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Choisir sa vie c'est trouver un équilibre entre l'avoir et l'être
C'est entamer un processus qui nous aide à prendre conscience de notre raison d'être et à évoluer vers elle sans pour autant négliger l'aspect matériel. Nous devons continuer à vouloir que nos désirs et nos rêves se réalisent dans la mesure où les moyens utilisés nous aident à évoluer.
Nous pouvons changer notre modèle du monde pour l'accorder à notre être profond en mettant en œuvre nos ressources intellectuelles, affectives, physiques, artistiques.
"Léon Justor se cherche dans cette Martinique d'après-guerre qui le rejette. Sa laideur et ses habitudes repoussantes en font un paria monstrueux. Malgré tout, il lit une crainte dans ces yeux qui le scrutent. Il croit exister. Pour se maintenir dans ce regard de la répugnance, il s'invente un personnage, «La Po Farine», en s'enduisant d'argile blanche. «Chaque fois qu'il descendait dans un lieu habité, sans aucun doute par un ultime défi, comme s'il avait voulu prouver à la nature qu'il pouvait être encore plus laid qu'elle ne l'avait fait, il se recouvrait d'argile de la tête aux pieds. L'effet était terrifiant.» Il se forge ainsi une épaisse carapace d'homme des bois à serpents et mangoustes. Il se dit préservé de tout, car sous la haute protection du fameux Saint Michel, terrassant le Dragon. Mais, la découverte d'une petite chabine aux yeux verts, abandonnée dans les bois, fait craquer cette carapace. Sandrine, dès lors, illuminera sa vie. Pour elle, «La Po Farine» se fera Léon Justor, respectable dans son commerce, son foyer et son instruction.
Dans PARIS, IL FAUT QUE TU SACHES :
Les gens aiment aussi :
Il n’est ni blanc, ni noir. Pour Vigipirate c’est un terroriste potentiel, et il doit sans cesse prouver son identité. Âgé de vingt-six ans, surdiplômé, il est au chômage. « La crise n’explique pas tout » se dit-il.
Elle est blanche, elle est Juive. Âgée de vingt six ans, surdiplômée, elle est au chômage. Main dans la main, très en colère, Aline et Thierry affrontent Paris.
Tony Delsham, une nouvelle fois, ébranle nos certitudes et nous convie à un voyage au plus profond de nous-mêmes. Un jeune homme et une jeune fille, issus de la souffrance nègre et de la souffrance juive, nous ballottent dans l’espace et dans le temps. « La joue tendue du Messie explose sous les balles, celle du Prophète se désagrège sous les bombes et les missiles. Qui aura le courage, aux yeux de l’histoire, de dire : Cela suffit, moi j’arrête ! La famille et les enfants n’en peuvent plus, et toi ? Qui aura le courage de constater que Dieu, dans ses différentes expressions : Chrétienne, Judaïque, Islamique, Bouddhiste, hindouiste, parle plusieurs langues et ne peut approuver ce qui se passe sur terre ? » demande Thierry l’Antillais.
Dans ce livre où se mêlent érotisme et amour, Identité et Histoire, j'ai pu ressentir l'âme Antillaise, comprendre certaines choses que même ent tant que métropolitaine non raciste je n'arrivais pas à saisir.
De lire ces livres en martinique où je réside depuis cinq ans en a augmenté toute la force et la puissance.
Tony DELSHAM se veut dans le présent et tourné vers l'avenir. Il nous aide à comprendre pourquoi tant d'Antillais ont du mal à s'extraire de leur sombre passé.
Lorsque les premiers beaux jours arrivent, que la terre s'éveille et reverdit, que la tiédeur parfumée de l'air nous caresse la peau, entre dans la poitrine, semble pénétrer au cœur lui-même, il nous vient des désirs vagues de bonheurs indéfinis, des envies de courir, d'aller au hasard, de chercher aventure, de boire du printemps.
L'hiver ayant été fort dur l'an dernier, ce besoin d'épanouissement fut, au mois de mai, comme une ivresse qui m'envahit, une poussée de sève débordante.
Or, en m'éveillant un matin, j'aperçus par ma fenêtre, au-dessus des maisons voisines, la grande nappe bleue du ciel tout enflammée de soleil. Les serins accrochés aux fenêtres s'égosillaient; les bonnes chantaient à tous les étages; une rumeur gaie montait de la rue; et je sortis, l'esprit en fête, pour aller je ne sais où.
Les gens qu'on rencontrait souriaient; un souffle de bonheur flottait partout dans la lumière chaude du printemps revenu. On eût dit qu'il y avait sur les villes une brise d'amour répandue; et les jeunes femmes qui passaient en toilette du matin, portant dans les yeux comme une tendresse cachée et une grâce plus molle dans la démarche, m'emplissaient le cœur de trouble.
Sans savoir comment, sans savoir pourquoi, j'arrivai au bord de la Seine. Des bateaux à vapeur filaient vers Suresnes, et il me vint soudain une envie démesurée de courir à travers les bois.
Le pont de la Mouche était couvert de passagers, car le premier soleil vous tire, malgré vous, du logis, et tout le monde remue, va, vient, cause avec le voisin.
