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Petite vie de Capone
publié le 21/01/2009 à 14:35 |
Lorsque j'ai rencontré mon Homme, il avait déjà Capone depuis presque 6 ans je crois. Il ne se souvient pas de l'année exacte où il a eu. Il était tou petit, tout crasseux. Il l'a trouvé dans le local à poubelle, tout moche. D'après mon Homme, "il ne ressemblait à rien". Une bonne douche et hop il est devenu le plus beau minou. A l'époque, il aimait dormir dans l'évier de sa cuisine.
Lorsque j'ai emmengé avec mon Homme, je ne saurai pas vous dire si ce petit chat m'a tout de suite accepter ou non. Si je savais décropter le langage des chats, ça aurait été plus simple... En fait, ce chat n'a pas trouvé mieux que de faire pipi sur mon oreiller, objet le plus porteur de mon odeur ! Et l'oreiller, aussitôt lavé et séché, a été une nouvelle fois inondé à peine reposé sur l'oreiller : je pose l'oreiller, je me retourne et en une seconde j'entends un énorme MIAOU, je me retourne et je vois Capone sur mon oreiller fraichement laver levant les fesses et faisant pipi dessus en me fixant. Je crois que s'il avait pu parlé, il aurait dit un truc du genre : "c'est chez moi ici, alors je mets mon odeur mais je t'aime quand même".
De là, il ne m'a plus quitté. Son ex-maîtresse ne le caressait jamais parait-il. Tout le contraire de moi. Alors, ce beau chat en profitait et me montrait sa reconnaissance en mettant son ronron-moteur en route, tel un tracteur vieux de 20 ans vu la puissance....!
Lorsque nous avons déménagé, il a enfin fu connaître les joies d'un jardin, des rues, etc. Entre parenthèse, il avait peur des oiseaux qui ne se gênaient pas pour lui foncer dessus, becs en avant ! Nous habitons dans une maison coupée en appartement, un petit bout de jardin en commun. Capone était le chat de la maison. Il accueillait tout le monde en miaulant et bien entendu il avait droit à sa caresse à chaque passage.
Je le revois encore venir me chercher sur le bord du troittoir lorsqu'il voyait ma voiture se garer en face. Je me rapelle ce gros gourmand venir réclamer systématiquement dès que quelq'un faisait un barbecue ! Biensûre tout le monde lui donne à manger, même du lait entier car il drague tout le monde. Il s'invitait même chez le voisin du dessus quand il nous trouvait trop lents à rentrer chez nous. Quels fous rires quand il me pétrissait le ventre, griffes sorties bien entendu, sinon ce n'est pas drôle, hein mon minou ?!
Priska est arrivé et là il lui a bien fait sentir qu'il était chez lui, prêt à l'accueillir mais à ses conditions. Un peu comme quand je suis arrivée dans sa vie. Avec Priska, il avait tous les rôles : papa pour mettre la raclée si elle abusait, la maman pour se laisser téter les poils du ventre, le copain pour jouer et sauter dans tous les sens, le féro pour les grosses bagarres. Un vrai film.
Il était boulémique ce chat, comme pour être solidaire avec sa maîtresse. Parfois, il se gavait tellement qu'il en vomissait. Alors forcément, quand je lui ai proposé une crevette qu'il a refusé la semaine dernière, je me suis inquiétée. Hier soir, j'ai pris conscience d'une chose : nous avons un distributeur de croquettes et nous ne donnons jamais de pâtée sur les conseils des différents vétérianaires que j'ai pu connaitre. Et là, dans mon lit, je me suis dit que si ça se trouve, cela faisait un moment qu'il ne mangeait plus, mais que nous n'avons pas remarqué. Nous nous en sommes apperçu lundi il y a 10 jours car j'ai voulu lui donner une crevette, mais qui me dit qu'il ne mangeait déjà plus de croquettes depuis plusieurs jours ? Homme et moi, n'avons pas réussi à nous souvenir de la dernière fois où il est venu réclamé un bout lorsqu'on était à table. Et on se dit que nous avions été plus attentifs, nous aurions peut-être eu plus de temps pour savoir ce qu'il avait et le guérir. Si nous avions regardé un peu plus notre chat, il serait peut-être encore vivant. Et là, ça fait mal.
Le vétérinaire nous a dit qu'il aurait fallu pousser les analyse un peu plus loin de son vivant pour savoir de quoi il était mort. Il pense à une tumeur ou une leucémie ou peut-être un virus qu'il n'avait pas encore trouvé. D'où son conseil de surveiller Priska au cas où.
Tout ce que je sais, c'est que dimanche matin, dès 8h, nous avons appelé pour prendre des nouvelles. On nous a dit qu'il avait de plus en plus de mal à respiré. 10 minutes après, on rapelle pour savoir si on peut venir le voir car habituellement le dimanche il n'y a pas de visite. Il nous a dit qu'il venait de l'intuber et que nous pouvions venir. On s'est mis en route. Une demie heure après nous y étions. C'était déjà trop tard. Il est mort sans nous, avec un tube dans la gorge et peut-être même à cause de nous. Je sais que vous allez me dire que même si on l'acait remarqué plus tôt ça n'aurait peut-être rien changer, etc. Mais c'est plus fort que moi, je me dis que j'aurai dû voir, que j'aurai dû savoir avant et être plus attentive. En même temps, un chat qui fait des câlins ne donne pas l'impression d'aller mal et on ne peut pas deviner s'il mange ou pas, mais quand même... ça a été si vite que ce n'est pas possible qu'il n'y ait pas eu de signes avant et j'ai rien vu, c'est horrible.
