* A l'époque où je reçus cette lettre, j'habitais Londres et je travaillais ferme en vue de l'examen final qui devait me donner le droit d'exercer la médecine.
Thurstop et moi, nous avions été amis intimes à Cambridge, avant que j'eusse commencé l'étude de la médecine et j'avais grand désir de le revoir.
D'autre part, je craignais un peu que, malgré ses assertions, mes études n'eussent à souffrir de ce déplacement.
Je me représentais le vieillard retombé en enfance, le secrétaire maigre, la gouvernante distinguée, les deux enfants, probablement des enfants gâtés et tapageurs, et j'arrivai à conclure que quand tout cela et moi nous serions bloqués ensemble dans une maison à la campagne, il resterait bien peu de temps pour étudier tranquillement.
Après deux jours de réflexion, j'avais presque résolu de décliner l'invitation, lorsque je reçus du Yorkshire une autre lettre encore plus pressante que la première.
« Nous attendons des nouvelles de vous à chaque courrier, disait mon ami, et chaque fois qu'on frappe je m'attends à recevoir un télégramme qui m'indique votre train.
« Votre chambre est, toute prête, et j'espère que vous la trouverez confortable.
« L'oncle Jérémie me prie de vous dire combien il sera heureux de vous voir.
« Il aurait écrit, mais il est absorbé par la composition d'un grand poème épique de cinq mille vers ou environ.
« Il passe toute la journée à courir d'une chambre à l'autre, ayant toujours sur les talons Copperthorne, qui, pareil au monstre de ce Frankenstein, le suit à pas comptés, le calepin et le crayon à la main, notant les savantes paroles qui tombent de ses lèvres.
« A propos, je crois vous avoir parlé de la gouvernante brune si pleine de chic.
« Je pourrais me servir d'elle comme d'un appât pour vous attirer, si vous avez gardé votre goût pour les études d'ethnologie.
« Elle est fille d'un chef hindou, qui avait épousé une Anglaise. Il a été tué pendant l'Insurrection en combattant contre nous; ses domaines ayant été confisqués par le Gouvernement, sa fille, alors âgée de quinze ans, s'est trouvée presque sans ressources.
« Un charitable négociant allemand de Calcutta l'adopta, paraît-il, et l'amena en Europe avec sa propre fille.
« Celle-ci mourut et alors miss Warrender — nous l'appelons ainsi, du nom de sa mère,— répondit à une annonce insérée par mon oncle, et c'est ainsi que nous l'avons connue.
« Maintenant, mon vieux, n'attendez pas qu'on vous donne l'ordre de venir, venez tout de suite ».
A SUIVRE ... BEAU CONTE POUR VOUS.
BON WEEK END ET GROS BISOUS A TOUTES !
Gros bisous du soir ,en direct de korhogo .
suis HS . A part ça ,tout va bien .Je m'organise petit à petit .
pas trop le temps ,mais ça viendra.
bon dimanche bisous
je te souhaite un excellent week end et te dis à plus tard mon amie
bises
je te souhaite un bon we biz à+