C'était une voisine que j'avais : une petite ouvrière, sans doute, avec une grâce toute parisienne, une mignonne tête blonde sous de cheveux bouclés aux tempes; cheveux qui semblaient une lumière frisée, descendaient à l'oreille, couraient jusqu'à la nuque, dansaient au vent, puis devenaient, plus bas, un duvet si fin, si léger, si blond, qu'on le voyait à peine, mais qu'on éprouvait une irrésistible envie de mettre là une foule de baisers.
Sous l'insistance de mon regard, elle tourna la tête vers moi, puis baissa brusquement les yeux, tandis qu'un pli léger, comme un sourire prêt à naître, enfonçant un peu le coin de sa bouche, faisait apparaître aussi là ce fin duvet soyeux et pâle que le soleil dorait un peu. La rivière calme s'élargissait. Une paix chaude planait dans l'atmosphère, et un murmure de vie semblait emplir l'espace. Ma voisine releva les yeux, et, cette fois, comme je la regardais toujours, elle sourit décidément. Elle était charmante ainsi, et dans son regard fuyant mille choses m'apparurent, mille choses ignorées jusqu'ici. J'y vis des profondeurs inconnues, tout le charme des tendresses, toute la poésie que nous rêvons, tout le bonheur que nous cherchons sans fin. Et j'avais un désir fou d'ouvrir les bras, de l'emporter quelque part pour lui murmurer à l'oreille la suave musique des paroles d'amour.
J'allais ouvrir la bouche et l'aborder, quand quelqu'un me toucha l'épaule. Je me retournai, surpris, et j'aperçus un homme d'aspect ordinaire, ni jeune ni vieux, qui me regardait d'un air triste.
"Je voudrais vous parler", dit-il.
Je fis une grimace qu'il vit sans doute, car il ajouta :
" C'est important. "
Je me levai et le suivis à l'autre bout du bateau :
" Monsieur, reprit-il, quand l'hiver approche avec les froids, la pluie et la neige, votre médecin vous dit chaque jour : " Tenez-vous les pieds bien chauds, gardez-vous des refroidissements, des rhumes, des bronchites, des pleurésies. " Alors vous prenez mille précautions, vous portez de la flanelle, des pardessus épais, des gros souliers, ce qui ne vous empêche pas toujours de passer deux mois au lit. Mais quand revient le printemps avec ses feuilles et ses fleurs, ses brises chaudes et amollissantes, ses exhalaisons des champs qui vous apportent des troubles vagues, des attendrissements sans cause, il n'est personne qui vienne vous dire : "Monsieur, prenez garde à l'amour ! Il est embusqué partout; il vous guette à tous les coins; toutes ses ruses sont tendues, toutes ses armes aiguisées, toutes ses perfidies préparées ! Prenez garde à l'amour !... Prenez garde à l'amour ! Il est plus dangereux que le rhume, la bronchite et la pleurésie ! Il ne pardonne pas, et fait commettre à tout le monde des bêtises irréparables. " Oui, monsieur, je dis que, chaque année, le gouvernement devrait faire mettre sur les murs de grandes affiches avec ces mots: " Retour du printemps. Citoyens français, prenez garde à l'amour "; de même qu'on écrit sur la porte des maisons : " Prenez garde à la peinture ! " Eh bien, puisque le gouvernement ne le fait pas, moi je le remplace, et je vous dis : " Prenez garde à l'amour; il est en train de vous pincer, et j'ai le devoir de vous prévenir comme on prévient, en Russie, un passant dont le nez gèle. "
Je demeurai stupéfait devant cet étrange particulier, et, prenant un air digne : "Enfin, monsieur, vous me paraissez vous mêler de ce qui ne vous regarde guère."
Il fit un mouvement brusque, et répondit : " Oh! Monsieur ! Monsieur ! Si je m'aperçois qu'un homme va se noyer dans un endroit dangereux, il faut donc le laisser périr ? Tenez, écoutez mon histoire, et vous comprendrez pourquoi j'ose vous parler ainsi.
"C'était l'an dernier, à pareille époque. Je dois vous dire, d'abord, monsieur, que je suis employé au ministère de la Marine, où nos chefs, les commissaires, prennent au sérieux leurs galons d'officiers plumitifs pour nous traiter comme des gabiers. - Ah! si tous les chefs étaient civils - mais je passe. - Donc j'apercevais de mon bureau un petit bout de ciel tout bleu où volaient des hirondelles; et il me venait des envies de danser au milieu de mes cartons noirs.
"Mon désir de liberté grandit tellement, que, malgré ma répugnance, j'allai trouver mon singe. C'était un petit grincheux toujours en colère. Je me dis malade. Il me regarda dans le nez et cria : " Je n'en crois rien, monsieur. Enfin, allez-vous-en ! Pensez-vous qu'un bureau peut marcher avec des employés pareils ? "
"Mais je filai, je gagnai la Seine. Il faisait un temps comme aujourd'hui; et je pris la Mouche pour faire un tour à Saint-Cloud.
"Ah! Monsieur! Comme mon chef aurait dû m'en refuser la permission!
