Je vais finir aujourd'hui mon récit sur l'Afghanistan, tout est un peu écourté, bien sûr, j'y suis restée dix jours , mais je n'ai écrit que les faits marquants de ce voyage !!! Lorsque vous visitez un pays, surtout dans les conditions dans lesquelles je les ai visités, vous gardez au fond de vous un lien indéfectible qui vous relie à lui ... J'ai suivi ( depuis chez moi, évidemment ) l'arrivée des Américains après septembre 2001 et je revoyais tous ces paysages magnifiques, j'imaginais les combats, je les avais vu ces grottes où les troupes d'El Qaida se terraient, j'ai pleuré lorsqu'ils ont abattu les bouddhas ........
Les derniers jours de notre périple, nous sommes montés jusqu'à Mazar-i-Charif, une grande ville marchande du nord, où quelques uns d'entre nous ont marchandé des tapis ( dont moi ) et où l'on m'a gentiment donné une khurta, en signe de respect !!!! Je pensais à toutes ces femmes asservies, même si je respecte leur civilisation, et je l'acceptais à contre-coeur. J'en ai été punie: de retour à Paris, je me suis retrouvée couverte de boutons, je suis allée consulter , c'étaient des piqures de puce, ramenées avec moi dans les plis de la khurta !!!!!
Lorsque nous sommes rentrés à Kaboul, nous avons été invités par l'ambassadeur de France, par des dignitaires du gouvernement ( qui avait été mis en place l'année d'avant ) , puis nous avons repris notre avion ( toujours aussi acrobatique ) vers Paris. Après une escale à Ankara, nous avions l'avion pour nous six !!! J'ai fini le vol dans la cabine de pilotage, en discutant avec les deux pilotes !!! ( enfin, je suis allée m'asseoir pour la descente ...)
C'était au mois de mai 1978.... Le 3 décembre, les troupes soviétiques envahissaient l'Afghanistan et entamaient une guerre qui allait devenir leur Vietnam........

Après cette rencontre passionnante, nous continuâmes notre chemin vers le nord.
Vers une heure de l'a.m., un village se profile à l'horizon. Nous sommes alors dans une plaine désertique, la chaleur commence à être étouffante, et nous décidons de nous arrêter dans une " tchai khorba " une sorte d'auberge, où l'on vous sert à manger un plat unique. Evidemment, à un kilomètre du village, le mouton se fait sentir à plein nez ... Je meurs de soif, manger, je m'en balance !!! Nous nous installons sous le patio d'une maison, les hommes sont agenouillés ( pas de chaises ) devant des tables basses: inutile de vous dire qu'il n'y a aucune femme, vous avez compris ??? Et on nous propose du coca-cola !!!! Mourant littéralement de soif, on se précipite dessus: las !!! on avait oublié que l'électricité ne parvenait qu'aux grandes villes. C'est donc du coca chaud qu'on boit, au moins à 15 ° !! Pas grave, on a trop soif. Je vous fait grâce du plat, je me rappelle que j'ai réussi à manger le riz ( avec les doigts, bien sûr ) parce qu'il était servi à part. J'en ai repris trois fois pour faire provision pour mon corps. Puis, on nous offre le thé de bienvenue: on en boit depuis notre arrivée, ils sont très thé, un thé fort, très bon, mais pas sucré. Tiens, celui-là a le goût d'urine. Je regarde: la bouilloire est à coté, posé sur un petit feu, elle bout allègrement, pas de lézard. Je vois un homme aller vers une sorte de puits, pour en tirer un seau d'eau qu'il verse ensuite dans la bouilloire.................... et là, horreur, j'avais aperçu en arrivant un petit garçon qui faisait pipi dans ce que j'avais pris pour une bassine, et qui s'est avéré le puits de l'auberge !!! C'était un thé de bienvenue, impossible de ne pas l'avaler. Je me suis répété " l'eau a bouilli, l'eau a bouilli " et j'ai avalé........... et je n'ai pas vomi, impossible sans offenser nos hôtes . Vous commencez à mieux comprendre les quatre kilos en moins, là, hein ????????

