Joseph Reffik avait toujours eu du succès avec les femmes, depuis sa plus tendre enfance à aujourd’hui. Il collectionnait les femmes et ne s’en cachait même plus ni devant ses voisins, sa famille, ses amis, et ses conquêtes. Tout cela était devenu pour lui d’un naturel absurde. Ces journées étaient entrecoupées de coup de fils de maîtresses voulant renouer contact, d’ex ne comprenant pas son goût pour le sexe, des femmes qui au contraire, n’était intéressé que par cela. Le pire dans tout cela, c’est qu’il ne draguait jamais, c’est elle qui venait le voir pour on ne sait quelles raisons. Tout d’abord, son physique était loin d’être exceptionnel. Il avait 45 ans, était largement bedonnant, son crâne était rasé d’où perlaient deux yeux rieurs. Son front plissait à chaque sourire ce qui faisait penser à un drôle d’accordéoniste. Ses épaules étaient carrées mais plutôt tombantes, il avait un embonpoint plus que prononcé mais avait une démarche féline. C’est sans doute ce qui faisait que les regards se tournaient toujours vers lui dans une foule. Ses yeux étaient verts et rafraîchissant. Il faut dire que même les hommes le trouvant attirant. Le charme l’habitait plus que dans tout autre individu. Sa tenue était toujours très soignée. Les ongles manucurés, la peau légèrement bronzée a toute époque de l’année. Sa tenue vestimentaire l’était tout autant. Chaussures impeccablement cirées et costumes croisés pour travailler tandis que le week-end une tenue plus décontractée mais quand même de qualité venait l’embellir.
Ces journées étaient réglées comme du papier à musique, tout était consignés dans son MPCP (dénomination pour Mini PC Portable), croisement étrange entre le portable, la tablette, et le PDA. Allumé 24/24h, ce petit appareil régissait aussi bien la maison, que son travail, ou bien encore sa vie. Sans lui, Joseph, ne ferais rien de la journée. Son MPCP sonna donc comme chaque matin à 07.55 lançant la musique Carmina Burana de Orff dans un volume très puissant. Cinq minutes, pas plus. Comme il habitait en appartement et était juste à coté de son travail, il aimait écouter chaque matin ce petit extrait qui le mettait sur les starting blocks. Chez lui, tout était soigné, la décoration, l’éclairage volumétrique Oled, tout était a sa place et venait construire un ensemble sublime où les tons bleus l’emportait. Il prit donc son petit déjeuner dans sa cuisine américaine tout en regardant une des nombreuses chaînes musicales qui composait son bouquet télé. L’allumage de la cafetière et de la télé, ainsi que l’éclairage, et en fait de tout ce qui était électrique à la maison avait été piloté par son MPCP. Sylvain n’aurait qu’à regarder dedans le lendemain matin, une fois le corps de Joseph Reffik serait retrouvé inerte, les poignets tranchées. Mais pour l’instant, Joseph voulait bien vivre jusqu'à 110 ans sans aucune interruption. Quand il finit de prendre son petit déjeuner, il alla prendre sa douche et découvrit sans y faire trop attention des marques sur ses poignets, comme s’il avait essayé de se suicider pendant la nuit. L’idée tout a fait cocasse fit sourire Joseph jusqu’aux oreilles. Le même sourire qu’on verrait sur lui un jour plus tard, mais cette fois ci inanimée, sans la moindre trace de vie ou de rictus dans le regard attentif qu’il arborerait.
