur bruit léger lorsqu’elles tombent à terre attendant les ramasseurs (qui ne devraient pas tarder à arriver !). Au cœur de mes sensations, je me sens appartenir au monde animal et végétal.

Face à une société marquée par tant de difficultés, ces  senteurs, ces bruits familiers, ces images me rassurent, me rapprochent de mes racines… Un bonjour échangé en croisant d’autres promeneurs, des impressions partagées entre amis (si j’arrive à les décider à se lever aux aurores), plaisir d’abandonner sa « carapace sociale » pour laisser émerger ses qualités humaines.

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En rando, comme la tortue, on porte sa maison dans un sac à dos. On atteint des endroits inaccessibles autrement qu’à pied. Retrouver la simplicité et le plaisir d’explorer par le menu son environnement… Quel luxe !

A force de zapper d’une occupation à l’autre, de courir pour concilier vie associative et vie privée, quel plaisir d’avancer au ralenti, d’aller à contre-courant. Penser, méditer. Tous les randonneurs savent qu’ils prennent un chemin intérieur. Les pensées vagabondent au fur et à mesure que les paysages défilent, enrobent puis imprègnent.

La randonnée peut aussi évoquer une allégorie de la vie. Au début, l’effort d’endurance qu’elle nécessite est peu perceptible. Puis, au fil des heures et des kilomètres, la fatigue, la lassitude, une petite douleur surgissent. Or, il faut continuer, rejoindre l’étape suivante coûte que coûte. Comme dans l’existence, on avance à tout prix. De même, gravir un raidillon s’apparente à surmonter les difficultés de la vie. Une fois le sommet conquis, on souffle un bon coup et l’exploit vous grandit.

La marche peut finalement se révéler très physique. Elle s’adapte au relief et, à l’instar de la course, il faut apprendre à harmoniser le souffle et le pas. Inspirer 1 2 3, bloquer, expirer 1 2 3 ….. 

J’ai lu ce texte sur le site de Jiwok concernant la marche : « L’accélération de la fréquence cardiaque entraîne une vasodilatation des vaisseaux et une consommation d’énergie accompagnée d’une production de chaleur qui, elle, nous détend. Les battements du cœur permettent aussi de transporter plus d’oxygène dans les cellules cérébrales, et ce carburant naturel rend plus performant notre intellect ! Ajoutez-y une consommation accrue d’adrénaline – hormone du stress –.

Je conclurai mes élucubrations avec une citation de Montaigne : « Mes pensées dorment si je les assois. Mon esprit ne va que si mes jambes l’agitent. »

BISOUS BISOUS MES MAMIES AMIES  

C'est une grande fête à Vinay, elle dure 4 jours (du vendredi au lundi). Nous y sommes allés mes grands, leurs conjoints et moi. Ils sont revenus tout spécialement pour cet évènement, comme chaque année.

 116^ème ROSIÈRE

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Récompenser une jeune fille méritante : tel était le but de la tradition du choix de la rosière, une tradition du XIXème siècle que préservent quelques villages. Dont Vinay, qui fête depuis vendredi 28 août sa 116ème Rosière. Elle sera couronnée dimanche 30 août Place de l’Hôtel de Ville.

 
La rosière est une jeune fille méritante, obligatoirement originaire et vivant dans la commune, désignée chaque année par le comité des fêtes, selon une pratique très ancienne mais définitivement codifiée à la fin du XIXe siècle.
À Vinay, petite ville de 3800 habitants, c'est une fête importante, regroupant plus de 10 000 participants chaque été, mais également une tradition fortement ancrée, dont Lorrie nous a confié être « très fière » et a répondu à quelques questions :

Que signifie être rosière pour la nouvelle Rosière ? « Cela signifie représenter mon village, symboliser le mérite. Durant cette année qui viendra, j'assisterai aux réunions et m'impliquerai dans l'organisation de toutes les festivités ».

Mais, pour une jeune fille de 19 ans vivant au XXIe siècle, tout ceci ne paraît-il pas un peu "ringard" ? « Ce n'est pas ringard du tout ! C'est un rêve de petite fille qui se réalise. Je suis entourée, chouchoutée comme une princesse par le comité des fêtes. Et ce titre est très courtisé par les jeunes filles de Vinay ». « Avec une de mes amies, que je connais depuis la 6e, nous nous sommes toujours dit que si je devenais rosière, elle serait ma demoiselle d'honneur. Et nous le sommes aujourd'hui. C'est un autre rêve qui se réalise ».

Est-ce un peu comme être une "miss" ? « Sauf que les critères physiques ne comptent pas. Le mérite doit compter davantage que la beauté, et j'en suis encore plus heureuse d'avoir été choisie ».

Alors, prête pour la cérémonie de dimanche ? « J'ai un peu le trac. Tous les regards de la commune seront braqués sur moi. La pression est forte, parce que la fête doit être belle, inoubliable, pour faire plaisir à tout le monde ».

Beaucoup de festivités, d’animations entourent cet événement avant et après le couronnement, dont :

- concours de pétanque, tournoi de rugby, fête foraine, bal gratuit, safari pêche (nous sommes à la campagne),

- expositions notamment par nos peintres, Jean Vinay sera en bonne place,

et enfin le défilé de la Rosière, des musiciens, et des chars, suivi d’un concert par différentes organisations musicales mais également de la fanfare municipale et de notre ensemble harmonique.

Bien sûr « apéro guinguette », feu d’artifice au château de Montvinay, lâcher de ballons et montgolfière, etc…, et pour la clôture, un final pyrotechnique.