"Il me sembla que je me dilatais sous le soleil. J'aimais tout, le bateau, la rivière, les arbres, les maisons, mes voisins, tout. J'avais envie d'embrasser quelque chose, n'importe quoi : c'était l'amour qui préparait son piège.
"Tout à coup, au Trocadéro, une jeune fille monta avec un petit paquet à la main, et elle s'assit en face de moi.
"Elle était jolie, oui, monsieur; mais c'est étonnant comme les femmes vous semblent mieux quand il fait beau, au premier printemps : elles ont un capiteux, un charme, un je ne sais quoi tout particulier. C'est absolument comme du vin qu'on boit après le fromage.
"Je la regardais, et elle aussi elle me regardait - mais seulement de temps en temps, comme la vôtre tout à l'heure. Enfin, à force de nous considérer, il me sembla que nous nous connaissions assez pour entamer conversation et je lui parlai. Elle répondit. Elle était gentille comme tout, décidément. Elle me grisait, mon cher monsieur!
"A Saint-Cloud, elle descendit- je la suivis. - Elle allait livrer une commande. Quand elle reparut, le bateau venait de partir. Je me mis à marcher à côté d'elle, et la douceur de l'air nous arrachait des soupirs à tous les deux.
" - Il ferait bien bon dans les bois ", lui dis-je.
" Elle répondit : "Ah! Oui!
" - Si nous allions y faire un tour, voulez-vous, mademoiselle? "
"Elle me guetta en dessous d'un coup d'œil rapide comme pour bien apprécier ce que je valais, puis, après avoir hésité quelque temps, elle accepta. Et nous voilà côte à côte au milieu des arbres. Sous le feuillage un peu grêle encore, l'herbe, haute, drue, d'un vert luisant, comme vernie, était inondée de soleil et pleine de petites bêtes qui s'aiment aussi. On entendait partout des chants d'oiseaux. Alors ma compagne se mit à courir en gambadant, enivrée d'air et d'effluves champêtres. Et moi je courais derrière en sautant comme elle. Est-on bête, monsieur, par moments!
"Puis elle chanta éperdument mille choses, des airs d'opéra, la chanson de Musette ! La chanson de Musette! Comme elle me sembla poétique alors ! ... Je pleurais presque. Oh! ce sont toutes ces balivernes-là qui nous troublent la tête; ne prenez jamais, croyez-moi, une femme qui chante à la campagne, surtout si elle chante la chanson de Musette !
" Elle fut bientôt fatiguée et s'assit sur un talus vert. Moi, je me mis à ses pieds, et je lui saisis les mains, ses petites mains poivrées de coups d'aiguille; et cela m'attendrit. Je me disais : " Voici les saintes marques du travail. " Oh! Monsieur, monsieur, savez-vous ce qu'elles signifient, les saintes marques du travail ? Elles veulent dire les commérages de l'atelier, les polissonneries chuchotées, l'esprit souillé par toutes les ordures racontées, la chasteté perdue, toute la sottise des bavardages, toute l'étroitesse des idées propres aux femmes du commun, installées souverainement dans celle qui porte au bout des doigts les saintes marques du travail.
"Puis nous nous sommes regardés dans les yeux longuement.
"Oh! Cet œil de la femme, quelle puissance il a ! Comme il trouble, envahit, possède, domine, Comme il semble profond, plein de promesses, d'infini ! On appelle cela se regarder dans l'âme ! Oh ! Monsieur, quelle blague ! Si l'on y voyait, dans l'âme, on serait plus sage, allez.
"Enfin, j'étais emballé, fou. Je voulus la prendre dans mes bras. Elle me dit : " A bas les pattes! "
"Alors je m'agenouillai près d'elle, j'ouvris mon cœur ; je versai sur ses genoux toutes les tendresses qui m'étouffaient. Elle parut étonnée de mon changement d'allure, et me considéra d'un regard oblique comme si elle se fût dit : " Ah! C’est comme ça qu'on joue de toi, bon bon ; et bien : nous allons voir. "
"En amour, monsieur, nous sommes toujours des naïfs, et les femmes des commerçantes.
"J'aurais pu la posséder sans doute; j'ai compris plus tard ma sottise, mais ce que je cherchais, moi, ce n'était pas un corps; c'était de la tendresse, de l'idéal, j'ai fait du sentiment quand j'aurais dû mieux employer mon temps.
"Dès qu'elle en eut assez de mes déclarations, elle se leva ; et nous revînmes à Saint-Cloud. Je ne la quittai qu'à Paris. Elle avait l'air si triste depuis notre retour que je l'interrogeai. Elle répondit : "Je pense que voilà des journées comme on n'en a pas beaucoup dans sa vie. " Mon cœur battait à me défoncer la poitrine.
" Je la revis le dimanche suivant, et encore le dimanche après, et tous les autres dimanches. Je l'emmenai à Bougival, Saint-Germain, Maisons-Laffitte, Poissy ; partout où se déroulent les amours de banlieue.
"La petite coquine, à son tour, me " la faisait à la passion. "
"Je perdis enfin tout à fait la tête, et, trois mois après, je l'épousai.
"Que voulez-vous, monsieur, on est employé, seul, sans famille, sans conseils ! On se dit que la vie serait douce avec une femme ! Et on l'épouse, cette femme !
