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C'est au cours de ce troisième mois de grossesse que l'embryon devient f?tus et que l'appareil génital commence à se former. L'autre grand évènement est que le f?tus commence à bouger, même si c'est encore peu perceptible ! Bien engagée dans cette nouvelle vie, vous prenez les résolutions qui correspondent à une vie saine et tranquille.
Amniocentèse
En cas d'anomalie, le médecin propose une amniocentèse (remboursée par la sécurité sociale), qui consiste à prélever du liquide amniotique. Les cellules du f?tus ainsi recueillies sont mises en culture. Trois semaines plus tard, certaines anomalies peuvent être détectées, notamment chromosomiques ou héréditaires. Cet examen permet aussi de déterminer le sexe afin de rechercher des maladies spécifiques au sexe. Ce prélèvement inquiète les femmes mais réalisé sous contrôle échographique, il est sans danger pour le f?tus. En revanche, il est vrai qu'il augmente le risque de fausse couche, évalué à 1 ou 2%.
Choix de la maternité
Dans quelle maternité allez-vous accoucher ? Publique ou privée ? Le premier critère est la sécurité. Le nombre d'accouchements réalisés dans une maternité est un bon indicateur de sécurité (1.500 naissances par an, c'est bien. En dessous de 500 c'est insuffisant pour que la maternité dispose de l'équipement lourd et des spécialistes requis).
Le coût est aussi important. La prise en charge par la sécurité sociale est de 100% dans les centres hospitaliers publics et les cliniques conventionnées. Elle est de 80% si la clinique est agréée, le reste pouvant être remboursé intégralement ou partiellement par les assurances complémentaires. En revanche, en clinique non agréée, l'assurance maladie ne rembourse rien.
Pour être sûre d'avoir une place dans la maternité de votre choix, ne tardez pas à vous inscrire et à vous renseigner sur les frais qui resteront à votre charge (consultez aussi au préalable votre assurance complémentaire) !
C'est au cours du 2e mois de grossesse qu'a lieu la première échographie. Cette première image de l'enfant est toujours chargée d'une émotion intense et fait passer du rêve à la réalité. Quelles sont les grandes étapes de ce 2e mois de grossesse ? Transformation du corps, premiers maux de la grossesse, date d'accouchement, choix de son gynécologue accoucheur, etc.
Adaptation du corps lors du 2e mois de grossesse
Le corps se transforme progressivement et s'adapte. Ainsi, le volume total de sang s'accroît et sa composition change. Le débit cardiaque s'accélère, la tension artérielle diminue et le rythme respiratoire est gêné, provoquant facilement des essoufflements. Devant filtrer davantage de sang durant la grossesse, les reins travaillent plus, ce qui se traduit par des mictions plus fréquentes. Ce dernier signe est également la conséquence d'une modification importante de l'utérus, donnant une impression de ballonnement. Les seins se transforment également rapidement (gonflés, tendus, voire douloureux). C'est ainsi que dès que nécessaire, il faut changer de taille de soutien-gorge et le porter la nuit le cas échéant.
Nausées et autres maux de la grossesse
Plus ou moins gênants et rarement graves, les troubles qui accompagnent le début de la grossesse sont le plus souvent révélateurs de cet état : nausées, vomissements, constipation, mais aussi bouffées de chaleurs, envie fréquente d'uriner, seins douloureux, brûlures d'estomac, maux de tête, salivation excessive, évanouissement, saignement de nez, démangeaisons ou encore intolérance aux lentilles de contact. Toutes ces manifestations du début de la grossesse s'expliquent et doivent être prises en charge au cas par cas de manière simple : modification de certaines habitudes alimentaires contre la constipation, les nausées et les brûlures d'estomac, paracétamol contre les maux de tête (attention, jamais d'aspirine pendant la grossesse), etc. Mais parfois il faut prendre son mal en patience
La grossesse est la plus belle aventure de la vie. L'annonce d'une grossesse est un moment très intense : ça y est, dans 9 mois, vous serez maman ! Quelles sont les grandes étapes du premier mois de grossesse ? Test de grossesse, test sanguin de confirmation de grossesse, première visite chez le médecin et premiers symptômes.