Rien que du bon qui fait du bruit, chaud au cœur, danser et rire, plaisirs simples et chaleureux pour les petits et les grands.

Alors … intéressés ? Donnons-nous rendez-vous l’année prochaine ? A moins que vous n’ayez votre lundi libre, la clôture est pour demain soir …. très tard ou très tôt pour ceux qui ne travaillent pas mardi.

DE GROS BISOUS AMINAUTES ET MAMINAUTES.

 VELOS ET VILLES

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En ville, automobilistes et cyclistes peuvent-ils cohabiter en toute sécurité ? De plus en plus nombreux, les cyclistes ne respectent pas toujours le code de la route. Les PV pleuvent ! 

Il y a de plus en plus de cyclistes dans nos villes. A Paris, où le Vélib' lancé en juillet 2007 remporte un grand succès, ils devraient bientôt représenter 2% des usagers de la route. A Toulouse (Haute-Garonne), ils atteignent même 12 %. Une bonne nouvelle pour l'écologie. Mais le problème est que certains s'affranchissent des règles : selon la préfecture de police de Paris, un cycliste sur deux est en infraction. Du coup, les sanctions tombent : entre 2004 et 2008, le nombre de PV a augmenté de 250 %, passant de 4 000 à 14 000.

Un taxi : « Comment tu veux les voir ? Ils n'ont même pas de gilet fluorescent, ni de lumière, de casque ou de clignotant ; c'est l'anarchie ! »

Tout le monde se rejette la faute. Pour les taxis, les vélos dérangent, ils grillent les feux, ne signalent jamais les changements de direction... Bref, ils n'ont rien à faire à Paris. C'est en tout cas ce que pense un chauffeur de taxi qui regrette l'absence d'éclairage sur la grande majorité des vélos.

Un cycliste : « Je me sens plus en sécurité sur le trottoir »

Les cyclistes eux, se défendent, en expliquant que ce sont les infrastructures qui obligent à ne pas respecter le code de la route. François fait du vélo depuis plus de 50 ans. Il le reconnaît lui-même, il fait partie de ces cyclistes qui ne respectent pas le code de la route : « Feux rouges, sens interdits, trottoirs... la totale ! Mais en toute sécurité. Je fais du vélo depuis 50 ans, donc je peux dire que je sais faire, jusqu'au jour où il va sortir un gosse en trombe d'une allée. Parce qu'au niveau urbain tout a changé : avant, les voitures étaient grosses comme des 4CV ou des 4L. Aujourd'hui, on gagne en largeur pour les voitures, mais on perd pour les vélos, donc on se fait serrer contre les bordures. Et je préfère rouler sur le trottoir, où je me sens plus en sécurité. »

Parfois imprudent et toujours vulnérable au milieu d'un trafic complexe, le cycliste est de plus en plus exposé aux accidents. En 2008, 635 victimes ont été recensées à Paris, dont 5 morts, 90 % de ces décès étant liés au problème de l'angle mort du camion.

La mairie : « Plus il y a de vélos, plus il y a de sécurité »

A la mairie de Paris, on assure que tout est fait pour que tout le monde cohabitent dans le meilleur des mondes possibles. Gildas Robert, qui y est chargé de la mission mobilité, est convaincu que vélos et voitures peuvent cohabiter : « les études réalisées démontrent que plus il y a de vélos dans la ville, plus il y a de sécurité, puisque justement les automobilistes y font attention. C'est la raison pour laquelle le maire de Paris a souhaité développer une politique de couloirs de bus, 400 km de voies sont en effet réservés aux cyclistes dans la capitale et 200 autres km s'y ajouteront d'ici 2013. Et d'ici juillet 2010 les vélos seront autorisés à rouler en contre-sens dans les zones limitées à 30km/h, où on voit mieux les vélos. » Il sera également possible de tourner à droite aux feux rouges de certains carrefours.

Le SAMU de Nantes envoie parfois sur le site d’une urgence un médecin équipé d’un vélo électrique. Lorsque que la circulation est embouteillée en ville, c’est le moyen d’intervention le plus rapide !

Plusieurs associations ou médias se sont livrés à des tests chronométrés. Résultat reproductible : en ville, le vélo fait gagner du temps sur la voiture.

Paul FOURNEL : « Chaque cycliste, même débutant, sait qu’à un moment ou un autre de sa vie, il aura rendez-vous avec une portière de voiture. »

BONNE JOURNÉE ... PETITE SORTIE DEMAIN, EN VÉLO JUSTEMENT ! JE SUIS UN PEU ROUILLÉE DEPUIS MI-JUILLET ! MAIS IL FAUT QUE J'ÉLIMINE, QUE JE ME BOUGE !

BISOUS À TOUTES. 

 QUE VOIENT LES VOYANTS ?

« La voyante prend mes mains dans les siennes et entreprend d’en déchiffrer les lignes. Avant d’aborder mon avenir grâce aux cartes, elle va me parler de mon passé et de ma vie actuelle. » La plupart des voyants mettent ainsi un point d’honneur à débuter la consultation par cette petite rétrospective. Une façon de tâter le terrain et d’établir la relation.

Les voyants sont-ils des charlatans ? Que « voient » les voyants ? Qu’est-ce qui déclenche ce mécanisme qui les conduit à parler de l’autre – le consultant – dont ils ignorent tout ? Et, finalement, que pouvons-nous attendre d’eux ?