"Alors elle vous injurie du matin au soir, ne comprend rien, ne sait rien, jacasse sans fin, chante à tue-tête la chanson de Musette (oh! la chanson de Musette, quelle scie !), se bat avec le charbonnier, raconte à la concierge les intimités de son ménage, confie à la bonne du voisin tous les secrets de l'alcôve, débine son mari chez les fournisseurs, et a la tête farcie d'histoires si stupides, de croyances si idiotes, d'opinions si grotesques, de préjugés si prodigieux, que je pleure de découragement, monsieur, toutes les fois que je cause avec elle. "
Il se tut, un peu essoufflé et très ému. Je le regardais, pris de pitié pour ce pauvre diable naïf, et j'allais lui répondre quelque chose, quand le bateau s'arrêta. On arrivait à Saint-Cloud.
La petite femme qui m'avait troublé se leva pour descendre. Elle passa près de moi en me jetant un coup d'œil de côté avec un sourire furtif, un de ces sourires qui vous affolent ; puis elle sauta sur le ponton. Je m'élançai pour la suivre, mais mon voisin me saisit par la manche. Je me dégageai d'un mouvement brusque; il m'empoigna par les pans de ma redingote, et il me tirait en arrière en répétant : "Vous n'irez pas ! Vous n'irez pas ! " D’une voix si haute, que tout le monde se retourna.
Un rire courut autour de nous, et je demeurai immobile, furieux, mais sans audace devant le ridicule et le scandale.
Et le bateau repartit.
La petite femme, restée sur le ponton, me regardait m'éloigner d'un air désappointé, tandis que mon persécuteur me soufflait dans l'oreille en se frottant les mains :
" Je vous ai rendu là un rude service, allez. "
Julie a fait une réflexion à Sophie et depuis Sophie ressasse
Bertrand vient de perdre son boulot et repasse sans arrêt le film dans sa tête et n'arrive plus à se projeter dans l'avenir la déprime le guette
Corinne a perdu une amie d'enfance il y a longtemps mais rien que de penser à elle toute l'émotion jaillit et la submerge impossible pour elle d'en parler sans s'effondrer
Trois exemples au degré de gravité différent mais dont le processus est le même : c'est comme un arrêt sur image, l'émotionnel est en dessous du niveau de la mer et impossible de refaire surface.
C'est comme s'il n'y avait pas d'avant et pas d'après Le point mort ; alors comment ré-enclencher la première
Comment changer la perception de ce que je vis, comment adapter mon comportement à la situation que je vis ?
Julie, Bertrand et Corinne aimeraient bien que ça change ça oui mais voilà la volonté ne suffit pas et malgré leurs efforts ils ne parviennent pas à en sortir.
Comment les aider à retrouver une vision positive et active
En PNl il existe plusieurs outils pour mettre à distance le passé et amorcer un changement positif :
la désactivation d'ancre
La dissociation simple ou double
recadrage de sens ou de contenu
changement d'histoire etc ....
Tous ces outils ont un protocole à respecter et nécessitent d'être sous la conduite d'un coach PNL ou d'un thérapeute PNL (suivant la problématique)
Néanmoins Il en existe deux faciles d'accès :
Les sous modalités :
En travaillant sur les images intérieures ou les commentaires : rendre floue une image, ou la mettre en noir et blanc ; changer la voix interne ou diminuer le volume … ces simples variations se révèlent d'une grande efficacité pour modifier une émotion autrefois bloquante.
Le SWISH : c'est une technique qui a pour but de modifier les représentations internes de façon à remplacer le ressenti désagréable par une sensation aidante
Le swish permet de remplacer une image mentale gênante par une autre image positive, bien sûr. Par un scénario de recouvrement rapide et répété de l'image difficile par l'image positive.
Quand je me vois sur cette photo , je me dis que je devais être à une époque de forte affirmation de soi
Prise lors du mariage de ma sœur, je devais être dans ma trentaine florissante.
Je me sentais bien dans ma trentaine
Notez l’explosion des couleurs, les petits perroquets aux oreilles, le vrai faux sac Dior acheté en Andorre (il y a prescription votre honneur). Tout est fashion de la coiffure tendance (de l’époque lol) à l’ensemble chacok et aux petites chaussures à nœud assorties.
Cela vous fait sourire et c’est le but
Voici un petit test si vous voulez savoir où vous vous situez sur l’échelle de Rathus
L'échelle d'affirmation de soi Echelle d’affirmation de soi de Rathus :
L’échelle de RATHUS, créée en 1973, est un instrument qui permet de mesurer le degré d’affirmation de soi.
Voici les items :
1*. La plupart des gens me semblent être plus agressifs et défendre mieux leurs droit que moi.
2*. Il m’est arrivé d’hésiter par timidité au moment de donner ou d’accepter un rendez-vous.
3. Quand la nourriture dans un restaurant ne me satisfait pas, je m’en plains au serveur ou à la serveuse.
4*. Je fais attention à ne pas heurter le sentiment des autres, même lorsque l’on m’a blessé(e).