Les tests de grossesse
Les tests, vendus en pharmacie sans ordonnance, reposent sur la mise en évidence d'une hormone, la gonadotrophine chorionique (HGC), qui n'est présente que chez la femme enceinte. Elle est sécrétée au tout début du développement embryonnaire et est à l'origine du placenta. La HCG augmentant progressivement au cours des six premières semaines de grossesse, il est nécessaire d'attendre au moins une dizaine de jours après la fécondation pour faire le test, soit deux ou trois jours après la date présumée des règles.
À savoir : le réactif du test est à placer sous le jet urinaire. Quelques minutes (5 à 30 minutes) plus tard, un point ou une bande de couleur (selon le type de test) indique le résultat.
Le prix moyen varie de 11 à 18 euros.
Confirmation de grossesse : le test sanguin
Prudence, un test positif n'est pas la certitude absolue d'une grossesse. Il est donc nécessaire de la confirmer par un dosage sanguin de HCG en laboratoire. Remboursé par la sécurité sociale sur prescription, il permet cette fois de doser précisément la quantité d'hormone.
Pourquoi faire ces tests ?
Pour deux raisons principales. Se savoir enceinte permet de déterminer le plus exactement possible le début de la grossesse pour programmer les examens de surveillance et fixer la date d'accouchement. Ensuite, le savoir le plus tôt possible permet d'éviter les imprudences (activités et expositions à risque, alcool, tabac, alimentation, médicaments?) car c'est durant les premiers mois que la grossesse et le futur bébé sont les plus fragiles.
Première visite médicale
Le médecin procède à un bilan médical et gynécologique poussé (auscultation cardiaque et pulmonaire, vertèbres, ?dèmes, tension artérielle, poids, palpation des seins, état du vagin, du col de l'utérus, etc.). Il interroge également sur le passé médical, personnel et familial (opérations chirurgicales, allergies, transfusions, médicaments?), les antécédents gynécologiques (grossesses antérieures et leur déroulement, fausse couche?) et plus généraux (tuberculose, maladies cardiaques, rénales), et les antécédents héréditaires et familiaux.
Une analyse de sang est prescrite afin notamment de confirmer le groupe sanguin et le facteur Rhésus (détermination du risque d'incompatibilité entre la mère et l'enfant), et de déterminer le profil immunitaire de la future mère vis-à-vis de maladies pouvant se révéler graves pour le bébé. Il est par exemple impératif de savoir si vous êtes immunisée contre la rubéole et la toxoplasmose, mais aussi contre certains virus tels que les hépatites A, B et C, la syphilis et le virus du sida. Le cas échéant des mesures préventives devront être prises (adaptation alimentaire, traitement, vaccination, stratégie d'évitement?). Certains tests sont obligatoires (syphilis par exemple), tandis que d'autres sont fortement recommandés (Sida).
A savoir : l'idéal pour cette première consultation se situe 6 à 8 semaines après le retard desregle
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Plusieurs des affections thyroïdiennes qui surviennent durant la grossesse sont de nature auto-immune. Nous voulons dire par là que le corps développe des anticorps qui s'attaquent aux cellules thyroïdiennes, ce qui affecte la manière dont fonctionne la glande thyroïde. Les anticorps qui endommagent les cellules thyroïdiennes peuvent causer une thyroïdite lymphocytaire, inflammation de la thyroïde connue sous le nom de thyroïdite chronique de Hashimoto. Ces anticorps dommageables peuvent réduire la fonction de la thyroïde et entraîner l'hypothyroïdie. Ï l'inverse, l'organisme peut produire des anticorps contre le tissu thyroïdien qui stimulent la fonction des cellules thyroïdiennes. Il en résulte une fonction excessive de la thyroïde, c'est-à- dire l'hyperthyroïdie (maladie de Graves).