Tous les matins je pleure en me réveillant, comme si je fesais surface dans la réalité. Tous les soirs en me couchant je gogite, je pense et c'est encore pire. J'ai l'impression que je n'arriverai jamais à repenser à lui sans pleurer. D'autant plus que je m'en veux et que je n'arrive pas à me sortir de la tête que c'est peut-être de notre faute et qu'on aurait dû voir quelque chose avant, quelque chose nous a échappé et à cause de ça je ne verrais plus jamais mon chat.
Ne me dites pas que ce n'est pas de ma faute, je suis persuadée qu'on aurait pu voir. Qu'on aurait pu aussi se lever plus tôt dimanche matin et être avec lui pour ses dernières minutes. Il est mort sans nous, en pensant qu'on l'avait abandonné, qu'on ne l'aimait plus. Heureusement que le vétérinaire était là, avec lui, en le caressant. Maus c'est nous ses maîtres, pas lui. Je crois que rien ne me consolera aujourd'hui, je crois que je réalise tout et ça fait mal. Je n'ai pas envie de retourner travailler, j'ai envie de rester chez moi à pleurer. J'aimerais m'endormir et me réveiller dans un mois, quand ma peine sera déjà appaisée.
Je suis désolée de ce roman triste et noir, mais il fallait que j'écrive, comme pour me libérer.
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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Arrête de te torturer, pense aux bons souvenirs et ne garde que ca en tête.
Reposes toi et arrête de réfléchir.
Gros bisous
gros bisous
tu n'as pas a etre désolé, c'est deja super que tu arrives a nous dire tout ce que tu as sur le coeur..
je crois que dans de telle situation on se sent toujours coupable de ne pas avoir vu, ou fait quelque chose, meme si les autres te dise que ce n'est pas du tout de ta faute...
je suis sur que capone savait que vous l'aimiez et que si il etait chez le veterinaire, c'etait justement pour son bien
courage ma belle, et n'hesite pas a verser des larmes si ça ne va pas...
gros bisous ma belle
Alors moi, je te le dis, ce n'est pas de ta faute.... arrètes de penser cela.
Tu as ce qu'il fallait, et je pense que j'aurais de même.
Mais tu as bien fait de parler.... tu pleures, ce n'est rien, il faut pleurer...
Courage ma belle.
Bisous
ça fait du bien de parler & de s'exprimer.
Un resent toujours toujours de la culpabilité, parce qu'on ne déchiffre pas leurs attitudes ou parce que l'on est pas assez attentif; parce que .............parce que..............
mais on les vraiment & tendrement & ils le savent mieux que nous-même parfois.
Pour l'instant tu es dans la phase la plus sombre, mais quoique l'on fasse, nos pouvoir sont limités malgrè notre bonne volonté.
Pense à Priska elle aussi à besoin de toi & elle a perdue son compagnon de jeu.
Je te fais des Bisous
Comme tu dois le savoir j'ai la phobie des chats mais je comprend ta douleur, mon chien est parti en décembre, j'y pense encore, il me manque énormément...
Je te fais de gros bisous
Je comprends ta douleur car j'adore les chats et je sais que la perte d'un animal est tres douloureuse pour l'avoir connue !!!! Ne t'excuse pas pour avoir écrit tout ça car on est là pour partager les bons et les mauvais moments de chacunes.Alors merci à toi d'avoir partager l'histoire de Capone avec nous. Gros bisous.
l'histoire de Capone me fait penser à ma petite " minette " , chatte perdue qui est venue se réfugier sur mon appui de fenêtre , elle trainait dans le quartier depuis 3 ans, je la croyais jeune , je l'ai fait stériliser, c'était un amour avec moi, petite nature mais mangeant bien;Elle est partie en 3 semaines de temps d'un cancer , le véto n'a rien pu faire, je l'avais tellement gâtée , elle devait être plus âgée que l'on croyait et payait sûrement toutes les années de misère qu'elle avait vécu , devant ma peine, le véto m'a dit " avec vous , elle a eu 2 ans de bonheur " , oui, je ne l'ai gardé que 2 ans et m'en suis voulu de ne pas avoir forcé le destin pour la recueillir 3 ans plus tôt.
Tu ne ne lui a prodigué que du bonheur, moi , j'ai assisté aux derniers moment de minette et de Pussy ( mort à 22 ans ) , Dès qu'ils ont des pbs pour respirer, ils sont devenus comme inconscients et c'était tellement dur pour eux que l'euthanasie était devenue nécessaire , moi même , je la réclamais et quand le véto a dit c'est le seul moyen d'abréger leurs souffrances , j'ai été soulagée.Crois moi, le véto a fait ce qu'il fallait .
Si je pouvais te serrer dans mes bras , pour te faire oublier ton chagrin, mais ne te reproche rien, capone a eu une vie heureuse avec toi.
Il fera à jamais partie de tes souvenirs et de ta vie avec Homme, on n'oublie pas de tel compagnon.Je t'embrasse encore plus tendrement que d'habitude.