Ah, je vois qu'à part une ou deux, tout le monde a été bien dégouté par mon odeur de mouton !!! C'était vraiment à vous donner des hauts le coeur , et comme le riz et les légumes trempaient dans la sauce....... Mais un peu trop restrictif, Raska, comme régime, lol !!!!!!!
Après une nuit dans ma yourte à moitié rassurée ( le silence était total, on n'entendait que ............... les moutons dans le village, même pas quelques voitures sur la route .......... ehhhh, je suis parisienne, moi !!!!!! ) nous repartons le lendemain, toujours vers le nord . En cours de route, m'arriva ce que j'ai gardé comme un pur moment de grâce. Nous prenons en stop un mollah et sa femme , évidemment voilée par sa khurta, et nous les accueillons dans le minibus . Le guide afghan traduit la conversation entre les hommes, moi j'écoute, mourant d'envie d'établir un dialogue avec la femme, qui, je le sais, n'a pas le droit de parler avec des étrangers, surtout des hommes !!!! Petit à petit, me voyant discrète ( lol ) et retenue ( relol ) le mollah m'invite à m'asseoir sur une banquette avec son épouse et à lui parler !!!!!! victoire: tout en douceur, pour ne pas la choquer, avec l'aide du traducteur, bien sûr, j'établis un semblant de dialogue avec elle, dont je ne fais que deviner les yeux à travers la grille de tissu ... des yeux splendides, noirs, bordés de khol ,et elle me parle de sa vie: elle a 16 ans, déjà deux enfants, elle est la cinquième femme du mollah, etc.... tout ceci avec une voix d'enfant, à peine adolescente !!! Nous parlons ainsi pendant une bonne demi-heure, elle me pose des questions sur ma vie ( en fait, si je suis mariée, si j'ai des enfants, pas facile de lui expliquer du haut de ses 16 ans, qu'à 23 ans, je n'avais pas du tout l'intention d'en faire avant un bon bout de temps !!!! ) . Puis, ils arrivent à destination et descendent accompagnés par nous tous qui voulons les saluer avec déférence ....... et alors que tout le monde s'est bien incliné les

Nous sommes au pied des montagnes afghanes, dans la vallée de Bamyan, et nous respirons l'air pur ( pas trop de pollution dans le coin ........ ) dans le soir qui tombe . Notre " chef " de groupe nous emmène à l'hotel où nous allons coucher : c'est assez luxueux pour le pays, il s'agit de reproduction de yourtes ( vous avez dû en voir à la télé, ces grande tentes rondes dont tous les nomades d'Asie se servent ) qu'ils ont transformé en chambres. Sur le moment, je trouve cela sublime... durant la nuit, je serai moins rassurée !!!!! Puis, nous partons vers le bourg où nous sommes invités par le chef du village pour le dîner. Je me suis couverte de la tête au pieds ( ça va, j'ai compris !!! ), surtout qu'il fait froid le soir !!! Et nous nous retrouvons assis en cercle autour d'un immense méchoui . Seuls les hommes sont présents, évidemment ( je commence à être blasée ) et les femmes ne servent même pas !!!! Elle sont sans doute un peu plus loin à faire la cuisine. Et c'est là que je découvre la cuisine afghane.... Toute la nourriture est à base de mouton , de fromage aigre et de quelques légumes ou de riz. Le problème, c'est que c'est un mouton un peu spécial qu'ils élèvent là-bas qui, à cause du climat désertique, très chaud le jour, très froid la nuit, fabrique une sorte d'énorme poche de graisse, située sous sa queue ( je ne vous fait pas de dessin ... ). Et cette poche de graisse sent très , très fort. C'est si vous voulez une essence très concentrée de mouton, qui fait que lorsque vous êtes en voiture et que vous voyez un village se dessiner au loin, vous sentez d'abord l'odeur du mouton !!!!!!!!!!!!!!!!!! Du coup, lorsque vous portez cette viande à la bouche ....... j'ai bien été obligée de manger de chaque plat, d'en avaler quelques bouchées, dès que je sentais que je n'offensais pas nos hôtes, STOP !! En plus, je n'aime pas le fromage aigre !!!! Bref, à ce régime, en revenant à Paris, j'avais perdu 4 kilos !!!!!!!!!!!!!!!!! Eh oui , 4 kilos en