La thyroïdite post-partum est un problème qui n'a été découvert que récemment et qui recouvre un large spectre d'anomalies thyroïdiennes allant de l'hypothyroïdie à l'hyperthyroïdie. Cette condition, qui tend à survenir immédiatement après une grossesse, résulte de la production d'anticorps qui endommagent le tissu thyroïdien, libérant passivement les hormones thyroïdiennes dans le sang et entraînant ainsi l'hyperthyroïdie. Durant la phase de rétablissement, les niveaux d'hormones thyroïdiennes peuvent baisser et produire une insuffisance thyroïdienne temporaire ou permanente. Comme cette condition est courante Ï elle survient dans 8 % à 10 % de toutes les femmes après l'accouchement Ï il est recommandé d'effectuer en post- partum un test de la thyroïde chez toutes les femmes. (Pour une revue complète de la thyroïdite post-partum, lire The Bridge, Vol. 3, No 3, automne 1988.)
Les nodules thyroïdiens, les goitres et autres problèmes thyroïdiens sont parfois dépistés pour la première fois lors d'une grossesse, mais sont moins communs.
MALADIES THYROÏDIENNES ET FÉCONDITÉ
L'hypothyroïdie peut être associée à une fréquence accrue des menstruations chez les patientes ayant une insuffisance thyroïdienne légère ou modérée, ou une absence de menstruation (aménorrhée) dans les cas graves d'hypothyroïdie. Il peut y avoir des problèmes d'ovulation et de conception dus à l'hypothyroïdie elle-même ou associés à d'autres changements hormonaux. Par exemple, chez certaines patientes atteintes d'hypothyroïdie grave, l'hypophyse produit une quantité accrue d'une hormone connue sous le nom de prolactine. L'augmentation de la sécrétion de prolactine peut interrompre le cycle menstruel normal. Il est très rare que des problèmes auto-immuns ovariens coexistent avec l'hypothyroïdie et que des anticorps destructeurs s'attaquent au tissu ovarien. L'hyperthyroïdie peut elle aussi être associée à des menstruations irrégulières ou absentes et, souvent, à l'infertilité. La possibilité de maladie thyroïdienne doit être prise en considération lorsqu'une patiente fait l'objet d'une investigation pour des problèmes menstruels ou de stérilité. Heureusement, une fois traitées adéquatement, ni l'hypothyroïdie, ni l'hyperthyroïdie n'ont d'effet important sur la fécondité.
PLANIFICATION DE LA GROSSESSE ET MALADIES THYROÏDIENNES
Hypothyroïdie - Dans le cas de l'hypothyroïdie, le diagnostic et le traitement sont très simples. Nous recommandons que l'hormonothérapie thyroïdienne substitutive soit évaluée afin de s'assurer qu'elle est adéquate en faisant subir à la patiente des tests de fonction thyroïdienne (mesure du niveau d'hormone thyréotrope (TSH), avant d'entreprendre une grossesse, afin de minimiser tout risque pour la mère ou le bébé au cours d'une hypothyroïdie pendant la grossesse.