J’ai trouvé des réponses sur le net.

* Une consultation de voyance ressemble un peu à l’écriture d’un roman à deux. Progressivement, le texte se met en place. Tout d’abord l’enfance, qui a déterminé les problèmes du présent, puis l’avenir, proche ou lointain, où ces difficultés actuelles seront résolues. Grâce à l’amélioration professionnelle, à la rencontre avec l’amour, à la naissance tant espérée d’un enfant… « Oui, oui ! je le vois, ils se terminent vos ennuis. Cette carte-là, c’est le triomphe ! »

* Le consultant est pour eux, par définition, un être en souffrance, en manque, dont il leur faut combler les failles. D’après une enquête, les voyants n’apprécient pas les clients qui viennent par curiosité, en touristes. Ils doivent sentir une blessure. Il faut « mériter » la consultation : par une angoisse suffisamment parlante qui va interpeller les idéaux de réparation du voyant. D’entrée de jeu, doit s’instaurer « une relation de confiance, de sympathie (ressentir avec l’autre), d’empathie (ressentir comme l’autre) et un contexte affectif positif ». Chaque voyant a son style propre, ses codes, sa manière de s’adresser au consultant, de travailler.

* Quelques flashes et beaucoup de fabulation. C’est parfois une quête de reconnaissance, d’amour qui anime les voyants, et qui peut virer au désir de maîtriser le consultant. En fait, si celui-ci a besoin des prédictions du voyant, ce dernier a également besoin de ses clients : pour se prouver qu’il voit, se rassurer sur son don. D’ailleurs, rares sont ceux qui supportent que ce « pouvoir » soit remis en question. « Les voyants veulent être devins du futur, dont ils croient détenir seuls les clés, c’est leur fantasme. Le consultant insinuant que la prédiction relève de la télépathie ou d’une intuition juste de ses plus chers désirs ne contribue pas à les renforcer dans leur besoin. Pourtant, les prédictions qui se disent prémonitoires et qui ne sont en fait qu’une lecture d’un désir conscient ou inconscient du consultant font l’essentiel de certaines consultations. »

* Les voyants sont plutôt bons quand il s’agit de deviner l’issue d’une affaire, d’un événement du présent, dans lequel le consultant a un rôle actif et sait confusément à quoi s’attendre. Quand ils vous prédisent la rencontre d’ici plusieurs années avec l’homme ou la femme de votre vie, méfiance… Grâce à son intuition, le voyant peut avoir une idée du futur amoureux de son client qui, loin d’être une page blanche, est déterminé par son histoire, ses blocages, ses fantasmes. En revanche, que ce futur puisse être décrit sous les traits d’un grand blond, yeux verts, divorcé, trois enfants, bonne situation, est parfaitement illusoire. En fait, une séance, c’est quelques flashes, un décryptage parfois efficace, des fantasmes du consultant et beaucoup de fabulation.

Mais le grand mystère de la voyance est ailleurs : pourquoi en redemandons-nous alors que l’immense majorité des prophéties ne se réalise jamais ? Parce que la voyance nous sert à assouvir l’un de nos principaux fantasmes : croire que l’avenir est écrit et, de préférence, sous la forme d’une belle histoire où, finalement, tous nos désirs seront satisfaits. Ainsi, ce que nous demandons au voyant n’est pas seulement : « Parlez-moi de moi » mais « Dites-moi que j’ai un avenir, assurez-moi que la noirceur ou la grisaille de ma vie va virer au rose, qu’il y a des raisons d’espérer ». La divination est l’un des plus vieux métiers du monde. Et tant que nous aurons besoin d’étancher notre soif de rêve, elle survivra.

VOYANTS CELEBRES : Qu’ont-ils vu … OU PAS

- La pythie de Delphes (Grèce, à partir du Ve siècle avant J.-C.). Son oracle le plus connu, celui fait à Laïos, père d’œdipe : « Il tuera son père et épousera sa mère. » Elle entrait en transe, et ses paroles incohérentes étaient interprétées comme la réponse d’Apollon.

- Cassandre (Grèce, XIIe siècle avant J.-C.). Offensé qu’elle repousse son amour, Apollon décréta qu’elle posséderait le don de prophétie mais ne serait jamais prise au sérieux. Elle prédit notamment la guerre de Troie.

- Mademoiselle Lenormand (France, 1772-1843). Cartomancienne de l’impératrice Joséphine et de Robespierre, les cartes dont elle se servait portent son nom. Elle racontait avoir vu les morts violentes de Marat, Robespierre et Saint-Just.

- Michel de Nostre-Dame dit Nostradamus (France, 1503-1566). Ses prédictions provoquent encore des polémiques. « Sous l’opposite climat babylonique, grande sera de sang effusion » fut interprétée comme l’annonce de la guerre du Golfe.

- Germaine Soleil, dite Madame Soleil (France, 1913-1996). Star de la voyance sur Europe 1 entre 1970 et 1993. Elle n’a pas vu la mort de Georges Pompidou. La veille, elle estimait qu’il n’y avait « rien de grave ».

- Elizabeth Teissier (France, née en 1938). Elle a conseillé François Mitterrand pendant des années. Dans Votre horoscope 2001, elle prévoyait que le 11 septembre serait un « point lumière », journée positive sur le plan des transports

110 €, c’est le prix moyen d’une consultation en cabinet d’une heure. Une consultation téléphonique d’une demi-heure coûte environ 50 €. Quand même ?! Pas étonnant que les publicités fleurissent partout.