Ne vous inquiétez pas, vous m'aurez encore sur le dos dès demain, mais ce soir, je fais une halte dans mon récit parce que j'ai une migraine carabinée, et que j'aurai du mal à faire des phrases acceptables dans cet état !!!! J'ai même du mal à les imaginer , ces phrases !!! Cela dit, pas d'affolement , je suis une grande migraineuse ........J'ai pris de la Prontalgine qui devrait faire effet incessamment, mais je crois qu'il vaut mieux que j'aille me coucher avec mon bouquin ( j'ai commencé hier le dernier Robin Cook ) et tenter de dormir le plus tôt possible .... Autour de moi, c'est une avalanche de grippes, de rhinos, de tout ce que l'automne peut nous apporter de cochonneries qui vous donnent le nez qui coule et la gorge qui racle !!!!!!! J'espère y échapper ........ je vous embrasse toutes très fort, et je vous remercie vraiment de la gentillesse et de la patience dont vous faites preuve à mon égard en étant présentes chez moi tous les soirs !!!!

je continue bon an, mal an ma petite histoire. Puissiez vous trouver ici un peu de calme et la quiétude nécessaire à tout régime sérieux ...............
Après une nuit très banale à l'Intercontinental, nous prenons le lendemain matin très tôt ( pour éviter la chaleur ) la route vers le nord. A peine sortis des faubourgs de Kaboul, le paysage , majestueux , nous saute au visage : nous suivons une étroite vallée encadrée par des montagnes désertiques, le long d'une rivière tumultueuse, sous le soleil levant. Personne ne parle, chacun absorbé par la contemplation de ce qui nous entoure, le chauffeur, un Afghan, bien sûr, fredonnant la musique ( un peu religieuse, me semble-t'il, en tous cas, ce n'était pas du rock afghan !!! ) qui provient de son autoradio, hélas poussé à fond ........
Nous allons ainsi rouler toute la matinée, nous arrêtant pour pique-niquer au bord de la rivière ( si j'avais su que c'était la dernière nourriture mangeable que j'allais absorber avant le retour, dix jours plus tard, à Paris, j'en aurais repris trois fois ............. ) le long de cette route construite par les Soviétiques ( donc, parfaitement bitumée ) de Kaboul à la frontière avec l'AzerbaÏdjan . Vers trois heures de l'a.m. nous parvenons dans ce qui fut sans aucun doute l'une des merveilles du monde, la vallée de Bamyan, avec ses deux statues de Bouddha sculptées dans la falaise, d'une hauteur impressionnante. Vingt ans plus tard, des barbares d'intégristes ont fait sauter ces statues vielles de près de deux mille ans, sous prétexte qu'elles étaient une offense à la religion musulmane. Je crois que j'en ai pleuré, ce jour-là, dans mon appartement parisien, si loin de ce lieu magique, où un pan de notre civilisation venait de s'écrouler sous les bombes de l'intolérance et de l'obscurantisme ...
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, je vous embrasse toutes très fort et je vous aime toutes, sans aucune distinction ( sic !!! )