5*. Si un vendeur s’est donné beaucoup de mal à me montrer une marchandise qui ne me convient pas parfaitement, j’ai un moment difficile lorsque je dois dire “non”.
6. Lorsqu’on me demande de faire quelque chose, j’insiste pour en savoir la raison.
7. Il y a des moments ou je cherche une bonne et vigoureuse discussion.
8. Je me bats pour arriver aussi bien que les autres dans ma profession.
9*. A vrai dire, les gens tirent souvent profit de moi.
10. J’ai du plaisir à entreprendre des conversations avec de nouvelles connaissances ou des étrangers.
11*. Souvent je ne sais rien dire à des personnes séduisantes du sexe opposé.
12*. J’hésiterais à téléphoner à un grand établissement de commerce ou à une administration.
13*. Je préfèrerais poser ma candidature pour un autre travail par lettre plutôt que par un entretien personnel.
14*. Je trouve embarrassant de renvoyer une marchandise.
15*. Si un parent proche et respecté est en train de m’ennuyer, j’étoufferai mes sentiments plutôt que d’exprimer cette gêne.
16*. Il m’est arrivé de ne pas poser des questions par peur de paraitre stupide.
17*. Pendant une discussion serrée, j’ai souvent peur d’être bouleversé(e) au point de tremble de tout mon corps.
18. Si un conférencier réputé et respecté dit quelque chose que je pense inexact, j’aimerais que le public entende aussi mon point de vue.
19*. J’évite de discuter les prix avec les représentants et les vendeurs.
20. Lorsque j’ai fait quelque chose d’important et de valable, je m’arrange pour le faire savoir des autres.
21. Je suis ouvert et franc au sujet de mes sentiments.
22. Si quelqu’un a répandu des histoires fausses et de mauvais gout à mon sujet, je le vois aussi vite que possible pour une explication.
23*. J’ai souvent un moment difficile lorsque je dois dire “non”.
24*. J’ai tendance à contenir des émotions plutôt que de faire une scène.
25. Je me plains lorsque le service est mal fait dans un restaurant ou ailleurs.
26*. Souvent je ne sais pas quoi dire lorsque l’on me fait un compliment.
27. Au cinéma, au théâtre, ou lors d’une conférence, si un couple près de moi est en train de parler à voix haute, je lui demande se taire ou d’aller autre part.
28. Quiconque cherche à passer devant moi dans une queue risque une bonne explication.
29. Je suis rapide dans l’expression de mes opinions.
30*. Il y a des moments où je ne sais pas quoi dire.
Pour chaque question, vous devez indiquer à quel degré les affirmations suivantes sont caractéristiques de votre comportement. A chaque réponse correspond un nombre de points:
1 = très vrai
2 = plutôt vrai
3 = un peu vrai
4 = un peu faux
5 = plutôt faux
6 = vraiment faux
Attention, les questions précédées d’un astérisque “*” ont leur score inversé de cette manière:
1 = vraiment faux
2 = plutôt faux
3 = un peu faux
4 = un peu vrai
5 = plutôt vrai
6 = très vrai
Résultats:
Les résultats vont de 30 à 180.
Dans un groupe de personnes ordinaires, la moyenne à ce test est de 92.
De manière générale, plus votre score est supérieur à 105, plus votre manque d’affirmation de soi est marqué. Source: M. Bouvard et J. Cottraux, Protocoles et échelles d’évaluation en psychiatrie et en psychologie.
DÉFINITION DE L'AFFIRMATION DE SOI Source: LEE KELLY, Sandra. C.A.P. Santé Outaouais, Mieux-être en tête: Guide d’animation, Juin 1994.
L'affirmation de soi c'est savoir exprimer son opinion, ses sentiments et ses besoins. C'est exprimer ce que nous ressentons. L'affirmation de soi est une attitude intérieure qui consiste à croire que nous avons une valeur. C'est le pouvoir d'agir face à ses besoins, à son environnement. Historique Dès les premiers instants de notre vie nous commençons à nous affirmer. Lorsque l'enfant naît, ses premiers pleurs affirment «JE SUIS ICI, J'AI BESOIN DE VOUS, PRENEZ SOIN DE MOI...». Avant de développer la parole, l'enfant s'affirme dans ses comportements, par des cris, par des gestes. En vieillissant, notre attitude et notre parole nous permettent de communiquer nos besoins et nos sentiments. Certains le font spontanément, d'autres non. Beaucoup de gens ont de la difficulté à s'affirmer parce qu'ils n'ont jamais appris à le faire. Cependant, l'affirmation de soi peut se développer à n'importe quel âge. Qu'est-ce que l'affirmation de soi Comme nous le mentionnons dans notre définition, l'affirmation de soi consiste en une attitude qui nous permet d'exprimer clairement nos opinions, nos sentiments et nos besoins. C'est une manière de communiquer à notre environnement (conjoint, famille, amis, etc.) ce que nous ressentons, ce que nous voulons. L'affirmation de soi se développe au contact des autres, puisque ce contact nous permet de reconnaître nos besoins et nos sentiments. Pour plusieurs aînés et individus, s'affirmer est difficile puisqu'ils ont peu appris à parler de leurs sentiments ou de leurs besoins. S'affirmer c'est prendre soin de soi Nous avons tous des droits, des besoins et les respecter commence par soi. Lorsque nous n'exprimons pas clairement ce que nous ressentons, ce que nous pensons, nous transportons un malaise intérieur. Un sentiment négatif s'installe en nous: sentiment de culpabilité, frustration, colère ou d'inquiétude. Notre niveau de satisfaction face à la vie est moindre. Nous ressentons un manque de «contrôle» sur notre vie.