Hyperthyroïdie - Le dépistage et le contrôle de l'hyperthyroïdie chez la jeune femme sont des problèmes un peu plus complexes. Tout d'abord, la scintigraphie thyroïdienne à l'iode radioactif, utilisée pour le diagnostic de l'hyperthyroïdie, de même que le traitement à l'iode radioactif ne devraient jamais être utilisés avant qu'on soit certain que la patiente n'est pas enceinte. Pour ce qui est du traitement, les médecins peuvent recommander soit une médication antithyroïdienne, soit l'iode radioactif chez la femme en âge d'avoir des enfants. Dans les deux cas, il est essentiel de contrôler l'état de l'hyperthyroïdie de la femme avant qu'elle ne devienne enceinte, ce qui prend habituellement de trois à six mois. Certains médecins recommandent un traitement aux médicaments antithyroïdiens sur une période allant de un an à deux ans, en espérant une rémission de la thyréotoxicose. Entre-temps, des mesures efficaces de contrôle des naissances doivent être utilisées avant d'empêcher la grossesse. (Nous discuterons ci-après des inquiétudes soulevées par la perspective de continuer à prendre des médicaments antithyroïdiens pendant la grossesse.) D'autres médecins préfèrent utiliser l'iode radioactif pour traiter les femmes qui envisagent de devenir enceintes, étant donné qu'une guérison complète de l'hyperthyroïdie est assurée. Bien entendu, si l'hypothyroïdie survient après un traitement à l'iode radioactif, un traitement par l'hormone thyroïdienne s'impose.
LA FONCTION THYROÏDIENNE DURANT LA GROSSESSE
La fonction de la glande thyroïde est normale durant la grossesse, bien que certaines femmes enceintes montrent souvent des symptômes et signes qui s'apparentent à l'hyperthyroïdie, comme un rythme cardiaque rapide ou des palpitations, une transpiration excessive et l'intolérance à la chaleur. La vitesse du métabolisme est également accélérée durant la grossesse. Il n'est donc pas étonnant qu'on recherche souvent l'existence d'une hyperthyroïdie même si, en réalité, elle n'est présente que dans un seul cas sur 1 000 grossesses. La glande thyroïde, même normale, peut augmenter de volume durant la grossesse, mais la présence d'une augmentation, même modeste, de la glande peut révéler l'existence d'un problème thyroïdien sous-jacent qui doit être examiné. Les taux sériques de thyroxine (T4) et de triiodothyronine (T3) totales augmentent pendant la grossesse à cause du niveau élevé d'estrogènes qui, à leur tour, augmentent les concentrations de protéines fixatrices d'hormones thyroïdiennes. Bien que ce fait rende plus difficile l'interprétation des fonctions de la thyroïde, la production d'hormones thyroïdiennes est normale chez la femme enceinte.
La glande thyroïde du bébé commence à fonctionner entre la dixième et la douzième semaine de gestation. Les hormones thyroïdiennes sont importantes pour le développement du système nerveux du foetus et proviennent probablement de la sécrétion de la glande thyroïde du bébé aussi bien que des petites quantités d'hormone thyroïdienne de la mère qui traversent le placenta. L'iode contenu dans le régime alimentaire de la mère traverse facilement le placenta et est utilisé par la glande thyroïde du foetus pour produire l'hormone thyroïdienne. Une carence en iode peut causer l'hypothyroïdie ou l'arriération mentale (crétinisme) chez le nouveau-né et constitue un problème mondial majeur dans les pays sous-développés. Étant donné qu'il y a surabondance d'iode dans le régime alimentaire nord-américain, les dérèglements causés par un manque d'iode dans l'alimentation n'existent pas ici.
MALADIE THYROÏDIENNE DE LA MÈRE PENDANT LA GROSSESSE
Hypothyroïdie - Si le médecin traitant soupçonne qu'une patiente enceinte est atteinte d'hypothyroïdie, il peut effectuer une analyse sanguine TSH. Tout comme chez les femmes qui ne sont pas enceintes, la TSH augmentera s'il y a hypothyroïdie. Si la femme suit déjà un traitement à la thyroxine lorsqu'elle devient enceinte, elle doit continuer à prendre ce médicament durant sa grossesse. La thyroxine ne présente aucun danger et est bien absorbée durant la grossesse. Bien qu'aucun changement de dosage ne soit parfois nécessaire, plusieurs femmes ont besoin d'une dose un peu plus élevée lorsqu'elles sont enceintes. En général, les médecins surveillent le niveau de la TSH afin de détecter toute hypothyroïdie, même légère, et augmentent au besoin la dose de thyroxine.