Il prit donc sa douche, partit au bureau, et fit sans aucun encombre sa journée de 10 heures. Quand il rentra le soir, rien de son train train quotidien et de son envie de vivre n’avait disparu. Il avait un resto avec une conquête charmante, le prototype de femme qu’il adorait, de celle qui ne le quittait pas de yeux et dont il pouvait obtenir d’elle tout ce qu’il voulait. Mais avant il fit un brin de toilette et croisa, sur son palier puis dans l’ascenseur, la plus froide des femmes qu’il avait rencontrées, sa voisine Kate Cémos. C’est à cause d’elle qu’il mourra dans moins de 12 heures, le destin jouait la dernière carte de Joseph. Quand ils se croisèrent, ils se saluèrent chaleureusement, chacun voulant garer des contacts cordiaux avec l’autre. Kate détestait le mode de vie de ce « célibataire dont l’ego pouvait le faire s’embraser seul», mais elle lui trouvait, comme les autres, un charme indéniable. C’est ce qui fit partir la conversation sur des choses plus légères, chacun tenant leurs MPCP, sous leur bras. A 8h47, le destin de Joseph Reffik fut scellé. Les portes de l’ascenseur se refermaient derrière lui tandis qu’il rejoignait tranquillement sa dernière conquête. Sa soirée se passa presque comme prévu, elle lui coûtât juste un dîner, elle accepta non pas le dernier verre mais une demande bien plus explicite. Arrivé chez lui, son MPCP se mis en mode 1+1, ce qui changeait tout les éclairages, les musiques d’ambiance ainsi que les parfums diffusés. Tout était réglé comme un métronome. Tout se régla ainsi, du déhanché voluptueux de la conquise, aux yeux plissé dans le rythme de Joseph, les yeux roulant de plaisir. Tout était ivresses, mêmes les sons devenaient sensuels, tout d’abord, ce fut les lacets de la robe qui glissèrent dans un bruit de feuilles. La robe glissa sur la peau lisse de cette femme taille 40 (a vu de main avait estimé Joseph), s’abattant sur le sol avec un bruit étouffé de plus délicieux. Un sourire envahi le visage de Joseph quand il vit la culotte a petit cœur. Il se dit qu’elle ne devait pas penser finir dans son lit ce soir, ce qui était faux, mais qui flatta une fois de plus son ego. Il vit aussi une paire de seins généreuse qui avait commencés à ressentir le désir. Le soutien gorge, vola rapidement, les doigts agiles et rompu au dégraffage l’avait fait tomber sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle enleva sa chemise rapidement comme si les boutons n’avaient pas existé, et le bruit du zip de sa braguette ouverte énergiquement la fit sourire. Elle voyait un visage magnifique que sa bouche voulait couvrir de baiser, ce qu’elle fit immédiatement, puis elle s’attarda sur ces puissants pectoraux, et ces petites bouées évasées sur le bas ventre qui la rassurait beaucoup. Ses yeux passèrent rapidement sur ces fesses un peu trop molle à son goût. Heureusement pour lui, il menait assez bien la danse. Tout était calé à l’unisson de métronome. La tête dévisser par le plaisir, le femme n’était plus elle-même, redevenu sauvage, comme lionne. Elle griffait, hurlait son plaisir. Joseph, était lui tranquille, appliqué aux arts sensuels dont il maîtrisait chaque aspect. Sa dernière nuit était bonne. A chaque seconde, sans s’en apercevoir, son heure s’approchait. Il ne voulait vraiment pas se suicider, il vouait profiter des femmes chaque soir comme il le faisait d’habitude. Il voulait vivre pour entendre leurs cris. Les caresses de Joseph recouvraient le corps de cette femme, elle n’en pouvait plus, exténuer de plaisir retenu, de désirs inavoués. Joseph en avait fait son objet, comme à chaque fois. Elle ne se maîtrisait plus, elle jouit dans un silence et un vacarme assourdissant. Elle jouit a nouveau 10 minutes plus tard dans un cri qui rendu jalouse toutes les femmes de l’immeuble sauf une qui fut agacé plus qu’admirative. Kate se leva et fit les cents pas chez elle. Elle aurait adoré qu’il meure le jour même. Sa prière fut exaucée. La femme repartit vers cinq heures du matin, rassasiée. Joseph la regardait partir avec beaucoup d’attention, il aimait prendre des clichés visuels de ses conquêtes à leurs arrivés puis à leurs départs. Il avait mis son MPCP en mode random, du coup, les musiques diffusées dans son appartement passaient d’un style à un autres sans aucun lien. Il se sentait bien, avait accompli une journée de plus, allait prendre une bonne douche, et dormir un peu. Enfin le croyait–il. Il regardait a nouveaux ses poignets en se disant qu’il n’avait pourtant pas utilisés des menottes hier ni aujourd’hui. Cela le fit sourire. Le dernier sourire qu’il aurait dans sa vie serait pour des menottes. Triste image, mais qui résumait finalement assez bien sa vie. Il prit donc sa douche comme d’habitude, en repensant à cette délicieuse soirée et aux courbes tout en doucines de cette plantureuse femme. Il sorti nu de sa douche, se disant qu’il avait bien mériter une ou deux heures de sommeil quand le destin mortel le frappa. Ses yeux perdirent ce regard enjoué, ils devinrent attentifs.
Je te souhaite une excellente année 2009, pleine de santé, de bonheur et de bien-être !
Sur mon blog, j’ai posté un bilan de cette belle année 2008 qui vient de s’achever ainsi qu’une présentation de toute l'équipe d’aujourdhui.com.
C’est une façon de la remercier pour l’excellent travail accompli en 2008 et j’espère que tu posteras toi aussi tes propres commentaires.
Encore une fois, meilleurs voeux pour 2009 à toi et à ta famille.
Fabrice
pour 2009 je te souhaite tout ce qui est beau: lumière, amour, affection, famille, amis, et tout et tout!!!
bisous
t'oubli pas mon cadeau pour mon retour
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merci père noël
je pars en vacances mardi après midi j'espère que j'aurais la suite e, cadeau de noël à mon retour ??
te souhaite une bonne journée