Avoir une attitude affirmative c'est avoir le «contrôle de sa vie». C'est démontrer que nous avons une valeur, que nous sommes importants. L'affirmation de soi est avant tout une attitude qui démontre que nous respectons, que nous reconnaissons nos goûts, nos talents, nos sentiments et nos besoins. S'affirmer c'est être AUTONOME. C'est avoir des droits:
• Le droit d'exprimer nos émotions
• Le droit de faire des erreurs
• Le droit de prendre soin de soi
• Le droit de dire comment nous voulons être traités
• Le droit d'accepter de l’aide sans être coupable
• Le droit de dire non!
• Le droit d'avoir des besoins
• Le droit d'être responsable de nos choix
Pour parvenir à l'affirmation de soi, nous devons prendre une part active dans notre changement d'attitude. Il faut avoir confiance en soi. La perception que nous avons de nous-mêmes est un acteur important face à notre capacité d'affirmation de soi. Avoir une estime de soi qui est positive, une attitude positive face à soi est un outil important dans l'affirmation de soi. Types d'attitudes (comportements) qui ne permettent pas l'affirmation de soi Il existe des comportements (ou attitudes) chez l'individu qui ne permettent pas l'affirmation de soi: L'autre est plus important que moi: «Prenez ce que vous voulez, moi je prendrai ce qui restera» Lorsque nous avons cette attitude, nous ne respectons pas nos besoins et nos sentiments et nous ne leur accordons pas d'importance. Donc, nous ne nous affirmons pas. Je suis plus important que l'autre: «Je ne demanderais pas à Ida ce qu'elle souhaite faire, moi je vais présider la réunion...» Nous ignorons les autres. Nous utilisons des attitudes déterminées, qui exploitent les autres pour les manipuler afin d'obtenir ce que nous voulons. Ce n'est pas de l'affirmation. Celui qui vit la situation ressent de la frustration, de la colère. Cette attitude ressemble plus à du contrôle! Personne n'a de l'importance: «Je vais m'occuper du café, j'aime pas ça, mais puisque personne ne le fait» Nous avons une attitude de victime. Nous n'exprimons pas clairement nos besoins ou nos sentiments. Nous nous culpabilisons et culpabilisons les autres. Cette attitude provoque des conflits intérieurs et ne favorise aucune affirmation de soi. Chacun a de l'importance: «J'aimerais bien m'occuper des inscriptions si cela convient aux autres» Nous sommes affirmatifs. Nous exprimons nos droits, sentiments et nos besoins en tenant compte de l'autre. Nous nous respectons et respectons les autres
Avoir confiance en soi, c'est avoir une image positive de nous-mêmes et reconnaître notre propre valeur comme individu. Savoir reconnaître nos forces et nos limites, c'est de l'affirmation de soi.
Il ne faut pas nous sentir coupable de nous affirmer, ni culpabiliser les autres lorsque nous le faisons. Plusieurs ouvrages consultés pour les fins de cette recension des écrits s'entendent sur ces façons d'être et d'agir comme favorisant I 'affirmation.
• Parler au «je»
• Parler à partir de nos besoins, nos sentiments
• Parler calmement, avoir confiance
• Regarder l'autre - contact visuel
• Avoir des gestes posés, calmes
• Écouter l'autre Les étapes d'affirmation de soi Penser à s'affirmer peut provoquer des sentiments de nervosité et de peur. Il faut y aller graduellement. Ce sera avec de la pratique et de la détermination que notre attitude affirmative deviendra «NORMALE ET SPONTANÉE» Les étapes: (Source: ÉDITION LE JOUR, S'affirmer -Savoir prendre sa place, 1992.) • Identifier ce que vous voulez changer
• Ayez confiance en vous-mêmes
• Fixez-vous des objectifs réalistes face à ce changement
• Pratiquez la pensée positive
• Imaginez-vous en train de vivre la situation
• Faites un essai
• Évaluez votre satisfaction
• Recommencez
S'affirmer c'est savoir communiquer clairement, sans détour à notre environnement nos besoins et nos droits. C'est maintenir notre autonomie en communiquant notre pouvoir d'agir et de décider. C'est apprendre à dire oui et à dire non quand il le faut, à qui il le faut et se sentir en accord avec
soi-même. S'affirmer c'est être bien dans sa peau. Conclusion L'affirmation de soi consiste en une attitude qui nous permet de nous actualiser, d'être autonome. Une personne qui s'affirme parle d'elle, de ses sentiments, ses besoins et ses droits. L'affirmation de soi est une ATTITUDE qui s'apprend tout au cours de la vie de l'individu et elle se développe au contact des autres. Lorsqu'un individu s'affirme c'est qu'il croit en sa valeur, en ses idées. Lorsque nous nous affirmons, notre langage doit être précis, simple et en harmonie avec nos sentiments (ce que nous ressentons). L'utilisation du «je» et une attitude non verbale d'assurance (le ton de la voix, l'expression du corps et du visage) favorisent l'affirmation de soi. Lexique
Frustration: Malaise intérieur face à une situation. Attitude: Gestes ou comportements que nous avons Actualiser: Réaliser quelque chose que l'on souhaite Liste d'ouvrages de références CONSEIL CONSULTATIF DU TROISIÈME ÂGE, Pour mieux comprendre l'autonomie des aînés; Gouvernement du
Canada, 1989.