Perso, je n’en ai jamais consulté ; par contre, une gitane croisée dans la rue, en échange du pain que je venais d’acheter, a insisté pour prédire mon avenir et … m’annonce trois enfants. J’ai ri, je savais par mon gynécologue que j’allais avoir des difficultés pour enfanter, et …. j’en ai deux (je n’ai pas pu garder le troisième). Etonnant …. Non ?

« Les fous ouvrent des voies qu'empruntent ensuite les sages » Carlo DOSSI

BONNE JOURNÉE ... ENCORE CANICULAIRE JE VOUS LE PRÉDIS !!! (je viens d'entendre la météo !!) et je viens de cliquer sur "médium" pour la taille de la police ... un signe ?

 FAUTE D’IDÉE DE BLOG, JE VOUS LIVRE MES « GAMBERGERIES » DE GRAND’MÈRE.

 YAZ YAZ YAZ

Mes enfants et pas mal de mes amis partis en vacances, ma famille ayant bouclé les valises et repris la route direction Hongrie, mes activités en sommeil, je gamberge donc puisque j’en ai le temps, notamment sur le rôle des grands-parents, donc le mien, j’ai la chance d’être grand-mère.

Et puisque je n’ai pas d’idée de blog et la paresse d’en rechercher, je vous pianote quelques unes de mes « gambergeries ».

Tout d’abord, petit message aux illustrateurs de livres pour enfants : «Réveillez-vous ! Les grands-mères d'aujourd'hui ne sont plus celles d'hier, or les illustrations nous montrent toujours avec des p'tites lunettes, pleines de rides, un p'tit chignon rikiki, des cheveux blancs ……. Mais regardez donc autour de vous….. même les arrières grands-mères ne ressemblent plus vraiment à cela ! Les enfants ne nous reconnaissent pas dans cette image !» Mais un avantage à cela : mon petit-fils me répète en me regardant «Comme t’es belle Mémélène». Ah il a du goût, c’est clair !!

Même si je trouve beaucoup de joie de vivre dans de multiples petits plaisirs puisque je suis aussi une femme dynamique qui a des amis et aime la convivialité, les sorties et pleins d'autres activités, je trouve surtout mon bonheur au travers de l'amour fidèle et sans arrière-pensée de mes enfants et de mon petit-fils. Après mes enfants, il est le plus beau cadeau que la vie m’a donné.

Lorsque je suis devenue grand-mère, je me souviens avoir entendu beaucoup de commentaires à ce sujet autour de moi ; sans doute les mêmes que tous les grands-parents d’ailleurs :

- «Alors tu es grand-mère, quelle horreur, t’as pas l’impression de prendre un bon coup d'vieux» ! Eh bien non, j’ai pris un «coup de jeune» monumental ! Lorsque je me promène avec lui, je vois et redécouvre le monde à travers ses yeux. Je rejoue aux voitures, au train, aux jeux de construction, au policier, aux playmobiles, je relis pour lui les livres qui ont bercé mon enfance ! Oui … vraiment je rajeunis, et il me donne la pêche ! Bien sûr je réapprends à surveiller mon langage, ne plus dire de gros mots….. dur ! dur ! Surtout qu’il ne me loupe pas !

- «Tu sors d'élever tes gosses et tu vas te coltiner les leurs» ! Oh que non ! Je ne suis obligée de rien ! Mais je serai bien égoïste de ne jamais rien faire avec lui, il a besoin de ses grands-parents, nous sommes aussi ses racines ! Puisqu'il a la chance de les avoir, de les voir, de les connaître, je ne me sentirai pas le droit de l’en priver. Pour moi le problème ne se pose pas, et j'y prends tellement de plaisir !

- «Ouahh ! ça va te coûter une petite fortune en fin d'année entre les cadeaux des enfants et maintenant du petit-fils !» Non, je fais comme tout le monde en fonction de mes moyens et surtout je lui apprends à n’être pas matérialiste ! Un enfant prend un cadeau sans se soucier de sa valeur pourvu qu'il lui plaise ! Ce n'est pas forcément la réaction d'un adulte ! J'apprends à mon petit-fils qu'un bisou c'est un beau cadeau mais qu'un gros câlin c'est un gros gros cadeau !

- «C'est sympa d'être grands-parents car on n'a pas d'éducation à donner». Certes je ne suis pas chargée de son éducation, mais il me semble important de me calquer sur l'éducation que ses parents lui inculquent, pour qu'il soit naturel pour lui de l’appliquer partout et ça commence chez moi. Même si sauter sur son lit ne me gêne pas chez moi, je le lui défends, pour appliquer ce que les parents lui apprennent, comment pourrait-il comprendre que c'est permis chez moi et pas chez eux ? Il serait tenté de le faire partout (pour voir) ce qui déclencherait une punition ! Merci Mémé !

Par contre, s'il mange 3 bonbons par jour chez moi alors que chez lui ce ne serait qu'1, si sa santé ne l'interdit pas et comme il n’est pas tous les jours chez moi … je lui en donnerai 3 car il faut bien qu'il ait des plaisirs différents avec ses grands-parents ! Et je ne compte pas les tours de manège, le poney, les spectacles, les centres de loisirs pour enfants, j’aime pouvoir lui offrir un panel d’activités, de découvertes étendu, ainsi que la petite chanson et/ou l'histoire pour s'endormir, et même plusieurs car j'ai le temps de le faire, j'aime partager ces plaisirs et il faut - à mon sens - qu'il trouve autre chose chez moi que chez ses parents, que ce soit des petits plus pour lui.