......... chose due !!! Je vous poste aujourd'hui deux articles, un ce matin avant de partir chez ma mère et un dans la soirée .....
Il nous restait à passer une après-midi dans la capitale et une soirée avant de partir tôt le lendemain matin vers le nord.. Nous partons donc tous les sept dans les rues de cette ville entr'aperçue deux heures auparavant, ma ( grande !! ) personne encadrée par les six hommes . Je riait sous cape de la situation, j'ai vite compris mon erreur.
J'ai un souvenir plutôt flou en fait de cette ville, juste la poussière, le bruit ( les voitures et les camions n'étaient pas vraiment nés de la dernière pluie ... ), la foule , les femmes portant la khurta, cette fameuse robe qui allait m'interpeler tout au long du voyage, mais je garde en revanche gravé dans ma mémoire la visite du soukh . C'est là que j'ai compris pourquoi on m'avait mis en garde contre le fait de ne pas regarder les hommes en face. Ici, très peu de femmes, bizaremment, seulement des hommes aux yeux noirs comme la nuit qui me dévisageaient de haut en bas avec une insistance inquiétante. Ce n'était plus le regard amusé , intéressé parfois, mais ouvert des Parisiens: là, c'était..... la domination, à l'état pur, l'asservissement !!! Inutile de vous dire que j'ai appliqué les conseils à lettre, et que, peu rassurée, je me suis collée aux basques de mes six hommes sans barguigner !!! Hélas, cela n'a pas suffit à les empêcher de me faire subir
" les pires outrages " . On ne m'a jamais autant pincé les fesses que ce jour là !!!!!! A _ hu _ ri _ ssant !!!! Vous prenez le métro tous les jours que Dieu fait , vous n'avez pas autant de pinçons en toute une vie que ce jour là. De plus, écumant presque de rage, il fallait bien que je me taise, ou je déclenchais une émeute !!! Les six mecs, courageux mais certes pas téméraires m'ont dit " avance, et boucle la "...... Ils n'en menaient pas large eux non plus ...
Mille bises ( très pudiques !!! ) mesdames, et à ce so

L'aéroport de Kaboul, ce n'est pas encore frappant. Il n'est pas très moderne, d'accord , on croise beaucoup d'hommes, peu de femmes, tous très râblés, petits, peau burinée par le soleil ( on est début mai, et il fait déjà 30 ° ) Ici, encore, tout le monde est à peu près habillé à l'occidentale. On prend un minibus pour aller à l'hotel Intercontinental ( LE palace de Kabul, mais je peux vous dire qu'il tient plutôt d'un Formule Un ... ) En regardant par les vitres, premier choc, la ville est bizarrement formée de quelques bâtiments modernes et de maisons basses en pisé et briques... Quelques rues sont bitumées, maisbeaucoup sont en terre battue, peu de trottoirs, et surtout, surtout, je vois ces fameuses femmes voilées dont on m'avait tant parlé : imaginez une grande nappe que vous vous posez sur la tête et qui vous tombe en plis gracieux jusqu'au bout des pieds, avec devant le visage, un petit grillage brodé dans le même fil que la robe pour que vous voyiez, mais pour que les autres ne puissent qu'entr'apercevoir vos yeux, des yeux maquillés de khôl noir, ce qui donne une impression de mystère qui vous coupe le souffle.
A l'hotel, où on ne doit rester qu'une nuit, avant de partir pour notre périple, on mange pour la dernière fois à l'occidentale. J'ai hâte de goûter au régime afghan !!!!! Déjà, dans ma famille, on m'a appris à manger de tout, à ne jamais refuser de nourriture sous prétexte qu'on n'aime pas. Je sais que dans beaucoup de pays, c'est une grave offense. Mais là, je ne suis pas au bout de mes surprises !!!! A demain, les filles, bzzzzzzzzz il faut vraiment que ce soir, j'aille sur vos blogs, hier, pas eu le temps, j'ai eu plein de coups de fil jusqu'à minuit........
PS : Essayez d'aller sur le tchat de Louis, c'est drôle, ça bugue beaucoup, mais c'est drôle !!!!! Demain, j'en mettrai plus long, un le matin, un le soir, sinon, je n'ai pas fini avant six mois .......

