Hier soir, je ne dormais pas et j'ai réfléchi à ma mauvaise relation avec la nourriture. Depuis l'enfance, ma mère et ma grand-mère maternelle m'ont couverte d'amour en me rassasiant de bons petits plats. Quand ma fille a cessé de vouloir s'alimenter avec moi entre 1 et 3 ans, je l'ai pris comme un rejet de mon amour et j'ai été profondément blessée. Quand je reçois des amis ou de la famille, je voudrais que tout soit toujours parfait (c'est impossible) pour leur faire plaisir. Donc depuis 50 ans, je fais rimer bouffe avec amour, bouffe avec plaisir et il ne me vient rien d'autre en tête quand j'ai un petit bobo, contrariété, ennui ou angoisse. Je recherche le plaisir immédiat dans la nourriture.

En prendre conscience va certainement m'aider car je n'arrive à suivre aucun régime. Mes repas sont équilibrés, je fais un peu de sport mais je grignote l'après-midi ou la nuit quand je n'arrive pas à dormir, que j'aie faim ou pas. C'est catastrophique et mon poids n'arrête pas d'augmenter depuis 1 an et demie (+9kg). Je n'espère pas les perdre tous mais au moins 3 pour l'été, car je ne rentre plus dans ma garde-robe.

Je crois aussi que je manque d'ami(e)s à Vannes (56) où j'ai emménagé l'année dernière. Je reste cloîtrée chez moi car je ne travaille pas et cela ne m'aide pas. En fait, j'ai pris 9kg depuis janvier 2007, à l'annonce de mon déménagement. Perdre mes amies de vue a été très difficile pour moi, et, étant d'un caractère réservé, je ne me lie pas facilement.

Merci à celles qui m'écrivent et bonne journée. Bon courage, l'été approche.