Grâce à mon petit homme, j’ai beaucoup révisé, appris – notamment sur les planètes, c’est sa marotte actuellement, du coup je lui ai offert une mappemonde – en fait donc, nous nous apportons mutuellement.

Et si je me projette dans l’avenir ….. Il me paraît très important de savoir construire avec mon petit-fils une réelle complicité, solide, en plus de la communication déjà bien installée. Ainsi, en effet, lorsqu'il sera adolescent, il saura qu'il peut, s'il en a envie, venir déverser auprès de moi ce que les ados ne déversent jamais chez leurs parents ! Au même titre que pour mes enfants, je me sens le devoir d’être présente pour lui tout au long de ma vie.

Mes élucubrations sont bien plus longues, mais je vous les épargne et ne vous en livre qu’une partie, car puisque j’ai le temps, je me les complique à l’extrême. Je vous en fais grâce, nous avons toutes notre vécu et nos expériences.

Gilles Perrault (Peau d’Ane) : Le conte est difficile à croire ; mais tant que dans le monde on aura des enfants, des mères et des mères-grands, on en gardera la mémoire.

 BONNE JOURNÉE À TOUTES * BISOUS, BISOUS.

 J’AI PAS FAIM !

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Les repas se suivent… et se ressemblent. J’ai beau déployer des trésors d’imagination pour lui faire ingurgiter, un à un, quelques haricots verts ; il me sourit avec gentillesse, et continue d’émietter son bout de pain sur la nappe…, et il mâche, mâche, ….. pour gagner du temps !!! Pour avaler, il lui faut un demi-verre d’eau !

Sa petite dernière quand je lui ai servi des petits pois : « Mais Mémélène, tu ne vas pas me faire manger que de la peau, regarde y a rien dedans ! ».

J’ai tout essayé : varier les plats, imaginer des jeux, le distraire le temps de lui faire ingurgiter une ou deux bouchées, le faire rire, le laisser seul devant son assiette pleine… sans résultat. Même MacDo n’a aucune chance !! Il mange quelques frites les yeux rivés sur les jeux et je sais bien qu’il est heureux d’être là uniquement pour s’y engouffrer avec les autres bambins. C’est avec une grande générosité qu’il les pousse vers moi en disant «Tiens Mémélène, elles sont pour toi ! Je peux sortir de table ?».

Je relativise cependant car s’il ne mange rien, il est heureux et sa courbe de croissance est normale. Mais je culpabilise, même sachant qu’il en est de même chez ses parents, sachant également que le pédiatre leur répète et serine qu’un enfant ne se laisse jamais mourir de faim, que d’instinct il absorbe les quantités de nourriture qui lui conviennent ; c’est très certainement vrai ! Mais c’est crispant, usant voire déprimant.

J’ai lu sur internet ce texte, écrit par un pédiatre, que j’ai mis en évidence sur mon frigo :

Arrive alors pour votre enfant, avec l’heure du repas, une fantastique opportunité de vous mettre à l’épreuve. La mère nourricière (la grand-mère en l’occurrence) ne se refait pas. Quand il refuse de manger, c’est tout votre être qui souffre et il le sait. Cessez donc d’entrer dans son jeu et réapprenez le chemin de la sérénité.

Votre enfant : toujours leader… mais d’un nouveau jeu

 - Avant tout, respirez et préparez vos repas comme si de rien n’était.

 - Servez-lui de petites quantités, une assiette trop garnie pouvant le décourager. Au besoin, décorez son assiette pour la rendre plus attractive.

- Laissez-le manger (ou ne pas manger), donnez-lui le temps de savourer le contenu de son assiette.

- Donnez à vos repas une ambiance conviviale : plaisantez, parlez… N’incluez pas systématiquement votre enfant dans la conversation ; intéressé et trop sollicité il pourrait en "oublier" de manger même s’il a faim.

-  Cessez de l’épier à la dérobée pour voir si votre stratagème fonctionne.

-  Passé le délai normal, débarrassez son assiette en même temps que la vôtre.

-  A la fin du repas, proposez-lui un dessert. Les privations du genre "pas de purée, pas de chocolat" n’ont aucune prise sur lui.

Quelques repas plus tard, surtout si vous limitez les grignotages, vous devriez obtenir quelques résultats. Notamment parce qu’il verra que vous résistez au "chantage du ventre"… pour votre plus grand bien à tous les deux. 

Même avec ces conseils de bon sens, rien n’y fait. Mais je me donne bonne conscience, et me dit qu’il pète la santé, jamais fatigué, toujours partant pour toutes les activités, surtout de plein air d’ailleurs, il est gai, rieur, alors ….. ! Au moins le temps du repas est  zen ! Il est moins crispé au moment de s’asseoir (moi aussi !), bavard, il se livre et babille des grands petits riens qui lui traversent l’esprit, et s’il mange toujours aussi peu, nous sortons de table décontractés et … oui … heureux. Qui sait, arrivé à l’âge adulte, il devra peut-être surveiller son poids pour ne pas « s’envelopper » …. enfin !!

BON DIMANCHE. BISOUS.

 SI NOUS PARTIONS EN VOYAGE ?