A la pesée de ce matin : moins 300 g . Je me fais l'impression d'être une tranche de viande que le boucher coupe et pèse sur sa balance. De 500 g en 300 g, je vais bien arriver à les perdre mes kilos !!!!!!! Mais comme je viens de survoler vos blogs ( j'y mettrai des coms tout à l'heure ), j'ai vu des -1,8, ou des -2,3 kg en moins chez certaines, j'avoue que j'en bave d'envie . Et pourtant je fais vraiment très attention .... Bon, je ne me décourage pas pour autant : et c'est reparti pour une semaine !!!!
Je prends donc l'avion pour l'Afghanistan, à bord d'une avion genre Caravelle ( même en 1978, c'était déjà une antiquité ......... ) de la compagnie afghane Ariana ( je ne fais pas de pub, je crois qu'elle a disparu !!! ) Vol sans histoire avec mes cinq gardes du corps , escale à Téhéran ( Khomeiny était encore en France ) où notre accompagnateur descend acheter une énorme boîte de caviar, que nous mangeons à la petite cuillère debout dans le couloir de l'avion, décadent, non ? ) quand, après avoir survolé depuis une heure des montagnes aux sommets enneigés, on nous annonce la descente vers Kaboul . Je sursaute : toujours autant de montagnes autour de nous ... Où veulent-ils se poser ?? Et puis, au détour d'un sommet, une vallée avec Kaboul qui s'étend sur toute la longueur et la largeur !!!!!!!! Les pilotes étaient formés pour descendre au dernier moment afin de se poser en un minimum de temps dans cette vallée étroite et....... peu longue. L'avion piquait donc comme un avion de chasse !!!!! Bonjour l'estomac ... Et c'est là qu'on est content d'avoir des ceintures de sécurité !!!!!!!!!
Encore trop long ..... Mes profs seraient contents de moi!!! Je vous embrasse très fort et je vous dis à demain !!!!

J'avais perdu l'habitude de taper sur un clavier ( enfin à toute vitesse, comme " à l'époque " ) et à force de vous raconter mes aventures, j'ai retrouvé ma vitesse de croisière. Non seulement vous me faites un bien fou à me lire patiemment , mais encore mes doigts font une gymnastique forcenée !!!! D'ici à ce que je me remette au piano.....
Je pars donc pour l'Afghanistan . Comme avant chaque voyage, je passe des heures au centre de documentation, je m'achète des livres sur le sujet, que je lis dès que j'ai cinq minutes, je cours faire faire les vaccinations demandées , je me fais un dossier que je peux emporter avec moi ( n'oubliez pas qu'on est en 1978, que les PC sont encore réservés à une élite , quand aux ordis portables, c'est carrément de la science-fiction !! ) et je me rends à l'aéroport. J'y retrouve l'accompagnateur, qui organise le circuit, qu'il mettra dans son agence de voyage dès que nous l'aurons testé, et cinq autres journalistes . Première surprise: six mecs pour moi toute seule. Il est vrai que les femmes sont plutôt hésitantes à aller là-bas: pas question de se mettre jambes nues, en pantalon large, svp, chemisier manches longues, cheveux attachés ( j'avais les cheveux longs ) et foulard même à certains moments, tennis aux pieds ( nous allions quand même dans des coins peu accessibles ) et.................. toujours rester derrière les six hommes ou même entourée par eux comme je vous le raconterai. Un impératif : ne jamais, jamais regarder un homme dans les yeux!!!! Baisser la tête, pudiquement et se fondre dans la foule ( avec 1,78m et une population assez petite, bonjour le défi !!!!! ) Nous nous rendions dans un pays très fondamentaliste, encore à des années lumière de l'Occident, pas question que je fasse du ramdam !!!! Voilà, j'ai planté le décor: demain, j'attaque le périple, sans doute le plus passionnant que j'aie fait, sans aucun doute le plus dépaysant. Mais je vais faire plus court qu'aujourd'hui, sinon j'en