A ce moment-là, son départ ne me faisait aucune peine.
Il en résultait simplement que nous quatre qui restions nous allions être en contact plus intime et il semblait que cela dû favoriser la solution du problème auquel je prenais de jour en jour un plus vif intérêt.
A un quart de mille environ de la maison de Dunkelthwaite se trouve un petit village formé d'une longue rue, qui porte le même nom, et composé de vingt ou trente cottages aux toits d'ardoises, et d'une église vêtue de lierre toute voisine de l'inévitable cabaret.
L'après-midi du jour même où John nous quitta, miss Warrender et les deux enfants se rendirent au bureau de poste et je m'offris à les accompagner.
Copperthorne n'eût pas demandé mieux que d'empêcher cette excursion ou de venir avec nous, mais, heureusement pour nous, l'oncle Jérémie était en proie aux affres de l'inspiration et ne pouvait se passer des services de son secrétaire.
Ce fut, je m'en souviens, une agréable promenade, car la route était bien ombragée d'arbres où les oiseaux chantaient joyeusement.
Nous fîmes le trajet à loisir, en causant de bien des choses, pendant que le bambin et la fillette couraient et cabriolaient devant nous.
Avant d'arriver au bureau de poste, il faut passer devant le cabaret dont il a été question.
Comme nous parcourions la rue du village, nous nous aperçûmes qu'un petit rassemblement s'était formé devant cette maison.
Il y avait là dix ou douze garçons en guenilles ou fillettes aux nattes sales, quelques femmes la tête nue, et deux ou trois hommes sortis du comptoir où ils flânaient.
C'était sans doute le rassemblement le plus nombreux qui ait jamais fait figure dans les annales de cette paisible localité.
Nous ne pouvions pas voir quelle était la cause de leur curiosité ; mais nos bambins partirent à toutes jambes, et revinrent bientôt, bourrés de renseignements.
— Oh ! miss Warrender, cria Johnnie qui accourait tout haletant d'empressement. Il y a là un homme noir comme ceux des histoires que vous nous racontez.
— Un bohémien, je suppose, dis-je.
— Non, non, dit Johnnie d'un ton décisif.
— Il est plus noir encore que ça, n'est-ce pas, May?
— Plus noir que ça, redit la fillette.
— Je crois que nous ferions mieux d'aller voir ce que c'est que cette apparition extraordinaire, dis-je.
En parlant, je regardai ma compagne, et je fus fort surpris de la voir toute pâle, avec les yeux pour ainsi dire resplendissants d'agitation contenue.
— Est-ce que vous vous trouvez mal ? demandai-je.
— Oh non ! dit-elle avec vivacité, en hâtant le pas. Allons, allons !
Ce fut certainement une chose curieuse qui s'offrit à notre vue quand nous eûmes rejoint le petit cercle de campagnards.
J'eus aussitôt présente à la mémoire la description du Malais mangeur d'opium que De Quincey vit dans une ferme d'Ecosse.
Au centre de ce groupe de simples paysans du Yorkshire, se tenait un voyageur oriental de haute taille, au corps élancé, souple et gracieux; ses vêtements de toile salis par la poussière des routes et ses pieds bruns sortant de ses gros souliers.
Evidemment, il venait de loin et avait marché longtemps.
Il tenait à la main un gros bâton, sur lequel il s'appuyait, tout en promenant ses yeux noirs et pensifs dans l'espace, sans avoir l'air de
bon ce sera pour le mois de septembre !!!
mais dis moi 46 kg ??? c'est pas trop ça ?
je pesais 48 k en 2002 ,hou...........c'est loin !! (pour 1,m57) et j'étais vraiment maigre .
Mais j'aimerai bien y revenir quand meme ,ça aussi c'est un rève !!!!!!!
gros bisous
bon en attendant je te souhaite un magnifique we (il parait que l'on aura beau temps ) repose toi bien
biz à+
je viendrai lire mes histoires en retour sur ce week end long en attendant gros gros bisous et bonne journée mon amie