Voyages en groupe

Exit les vacances en groupe genre « bob-bermuda au pied de l’Acropole » ! Loin des pérégrinations tragi-comiques de l’amicale des pétanqueurs, les voyagistes se sont lancés sur le marché hyper tendance des circuits accompagnés. Découvrir le Swaziland, royaume des Zoulous, suivre à cheval les traces de Gengis Khan, naviguer sur le Gange en «houseboat», parcourir la Macédoine sur les pas d’Alexandre le Grand, ….., tous s’adressent à une clientèle variée et branchée. Mais un groupe reste un groupe, avec ses avantages et ses inconvénients. 

Objectif rentabilité

Si le but culturel est toujours avancé, l’objectif prioritaire est de rentabiliser le temps des vacances. Avec une ville par jour, les «consommateurs» d’un maximum de sites en un minimum de temps sont généralement satisfaits du programme. Egalement présente : la peur de se retrouver en solo. Les circuits méditerranéens accueillent une forte majorité de femmes ; ceux d’Asie et d’Afrique mêlent équitablement les deux sexes, sauf peut-être les plus aventureux et sportifs (ascension du Kilimandjaro ou treks au Népal) qui sont essentiellement masculins.

Le guide, un super papa

Choisir un circuit accompagné, c’est aussi revendiquer son désir d’être pris en charge. Tout est organisé, planifié, programmé, heure par heure, il n’y a qu’à suivre le guide et s’abandonner à une douce passivité. Sans le savoir, il devient le “super papa” qui est là pour protéger, ou la “super maman” qui a intérêt à bien nourrir ses “pseudo-enfants. Un accompagnateur mesure quotidiennement l’importance de son rôle : « En Irlande, j’ai fait rapatrier d’urgence une femme en pleine dépression. En Finlande, j’ai emmené de force sous la douche un des garçons. Il ne se lavait pas du tout et les autres se plaignaient “d’odeurs corporelles gênantes”. » En plus des relations «passionnelles» avec le guide, des problèmes surgissent entre les participants : le sentiment que les autres se servent les premiers à table, qu’ils ont la meilleure chambre, qu’ils sont les chouchous du guide, etc… »

Le besoin d’encadrement

L’imprévu effraie certains adeptes des circuits. Ils sont partants pour l’aventure et les grands frissons, mais balisés. Ils craignent l’étranger et appréhendent les problèmes.

Les voyagistes tiennent compte de ce grand besoin d’encadrement, et toutes les précautions matérielles sont prises pour que les circuits soient rassurants.

L’inévitable dynamique de groupe

Contacts humains, convivialité, rencontres… Vivre en communauté avec des inconnus présente des avantages, mais aussi des inconvénients. Selon les guides, un circuit se déroule toujours en trois phases. Les premiers jours, les participants s’observent. Puis à mi-circuit arrivent les clashs et les règlements de compte. Vient ensuite l’accalmie : personne ne souhaitant gâcher la seconde partie du voyage, chacun trouve ses marques, les ennemis pactisent, les antagonismes s’ajustent, et le groupe trouve sa vitesse de croisière jusqu’à la fin du séjour.

Cœur solitaire cherche âme sœur

Les voyages en groupe seraient-ils une annexe des agences matrimoniales ? En tout cas, l’un des espoirs présents à l’esprit de quasi tous les esseulés, c’est de trouver l’âme sœur. Les aventures sentimentales entre participants ou avec les guides locaux sont monnaie courante, confirme un accompagnateur. Mais attention à l’illusion groupale : les participants sont en dehors du contexte réel, loin du quotidien et de leurs repères habituels. Ils n’en paraissent que plus sympathiques, plus intéressants, plus beaux. Les relations affectives ou sexuelles qui se nouent survivent rarement au choc du réel.

PORTRAITS : Petite typologie des habitués

• Le « Je sais tout ». Souvent dans l’enseignement, il n’en finit pas d’étaler sa science et harcèle le guide de questions pièges, décidé à le prendre en défaut.

• Miss Confidence. On apprécie son sens du contact jusqu’à ce que l’on connaisse tout de sa vie. A la fin du circuit, on lui donne un numéro de téléphone bidon pour éviter la soirée diapos.

• Le joyeux drille. Il connaît tout Coluche par cœur, mais ne fait rire que lui. Ex-mono de colo, il envie le pouvoir de séduction du guide.

• La « serial loveuse ». Sa philosophie : brushing et décolletés plongeants dès le petit déjeuner. Les autres femmes du groupe la traitent d’hystérique.

• Le couple au bord de la crise. Leurs querelles font les délices des autres participants.

• Les « jamais contents ». Tatillons, ils connaissent la brochure à la virgule près et râlent au moindre détail non respecté.

• La groupie du guide. Elle boit ses paroles pendant les visites, rit à ses bons mots et quête avidement un sourire, une approbation.

PROFIL DES GROUPES :

• 59 % sont favorables à un voyage en groupe, mais les groupes ont tendance à se réduire : entre 20 à 25 personnes. On y rencontre surtout des couples sans enfants, des personnes seules actives ou retraitées. La clientèle du 3ème âge se développe, à noter, les seniors « new age » sont hyper actifs.

• Tendances actuelles : Partir en famille ou avec des amis, choisir sa destination, son circuit, le mode de transport, les sites, le guide conférencier hyper pointu sur le pays. Les voyages touchant à la spiritualité, des groupes passionnés par le bouddhisme, l’hindouisme ou le taoïsme, l’organisation de retraites dans les monastères de Katmandou ou les ashrams d’Inde.

Ce qui importe, ce n'est pas le voyage, c'est celui avec lequel on voyage. Jean-Luc GENDRY

BONNE JOURNÉE ENSOLEILLÉE !!