Hyperthyroïdie - La thyréotoxicose (hyperthyroïdie) qui survient durant la grossesse, le plus souvent due à la maladie de Graves, présente un défi pour le diagnostic aussi bien que pour le traitement en raison de considérations particulières concernant le foetus et la mère. En effet, le risque d'avortement et de naissance d'un mort-né est accru si la thyréotoxicose n'est pas traitée, et le risque général pour la mère et l'enfant augmente encore si la maladie persiste ou si elle n'est découverte que tard au cours de la grossesse. Certains signes physiques spécifiques, tels que saillie des yeux, glande thyroïdie tuméfiée et réflexes exagérés, suggèrent le diagnostic, qui se confirme par des niveaux sériques très élevés d'hormones thyroïdiennes. Comme nous l''avons noté plus haut, les scintigraphies ou le traitement à l'iode radioactif ne sont jamais effectués au cours d'une grossesse. Toutefois, si une scintigraphie thyroïdienne est effectuée par inadvertance durant une grossesse, il ne faut pas trop s'en inquiéter puisque la quantité de radioactivité reçue par le foetus s'élève à peine au- dessus du niveau du rayonnement de fond ambiant.
En revanche, si un traitement à l'iode radioactif est administré par inadvertance durant la grossesse, cela soulève des inquiétudes quant aux effets des radiations sur le développement du foetus au début de la grossesse. La quantité de radiation peut s'approcher de niveaux qui peuvent être nuisibles et, après avoir reçus les conseils appropriés, certaines patientes peuvent opter pour un avortement thérapeutique. Il reste que nombre de bébés tout à fait normaux sont nés dans ces conditions. Plus tard au cours de la grossesse, l'iode radioactif peut détruire la glande thyroïde du foetus, mais cela n'est probablement pas une raison suffisante pour mettre fin à la grossesse étant donné que le dépistage et le traitement de l'hypothyroïdie peu après l'accouchement assure habituellement la croissance et le développement normal de l'enfant.
Le traitement de choix pour la thyréotoxicose durant la grossesse est une médication antithyroïdienne, soit le propylthio-uracile (PTU) ou le méthimazole, étant donné que l'iode radioactif ne peut être utilisé. Le propylthio-uracile demeure le médicament de choix puisqu'il ne traverse pas le placenta aussi facilement que le méthimazole. Le premier objectif est de maîtriser l'hyperthyroïdie, puis d'utiliser la dose de médicament la plus faible possible qui puisse maintenir les niveaux d'hormone thyroïdienne sérique aux valeurs élevées normales. En procédant de cette façon, il semble y avoir peu de risques pour le bébé. En cas d'allergie légère à l'un de ces médicaments, on peut y substituer l'autre. S'il y a un problème à prendre les comprimés ou si l'allergie est plus grave, on peut alors recourir à la chirurgie pour enlever la plus grande partie de la glande thyroïde. Cela se fait habituellement vers le milieu de la grossesse. Heureusement, cela est rarement nécessaire.
Une atténuation ou une rémission totale de la maladie à l'approche du terme fait partie du cours normal de hyperthyroïdie durant la grossesse. Chez de nombreuses patientes, les médicaments antithyroïdiens peuvent être réduits à de faibles doses ou même discontinués. Pour les patientes qui n'ont pas cette chance, il est important de continuer à contrôler l'hyperthyroïdie tout au long de la grossesse afin d'éviter une thyréotoxicose aigu? (crise thyréotoxique) durant le travail et l'accouchement. Si la crise survient, on administre un traitement additionnel énergique aux inhibiteurs á- adrénergiques, tels que le propranolol (Inderal) et de fortes doses d'iode non radioactif. On déconseille toutefois un traitement prolongé à l'aide de ces agents durant la grossesse, bien que certains médecins utilisent le propanolol lorsque la maladie est d'abord diagnostiquée afin de soulager les symptômes jusqu'à ce que la médication antithyroïdienne commence à agir.
