J'avais perdu l'habitude de taper sur un clavier ( enfin à toute vitesse, comme " à l'époque " ) et à force de vous raconter mes aventures, j'ai retrouvé ma vitesse de croisière. Non seulement vous me faites un bien fou à me lire patiemment , mais encore mes doigts font une gymnastique forcenée !!!! D'ici à ce que je me remette au piano.....
Je pars donc pour l'Afghanistan . Comme avant chaque voyage, je passe des heures au centre de documentation, je m'achète des livres sur le sujet, que je lis dès que j'ai cinq minutes, je cours faire faire les vaccinations demandées , je me fais un dossier que je peux emporter avec moi ( n'oubliez pas qu'on est en 1978, que les PC sont encore réservés à une élite , quand aux ordis portables, c'est carrément de la science-fiction !! ) et je me rends à l'aéroport. J'y retrouve l'accompagnateur, qui organise le circuit, qu'il mettra dans son agence de voyage dès que nous l'aurons testé, et cinq autres journalistes . Première surprise: six mecs pour moi toute seule. Il est vrai que les femmes sont plutôt hésitantes à aller là-bas: pas question de se mettre jambes nues, en pantalon large, svp, chemisier manches longues, cheveux attachés ( j'avais les cheveux longs ) et foulard même à certains moments, tennis aux pieds ( nous allions quand même dans des coins peu accessibles ) et.................. toujours rester derrière les six hommes ou même entourée par eux comme je vous le raconterai. Un impératif : ne jamais, jamais regarder un homme dans les yeux!!!! Baisser la tête, pudiquement et se fondre dans la foule ( avec 1,78m et une population assez petite, bonjour le défi !!!!! ) Nous nous rendions dans un pays très fondamentaliste, encore à des années lumière de l'Occident, pas question que je fasse du ramdam !!!! Voilà, j'ai planté le décor: demain, j'attaque le périple, sans doute le plus passionnant que j'aie fait, sans aucun doute le plus dépaysant. Mais je vais faire plus court qu'aujourd'hui, sinon j'en