pourtant ce matin, tout partait bien, mes premiers kilos envolés, le moral au beau fixe... et puis la mauvais nouvelle arrive.
Mon amie d'enfance, depuis le CP on ne s'est jamais quitté. Son mari et le mien travaillent ensemble, on a le même parcours professionnel et on a quelques employeurs en commun. C'est sûrement une des personnes que je respecte le plus au monde. Jamais de mensonges, aucune méchanceté de sa part, et pourtant son combat pour être mère n'en finit pas. Après une fausse couche et une grossesse extra utérine, elle avait encore ce courage et cette envie, les médecins la réconfortaient qu'il y a avait de l'espoir.
A noël dernier, j'ai sauté au plafond quand j'ai appris sa grossesse (ça faisait 4 ans). A ce moment là, je me suis dis que le calvaire par où je suis passée lorsque j'ai fais don de mes ovules (anonymement biensûr, mais je voulais faire un truc bien, en pensant à elle), ça pouvait vraiment rendre heureux.
Enfin, Nous avons quand même relativisé, il y a des risques. Prudence est mère de sureté.
Elle est en ce moment à l'hopital, allongée, pour le plus de semaines possibles (elle est à 24 semaines). Son col est ouvert comme si elle était prête d'accoucher, impossible de cercler son col. Je suis vraiment anéantie, je sais pas quoi faire pour elle, à part croiser les doigts. Je culpabilise. Mes enfants, je les ai eu comme de le dire. Et elle... si il arrive malheur, comme je vais faire pour la réconforter ?
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!
Bizoussssssssss