MALADIES THYROÏDIENNES DU FOETUS
Les médicaments antithyroïdiens, l'iode non radioactif et, très rarement, les anticorps thyroïdiens maternels peuvent tous traverser le placenta et causer l'hypothyroïdie chez le foetus. L'iode non radioactif, présent dans certains médicaments y compris quelques médicaments contre la toux, peuvent causer le goitre chez le foetus, rendant ainsi l'accouchement difficile ou causant une obstruction respiratoire. Pour cette raison, on ne doit jamais prendre de médicaments contenant de l'iode pendant la grossesse, sauf en cas de crise thyréotoxique. Malheureusement, il n'existe aucun test sanguin simple pour évaluer la fonction thyroïdienne du bébé dans l'utérus, bien que la mesure des niveaux d'hormone thyroïdienne, ou TSH, dans le liquide amniotique ait déjà été utilisée dans des études de recherche. Une simple radiographie révèle parfois un retard dans le développement osseux du foetus hypothyroïdien, mais cette méthode n'est habituellement pas recommandée. Le dépistage de l'hypothyroïdie néonatale, maintenant effectué systématiquement en Amérique du Nord chez tous les nouveaux-nés, permet de découvrir le besoin d'un traitement précoce à la thyroxine, à court ou à long terme ce qui, d'après les suivis effectués, donne d'excellents résultats à long terme.
La thyréotoxicose (hyperthyroïdie) foetale survient parfois à cause du transfert d'anticorps maternels contre le récepteur à l'hormone thyréotrope (TSH) à travers le placenta. Le plus souvent, la mère est elle-même atteinte d'une hyperthyroïdie qui est traitée par des médicaments antithyroïdiens, lesquels traitent aussi indirectement le bébé en traversant le placenta. Toutefois, il arrive que la thyréotoxicose de la mère soit survenue dans le passé et qu'elle ait été maîtrisée par un traitement à l'iode radioactif ou par l'ablation de sa glande thyroïde. Dans ce cas, la mère a moins de tissu thyroïdien et ne peut être hyperthyroïdienne, même si elle continue d'avoir dans le sang des anticorps contre le récepteur à la TSH. Comme la mère se porte bien, on peut ne pas soupçonner l'existence de thyréotoxicose chez le bébé. Parmi les indices de la présence d'hyperthyroïdie foetale notons : rythme cardiaque constamment au-dessus de la limite normale de 160 pulsations à la minute et présence de niveaux élevés d'anticorps contre le récepteur à la TSH dans le sang de la mère.
Toutes les femmes atteintes de la maladie de Graves ou ayant des antécédents de cette maladie devraient subir des tests visant à déceler la présence d'anticorps contre le récepteur a la TSH vers la fin de la grossesse. Les conséquence d'une thyréotoxicose foetale non traitée comprennent entre autres : faible poids à la naissance, faible volume de la tête, souffrance foetale pendant le travail, insuffisance cardiaque et détresse respiratoire néonatales. L'administration de médicaments antithyroïdiens à la mère durant la grossesse peut traiter le bébé dans ces conditions. Un suivi attentif et un traitement continu sont nécessaires après l'accouchement.
AFFECTIONS THYROÏDIENNES POST PARTUM CHEZ LA MÏRE
Affection thyroïdienne préexistante - Dans le cas d'hypothyroïdie, on continue le traitement aux hormones thyroïdiennes après l'accouchement et on préconise l'allaitement. La quantité d'hormone thyroïdienne qui se retrouve dans le lait maternel est négligeable.