 COMMUNES BURLESQUES :

« VATAN vous accueille, venez tous à POIL ».

bababa

L'Association des «Communes de France aux noms burlesques et chantants», fondée en 2003, est une association de communes françaises qui vise à promouvoir leurs communes respectives de par leurs particularités toponymiques. Elle organise chaque année des rencontres officielles afin de promouvoir leurs communes et leurs patrimoines architecturaux, historiques ou gastronomiques. Seules sont admises à participer aux rencontres les communes ou les hameaux « dont le nom évocateur prête à sourire, à rire ou dont la musicalité est porteuse de pittoresque et de folklore ».

La septième rencontre des « communes aux noms burlesques" a rassemblé 34 communes, s’est tenue cette année les 11 et 12 juillet à Bouzillé (Maine-et-Loire), et a eu un objet de fierté entre les mains : un livre à leur gloire. "Ces rencontres sont une occasion inespérée pour ces villages de sortir de l'anonymat et d'être une fois par an le centre de la France", a dit Patrick Lasseube, coauteur de l'ouvrage.

Commentaires du maire de deux des communes membres :

- Yves Fouquet, maire de VATAN, une commune "très accueillante" de l'Indre estime que le jeu en vaut la chandelle. Cela permet de tourner le ridicule en notre faveur, a-t-il estimé. Grâce à cela, nous avons reçu la visite de télévisions belge, anglaise ou néerlandaise avec pour résultat des retombées économiques positives sur les gîtes ou notre camping."

- Mais avoir un nom insolite n'a pas que des avantages. Au moins deux fois par an, on se fait dérober nos panneaux d'entrée et de sortie de commune, explique J-E Boulez, maire de Poil, un petit village de 161 habitants. Tout cela a un coût pour l'habitant. En adhérant au groupement des communes aux noms burlesques, cela nous a au moins permis de tirer profit de cette notoriété, ajoute-t-il.

Parmi les autres communes membres figurent :

 Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine), Longcochon (Jura), Monteton (Lot-et-Garonne) ou encore Vinsobres, une commune de la Drôme située dans les vignes des Côtes-du-Rhône.

Sur les 36.800 communes de France, environ 150 ont le potentiel pour adhérer à notre groupement, calcule Patrick Lasseube.

Dernières communes ajoutées : Conas (34), Couilly-Pont-aux-Dames (77), Conne de Labarde (24), Argentine (73), Bourg-Madame (66), Saint-Désiré (03), Soucy (02) …..

C'est l'été, alors profitons-en pour nous détendre : rendez-vous sur le site complètement inutile mais cependant bien agréable à consulter de : "commune-burlesque". 

Nous avons tous remarqué, un jour à l'autre, que ce soit sur la route des vacances ou près de chez nous, une commune au nom amusant, qui nous inspire jeux de mots ou étonnement... « commune-burlesque » les recense, et vous propose de les découvrir via une multitude de menus thématiques.

En voici encore quelques-unes, glanées au hasard de mon surf sur ce site anecdotique mais amusant, distrayant, et... très instructif ! Peut-être donc voudrez-vous vous rendre à TRECON, La Chaise, La Table, Portes ou Salon en Charette, Bagnoles ou Avion, afin d'y boire du Cassis, de la Suze, du Bordeaux ou du Champagne, y manger des Rognon, du Poivres, de la Cannelle ou du Beure, visiter vos amis Casanova, Chirac ou Laurie, leur faire des Bizous sans Baillé, et ils vous montreront leur basse-cour, constituée d'Agneaux, Autruche, Colombe et Couleuvre, Mouton et Cabris, et bien d'autres... !

Légende figurant sur un tableau intitulé « feux d’artifice » :

"La vraie beauté, c'est ce que l'on dégage, si l'on dégage, du soleil, du bonheur, si l'on s'aime un peu soi-même, le regard que les autres posent sur vous, sera infiniment plus indulgent."

BONNE SOIRÉE. EXCELLENT 14 JUILLET. BISES SOUS LES FEUX D’ARTIFICE.

Le 14 Juillet, depuis 1880, commémore la fête de la Fédération, qui fêtait elle-même le premier anniversaire de la prise de la Bastille, et marquait la fin de la monarchie absolue. En ces temps troublés, il m’a semblé opportun de le rappeler.

 Comment dit le proverbe déjà ? Loin des yeux .. près du coeur ! Très très près près alors ...  !!!

CINQ VRAIS AMIS

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Qui sont ces êtres hors du commun, doués d’un fabuleux sixième sens, d’un admirable esprit de sacrifice ? Des amis, tout simplement. Des amis tels qu’ils sont ou tels que nous les rêvons. Car pour parler d’amitié, nous sortons volontiers les violons et les superlatifs. Nos amis sont-ils si parfaits ? Pourquoi ne tarissons-nous pas d’éloges à leur égard ? Sans doute parce qu’ils sont indispensables à notre construction. Dès l’enfance, ils nous permettent de grandir en trouvant des objets d’amour hors de notre famille. A travers eux, nous recherchons à la fois le confort et le risque, le connu et l’inconnu… Si nous aimons tant nos amis, c’est qu’ils nous permettent de combler ces besoins contradictoires, d’être nous-mêmes dans toute notre complexité en étant différents avec chacun.