FENTZTERHEIN, H., BAER, B., Affirmez votre personnalité; Édition Aubawel, N. Y, 1979.
UNIVERSITÉ DU TROISIÈME ÂGE DU SUD-EST, Vieillir en santé; Moncton N. B., 1991.
CENTRE DE SANTÉ CÔTE DE SABLE, Rester en santé; Ottawa.
DÉPARTEMENT DE LA SANTÉ COMMUNAUTAIRE DE L'HÔPITAL GÉNÉRAL DE MONTRÉAL, Programme Coup de main; Bibliothèque Nationale du Québec, Bibliothèque Nationale du Canada, 1991. Lectures suggérées FORTIN, Bruno, Prendre soin de la santé mentale; Éditions Méridien, 1993.
FENTZTERHEIN, F., BAER, J., Affirmez votre personnalité; Les Éditions Auband, N. Y, 1979.
ALBERTO E. Robert, EMMONS, L. Michael, S'affirmer -Savoir prendre sa place, Édition Le Jour, 1992.
Une des présuppositions de la PNL est que toutes les ressources sont dans la personne. Selon cette donnée, cela inclut sa sagesse intérieure qui permet de déterminer ce qui pour la personne est écologique pour elle ou pas (ou en d’autres mots : ce qui lui convient ou pas). C’est une responsabilité et un pouvoir qui nous incombent de choisir pour soi. Comme les membres de notre corps sont à nous, il en est de même pour tous nos besoins. Donner son pouvoir de choisir aux autres pour nos besoins a de sérieuses conséquences comme le sentiment de lassitude ou de vide intérieur; l’épuisement, la confusion, la démotivation, la perte de sens et cela sans parler d’un mode de vie limitatif et de bien d’autres symptômes.
Sur le coup du moment, qui n’a pas déjà donné autorité à des croyances extérieures ou à des recettes supposées sensationnelles ou à des affirmations solennelles venant d’experts en matière de toutes sortes? Nous avons ainsi évité d’assumer notre responsabilité de prendre le temps de vérifier pour nous-mêmes si ces informations étaient appropriées à notre écologie personnelle. Et cela, sans parler du refus de nous écouter par peur de perdre l’affection d’une personne ou de voir nous échapper un avantage qui nous tenait à cœur.
.« J’aurais donc du écouter ma petite voix intérieure »,« Mon feeling me disait bien qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas mais je n’ai pas voulu écouter ça! », etc. Ces paroles pourraient bien être les nôtres.
Puisqu’il n’y a pas d’erreur seulement des apprentissages, ces voies empruntées sont des explorations pour apprendre ce que nous ne sommes pas ou ce qui ne nous convient pas. Cela fait partie du chemin qui nous amène à découvrir notre réelle écologie personnelle. C’est comme si la vie se chargeait de nous rappeler notre responsabilité de vérifier et de choisir pour nous-mêmes parmi les informations et les croyances qui circulent autour de nous.
La petite voix, la Vie, la Sagesse intérieure, le Soi comme le dirait Carl Jung est une belle ressource qui est là pour nous montrer ce qui est approprié pour nous et notre croissance. Cette partie de nous habite plutôt notre inconscient et fait émerger au conscient des informations par le corps, l’intuition et la pensée afin de nous aider à vivre selon ce que nous sommes réellement.
Notre partie la plus haute cherche à nous guider dans la cohérence avec ce que nous sommes.
Récemment à l'aéroport, un père et sa fille au moment de se séparer, se sont serrés l’un contre l’autre, et le père a dit : « Je t'aime et je te souhaite «assez». »
> > La fille a répondu : « Papa, notre vie a été plus qu'«assez». Ton amour a été tout ce dont j'avais besoin. Je t’aime, je te souhaite «assez», moi aussi.
> > Ils se sont embrassés et la fille est partie.
Le père a marché vers la fenêtre où j'étais assis. Je voyais qu'il avait envie de pleurer. J'ai essayé de ne pas m'imposer et de respecter son intimité, mais il m'a demandé « Vous est-il déjà arrivé de dire au revoir à quelqu'un en sachant qu’en réalité, il faudrait lui dire « adieu » ?
> > J'ai répondu « Non, mais me permettez-vous de vous demander pourquoi vous croyez que vous ne vous reverrez jamais ? ».
> > Il a répondu : « Je suis vieux et elle vit trop loin de moi ! Comme toutes les vieilles personnes, j’ai une fin de vie difficile. C’est une douleur indicible d’être séparé de ceux qu’on aime, et je sais qu’elle ne pourra revenir que pour mon enterrement ».