La maladie de Graves (hyperthyroïdie due à une glande thyroïde hyperactive de façon diffuse) est sujette à revenir ou à empirer durant le post-partum. En pareil cas, il faut soit commencer à administrer la médication antithyroïdienne ou en augmenter la dose, ou encore faire prendre de l'iode radioactif à la mère si elle n'allaite pas. Les femmes qui prennent du propylthio-uracile (PTU) peuvent allaiter leur enfant étant donné que peu de ce médicament se retrouve dans le lait maternel. L'allaitement est également possible pour les femmes qui prennent du méthimazole, bien qu'une quantité plus importante de ce médicament soit présente dans le lait maternel. Dans les deux cas, la fonction thyroïdienne du bébé doit être surveillée. Un traitement à l'iode radioactif devrait être définitivement envisagé; cependant, bon nombre de femmes qui préfèrent allaiter doivent en retarder l'échéance étant donné qu'une partie de l'iode radioactif administré à la mère est transmise à son nourrisson à travers son lait. Thyroïdite post-partum - La thyroïdite post-partum peut survenir chez 8 à 10 pour cent des femmes. Ce type de maladie peut aussi apparaître en toute autre période, de même que chez les hommes, et il s'agit probablement d'une affection thyroïdienne auto-immune apparentée à la thyroïdite chronique de Hashimoto. En général, elle comporte une période temporaire d'hyperthyroïdie qui dure de six semaines à trois mois dans le post-partum, et est suivie d'hypothyroïdie entre le troisième et le neuvième mois après l'accouchement. Les femmes à risque comprennent celles ayant des antécédents de thyroïdite post-partum et celles qui présentent des anticorps thyroïdiens dans leur sang et qui ne prennent pas de thyroxine. Habituellement, aucun traitement ou seulement un traitement symptomatique est requis dans la phase hyperthyroïdienne, et un traitement par thyroxine de courte durée, par exemple de six à douze mois, suffit pour la phase hypothyroïdienne. Certaines femmes ne guérissent pas de la phase hypothyroïdienne et, par conséquent, ont besoin d'une hormonothérapie thyroïdienne substitutive de longue durée. Durant les trois premiers mois après l'accouchement, des symptômes de fatigue, de dépression ou de déficit de mémoire ou de concentration sont courants et n'ont souvent aucun rapport avec le niveau d'hormones thyroïdiennes de la femme. Toutefois, après cette période, les femmes porteuses de maladies thyroïdiennes ont davantage de ces symptômes et peuvent se sentir mieux si leur hypothyroïdie est corrigée par un traitement aux hormones thyroïdiennes. (Voir The Bridge, vol. 3, no 3, automne 1988). Toutes les femmes qui éprouvent des troubles émotionnels après une grossesse ne souffrent pas nécessairement de dérèglement thyroïdien. Ainsi, lors d'une étude clinique récente, on n'a trouvé aucune augmentation de l'incidence de dérèglement thyroïdien chez un groupe de femmes souffrant de psychose post-partum. Il est néanmoins raisonnable d'effectuer des tests pour la glande thyroïde (y compris le niveau de TSH dans le sang) chez les femmes qui éprouvent des troubles émotionnels à la suite d'une grossesse.
NODULE THYROÏDIEN SOLITAIRE DURANT LA GROSSESSE
Un nodule thyroïdien est un gonflement isolé de la thyroïde, ordinairement remarqué par la patiente ou détecté par son médecin lors d'un examen de routine. La plupart des nodules sont bénins (sans danger), mais il y a invariablement certaines craintes en raison de la possibilité, même mince, de cancer thyroïdien. Les scintigraphies de la thyroïde sont contre-indiquées pendant la grossesse et, même si une exploration ultrasonique de la thyroïde est sans danger, ce test n'aide généralement pas à exclure la possibilité de cancer. Le meilleur test à effectuer consiste en un ponction-biopsie à l'aiguille afin de déterminer si le nodule est bénin ou malin. Si l'examen de la pièce de biopsie révèle la présence d'un cancer, la chirurgie nécessaire peut être effectuée vers le milieu de la grossesse. Si le nodule est découvert plus tard au cours de la grossesse, l'exploration et le traitement peuvent probablement être reportés jusqu'à la période post-partum.