L’ami symbiotique

Ni tout à fait nous-mêmes, ni tout à fait un autre, l’ami symbiotique est notre double, notre miroir, celui avec qui nous sommes unis par des liens qui semblent aussi indéfectibles qu’inexplicables. « Parce que c’était lui, parce que c’était moi », commente laconiquement Montaigne à propos de son grand ami La Boétie. Dans une relation symbiotique, nous cherchons à être rassurés.. C’est une amitié à tendance exclusive. Le monde paraît moins dangereux si nous sommes deux pour l’affronter.

L’ami confident

« Ce qui est agréable avec les amis, c’est qu’ils vous aiment malgré vos défauts. On peut être soi-même alors que souvent, en famille, on a tendance à jouer un rôle : la fille obéissante, la femme aimante, la mère parfaite… ». L’amitié offre la possibilité précieuse de ne pas être irréprochable, de pouvoir se montrer sans fard, avec ses doutes et ses insuffisances. « Pouvoir se confier et être vraiment compris sont donnés comme les premiers critères d’une amitié intime, confirme Jean Maisonneuve. D’autant que les enquêtes montrent qu’aujourd’hui, on est plus tolérant vis-à-vis de ses amis. On est passé d’une amitié exigeante à une amitié complice. ». D’un ami, nous acceptons des remarques que nous ne tolérerions de personne d’autre. L’ami confident est celui qui ne juge pas, qui parle sans langue de bois… mais dont la franchise peut parfois blesser.

L’ami tradition

L’ami tradition est souvent un ami d’enfance. Avec lui, on peut ressasser des souvenirs, redevenir un peu l’enfant que l’on était. Garder ses amis d’enfance, c’est garder une certaine proximité avec ses parents, quelque chose de l’ordre du passé, du foyer. Il est parfois aussi celui avec qui on a remis en cause les valeurs familiales, pris de la distance par rapport à ses parents. « On trouvait toujours les parents de l’autre un peu meilleurs que les siens. » commente la psychanalyste Danièle Brun. Si les parents sont morts aujourd’hui, l’ami nous rattache aussi à une période de la vie où ils étaient encore vivants. Même si nos vies ont pris depuis des chemins différents, ce témoin du passé qui rappelle nos racines permet de mesurer le chemin parcouru. Au risque de cultiver une certaine nostalgie.

L’ami compensation

L’ami compensation permet de rejouer des scénarios de l’enfance, mais allégés de la jalousie qui est souvent le lot des relations entre frères et sœurs. Il est aussi celui qui donne ce qui manque, qui permet de réparer les blessures de l’enfance. L’ami compensation permet de régler des névroses familiales, au risque aussi de lui faire payer des souffrances dont il n’est pas responsable.

L’ami ouverture

L’ami ouverture peut être un ami intellectuel. Un ami avec qui éveiller son intelligence, refaire le monde, explorer de nouveaux continents. A l’image des écrivains Jean-Paul Sartre et Paul Nizan par exemple, rebaptisés par leurs petits camarades de Normale sup « Nitre » et « Sarzan » , tant leur osmose intellectuelle était évidente. L’ami ouverture ouvre des fenêtres sur le monde. Cela peut être aussi par son mode de vie, son réseau d’amis, ses voyages… Il apporte une ouverture d’esprit, un regard décalé. Concrétisant des choses restées latentes, l’ami ouverture représente la personne que nous aurions pu devenir si les circonstances de la vie avaient été différentes. Ami « poil à gratter », il amène aussi à se remettre en question. Ami initiatique, il montre une autre voie. A condition que nos différences restent source d’enrichissement, non d’incompréhension.

EXTRAIT D’UN SONDAGE PARU DANS L’EXPRESS. Pour nous, l’amitié est :

- Importante. 96 % des Français estiment que l’amitié est importante pour leur plaisir et leur équilibre personnel, 49 % la jugent indispensable.

- Active. Nous avons connu 25,6 % de nos amis pendant nos études, 20 % dans notre milieu professionnel, 15,6 % dans nos relations de voisinage. Enfin, 10,8 % d’entre eux nous ont été présentés par d’autres amis et 8,9 % par notre famille.

- Clanique. Les amis d’un ouvrier sont à 55,1 % des ouvriers, à 3,5 % des cadres. Les amis d’un cadre sont à 50,5 % des cadres, à 7 % des ouvriers… L’amitié franchit rarement les barrières sociales.

EXTRAIT D’UNE INTERVIEW DE Cédric KLAPISCH. L’amitié est un de ses thèmes de prédilection comme dans « Les Poupées Russes ».

«C’est un lien magique, d’autant plus fort lorsqu’il s’agit d’amitiés supranationales. J’ai voulu comprendre comment les gens s’associent malgré leurs différences. Un ami, c’est à la fois quelqu’un d’autre et quelqu’un de proche de nous, avec qui se produit une alchimie, se construit une proximité que l’on a parfois du mal à expliquer. Notre époque est plus favorable à la découverte de l’autre car on a moins de préjugés, on accepte davantage les différences. Avec Internet, on rencontre des gens loin de chez soi… Il a peut-être fallu le cocooning des années 1980-1990 pour parvenir à vivre des choses en commun tout en respectant les individus dans leurs différences. On a beaucoup parlé des années 1970 comme d’une époque d’ouverture, mais c’était plutôt une période doctrinaire, pas si tolérante que ça. Aujourd’hui, la colocation ressemble à une communauté réussie, où les individualités peuvent s’exprimer.»

Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme ; mais pour la maintenir, il y faut peut-être le concours d'une petite antipathie physique. Friedrich Nietzsche

BISOUS À TOUTES