> > J’étais gêné, mais j’ai encore demandé : « Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire : « je te souhaite «assez»… » Est-ce que je peux vous demander ce que cela signifie ?»
> > Il a souri et a dit : « C'est un souhait propre à notre famille. Nos parents l’ont toujours dit ». Il a fait une pause un moment, a regardé le plafond pour retrouver ses souvenirs, puis en souriant il a dit :
> > « Quand nous disons « Je te souhaite «assez»… » Nous nous souhaitons une vie remplie, « d’assez» » de bonnes choses pour être heureux », et se tournant vers moi, il m’a offert ce qui suit :
> > « Je te souhaite «assez» de soleil au cœur, pour rester lumineux, même lorsque la journée est moche.
> > Je te souhaite «assez» de pluie pour que tu te réjouisses quand le soleil revient.
> > Je te souhaite «assez» de déceptions, pour que même la plus petite joie te donne du bonheur,
> > Je te souhaite «assez» de privations, pour que tu puisses te satisfaire de ce que tu as.
> > Je te souhaite «assez» de déconvenues, pour que tu apprécies tes succès.
> > Je te souhaite «assez» d’échecs pour atteindre tes réussites.
> > Je te souhaite «assez» d’amour pour oublier tes rancunes,
> > Je te souhaite d’avoir «assez» pleuré, pour ne pas accepter de faire pleurer les autres.
> > Je te souhaite «assez» d’intelligence, pour ne jamais écouter ton orgueil.
> > Je te souhaite assez de mémoire pour te souvenir de tout ce que la vie t’a donné,
> > Je te souhaite «assez» de sagesse pour comprendre que tout a une fin, même la vie. »
> > En parlant, il avait cessé de pleurer. Il s’est essuyé les yeux, m’a fait un signe de la main, et s'est éloigné...
> >
> > On dit qu’il suffit d’une minute pour trouver une personne intéressante, une heure pour l'apprécier, un jour pour l'aimer, mais qu’il faut une vie entière pour l'oublier.
Et pour vous occuper ce week End un mandala à imprimer et à colorier offert par Claudette Jacques sur son site :
"Je ne veux pas obtenir l'immortalité grâce à mon travail ; je veux l'obtenir en ne mourant pas", a dit une fois Woody Allen.
Pour malheur de l'humanité, il n'y a pas de forme de prolonger la vie indéfiniment, mais quelques changements dans notre vie quotidienne et, surtout, une attitude positive pour les entreprendre peuvent nous faire sentir - et paraître - plus jeune, plus actif.
Quelle est l'attitude correcte pour que ces changements soient définitifs ?
Une ample étude de la Clinique Mayo (Rochester, États Unis) a vérifié que les personnes optimistes réduisent le risque de mort prématurée (quelque en soit la cause) d’environ 50 %, en comparaison avec les personnes cataloguées comme pessimistes.
De plus, c’est un fait vérifié que le pessimisme s'associe à la faiblesse de notre système immunitaire (système de défenses de l'organisme) qui est moins efficace, l'une des explications de ce grand risque que court les pessimistes consiste en ce que, précisément par son attitude pessimiste, ils (elles) ont moins de probabilités d'agir positivement sur leur santé, par exemple en suivant une alimentation ou des programmes d'exercice ou en essayant d'avoir une vie sociale enrichissante
Saviez-vous que …
Les pessimistes sont souvent mécontents du moment présent et inquiets quant à l’avenir, persuadés que les choses ne peuvent aller que de plus en plus mal puisque, c'est bien connu, " un malheur en attire un autre ".
Les optimistes, au contraire, savent voir le beau côté des choses.
" Ça pourrait être pire ! " semble être leur devise.
Il y a aussi ce proverbe chinois qui leur convient tout à fait : " Je me plaignais souvent de ne pas avoir pas de souliers, jusqu'au jour où j'ai rencontré quelqu'un qui n'avait pas de pieds. "
Est-il possible de développer des attitudes positives ?
La réponse des experts est "oui, si nous apprenons à dire STOP aux pensées négatives qui intoxiquent notre esprit, par exemple, avec aide de la thérapie cognitive – de conduite". Un autre truc est, simplement, de recourir à la logique. Il est si réel et objectif de voir le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide
La différence : la vision positive nous aide à vivre plus d'années et dans un meilleur état physique et mental. Ce choix dépend de nous.
En route vers l'optimisme
D'abord, il faut prendre conscience de ses pensées négatives si on veut pouvoir changer sa perception des choses et de la vie.
Autre conseil : regarder ce que l'on a plutôt que ce que l'on n'a pas.
Pourquoi ne pas dresser une liste de vos qualités et des domaines dans lesquels vous excellez ?
-Notez aussi les qualités et les arts que les autres vous reconnaissent.
-Osez faire ces choses qui vous tiennent à cœur, mais que vous ne vous permettez pas.
-Commencez doucement en vous fixant de petits objectifs.
Vous découvrirez bien vite que le succès appelle le succès. Et votre façon de voir la vie changera aussi.
Il en va de l'optimisme comme du reste : l'habitude croît avec l'usage ..