RÉSUMÉ
En présence d'une maladie thyroïdienne pendant la grossesse, le médecin et la patiente doivent être conscients des problèmes qui surviennent avant et après aussi bien que durant la grossesse même. On doit se préoccuper tout autant du bien-être du bébé que de celui de la mère. Heureusement, la plupart des affections thyroïdiennes peuvent être détectées, les problèmes peuvent être prévus et un traitement efficace est disponible.
Durant sa grossesse, la future maman ressent plus d?émotions mais aussi plus de stress. L?accouchement, l'état de bébé ou le fait de devenir parent provoquent de l?inquiétude dans le couple. Alors, comment gérer le stress de la grossesse ?
Durant sa grossesse, la future maman ressent plus d?émotions mais aussi plus de stress. L?accouchement, l'état de bébé ou le fait de devenir parent provoquent de l?inquiétude dans le couple. Pour vivre unegrossesse sans stress, voici de vrais conseils qui permettront aux futurs parents de bien gérer leurs émotions.
Différencier les vrais besoins des choses banales
Si le choix de la couleur du papier peint de la chambre de bébé est une chose, d?autres sont plus importantes pour l?arrivée de bébé. La future maman doit se pré- occuper des véritables besoins pour la naissance de bébé, et éviter d'avoir du stress pendant la grossesse pour des questions qui passent au second plan.
Faire une liste des priorités : d?abord l?achat de la chambre ou de la poussette ?
Continuer à gérer "à distance" les projets en cours (chambre de bébé, achats, etc.)
Ne pas s?enfermer dans une bulle où le stress est devenu banal. Ainsi, la différenciation entre sujet stressant et sujet de routine se fera plus facilement.
Se détendre par des massages, pédicures et manucures, en écoutant de la musique relaxante.
Pratiquer la méditation : Se poser, réfléchir, et voir les choses à sa manière.
Le futur papa ne peut pas non plus éviter le stress. Il doit cependant éviter de le transmettre à la future maman. En effet, plus les mois avanceront, plus la future maman sera sensible et ressentira différents sentiments. Elle pourra facilement passer du rire aux larmes.
4 conseils pour le futur papa
Voici maintenant quelques conseils pour que le futur papa appréhende au mieux cette grossesse :
Si c?est la première fois qu?il va être papa, penser que quand le petit viendra au monde, lui aussi sera une source d?anxiété et ce, jusqu?à l?âge adulte.
Se préoccuper de la santé de la femme enceinte, rester aux petits soins.
Se divertir, lire ou écouter de la musique, sortir avec des amis, faire du sport.
Se projeter dans le futur : 9 mois sont amplement suffisants.
Une fois que bébé sera là, le future papa et la future maman doivent penser que leur vie ne sera plus jamais la même, elle va être chamboulée. Apprendre à gérer le stress pendant la grossesse est essentiel pour appréhender celui qui apparaitra au moment où bébé poussera son premier cri.
De plus, la maîtrise du stress de la grossesse permettra aux futurs parents de mieux se préparer à affronter toutes les difficultés ensemble. Une bonne communication est nécessaire pour cet avenir à trois.
Vous êtesCancer
Né entre le 22 juin et le 23 juillet
Voici votre horoscope du Mercredi 4 février 2009
VIE PRIVÉE :
Incroyable ! Vous avez la folle envie de donner à votre partenaire ce que vous avez de plus précieux, particulièrement votre indépendance !
VIE QUOTIDIENNE :
Certaines dépenses risquent de grever votre budget. Prenez les devants, calculez au plus juste et gardez-vous une marge de sécurité en attendant des rentrées qui ne sauraient tarder.
* Votre chiffre porte-bonheur : 61
* Votre couleur du jour : beige
* Le meilleur moment dans la journée : 17 h
* Atomes crochus : poissons
Je m’appelle...marlene et je voudrais avoir des conseille pour etre moin stresser car pour ma premierre le stresse ma provoquer des contraction a7mois jais du entrer a l hopitale et y rester1mois je voudrais eviter cela pour mon deuxieme