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Elle prit le controle - Page 17-18
publié le 06/11/2008 à 13:15 |
Il profita d’être seul avec lui pour continuer a l’interroger, non officiellement comme l’avais demandé Sylvain. Il essaya de lui remonter le moral, ce qui n’aida pas beaucoup Florent qui était perdu de toute manière. Il appris quand même deux ou trois choses qui ne fut pas retenu par la suite. Mais pour le moment, Yanis était avec lui. Il écoutait chacune de ses respirations froides et lentes. Il n’y avait plus de soubresaut, la Mort avais pris le relais. Yanis senti que cet homme était mort mais sa raison pris le dessus immédiatement pour rationaliser. Il l’entendait donc, tout en l’accompagnant très lentement vers la sortie. Il lui avoua plusieurs choses : oui il ne voulait que du sexe au début mais était rapidement tomber amoureux. Elle ne voulait pas le rencontrer car elle avait eu beaucoup de déception avec les hommes virtuels. Elle voulait se laisser le temps d’une rencontre merveilleuse. Tout cela, Yanis et Sylvain le savait déjà car ils avaient lu le rapport concernant les activités internet des 2 parties. Aujourd’hui chaque acte sur le net était détectable par la police ou la gendarmerie sans même une demande au juge. C’est pour cela que Sylvain n’avait pas fait cas longtemps de Florent, il savait qu’il était amoureux et savait aussi qu’il ne pouvait être le coupable. Une petite musique sortie d’on ne sait où lui répétait sans cesse que le coupable n’était pas encore détectable. Seul Sylvain avait ce Don.
Florent parti du commissariat avec 10 ans de plus. On ne le reverra jamais. Les informations récoltés par Yanis et non correctement utilisés allait faire mourir un milliard d’être humain. Heureusement, il ne s’en douterait jamais. Ne se rappelant même pas de cette affaire. Il revint tranquillement dans le bureau de Sylvain. Il referma la porte derrière lui, doucement, aussi doucement qu’il était énervé par l’attitude de Sylvain.
Il cria :
- Tu as fait n’importe quoi de cet interrogatoire, Sylvain ! J’ai bien envie de t’en mettre une et de faire un rapport au Commissaire ! Tu l’as traité comme un moins que rien alors qu’il aimait cette fille. Rien ne te prouve le contraire ! Tu l’as torturé et tout ça pourquoi, pour lui dire de partir ! Tu dois te conformer à notre seule mission ! Et cette mission, n’est pas d’enterrer vivant un innocent ! Tu as pété un câble ou quoi ? On ne traite pas les gens de cette manière. !
Sylvain écoutait impassible. Renfermé sur lui même comme a chaque fois qu’il savait qu’il avait eu tort. Mais cela ne l’empêcherait pas de recommencer le jour suivant. Il détestait les suicides et autres « accidents » de la vie.
-Vraiment Sylvain, j’ai vu ces yeux et il était triste comme la mort !
-Ah oui ! Alors parles en a sa copine qui gisait dans son sang ce matin, parle lui de ses yeux, ça va la réconforter, la réchauffer même peut être ?! Si il était vraiment amoureux alors pourquoi n’a-t-il rien vu ?!
-On voit bien que tu n’as jamais trouvé le véritable amour, Toi ! Tout n’es pas bon à dire, tout n’es pas avouable, tout n’est pas logique ou cartésien ! Tout est en finesse et subtilités, langage de corps, d’œil fuyant, de sourcils remontés, de frémissement, tout est si visible et si imperceptible à la fois !
-Oui, c’est toujours la même rengaine, tu n’as pas vécu si, tu n’as pas fait ça ! Il ne s’agit pas de vivre les choses pour les ressentir !
-On ne comprend pas certaines choses sans les avoirs vécu, Sylvain, c’est un fait. On ne connaît pas le chagrin que cause la mort d’un parent sans l’avoir vécu. On l’imagine peut-être mais on est toujours très loin de la réalité. Idem pour la joie qu’on ressent lors d’un mariage, on ne peut l’évaluer correctement si on ne la jamais vécu. Tu ne peux dire l’inverse. Tu n’as ni connu l’un ni connu l’autre.
Yanis se trompait, Sylvain avait perdu son père à l’age de 20ans et ne savait que trop bien la douleur que cela pouvait représenter au quotidien. Cependant, il ne dit rien pour lui faire penser l’inverse. Ce n’était ni le lieu ni le moment. Il avait une enquête à mener et ne voulait plus perdre de temps en conjoncture.
-Bon, il nous reste à interroger Andromède, ou Jean Narton. Je serais plus sérieux, Yanis, excuse moi. Je vais te laisser mener cet interrogatoire. Je serais là et n’interviendrais que si je le juge nécessaire. Ne me présente pas, même s’il le demande. Rappel toi qu’il a déjà usurpé des identités sur le net alors méfiance pour lui, même s’il me semble que pour l’instant, nous n’avons que des leurs.
Ils firent venir Andromède en salle d’interrogatoire et la première chose qu’ils remarquèrent fut l’absence de toute humanité de son visage. On aurait dit une représentation de l’indifférence. Voilà ce qu’inspirait ce personnage a première vue. Ils entrèrent enfin, Yanis suivit de Sylvain.
Tout d’abord, son teint était tout aussi clair que celui de Florent Bouic. Ces cheveux étaient bruns et très court. Son visage était un peu bouffi, son expression figée. Un double menton pendait vers son cou. De ses yeux ne sortait aucune expression, aucun sentiment ne faisait surface. Ils crurent même pendant un instant qu’il avait eu une crise cardiaque car il ne bougea même pas pour les saluer. On sentait facilement par contre que c’était quelqu’un d’hautain, et d’imbu de lui-même. Ses yeux n’étaient pas plantés par terre mais dans le vide droit devant lui, sur la caméra. Il était habillé d’un costume 3 pièces classique comme les aimait Sylvain.
-Bonjour Monsieur Narton, nous essaierons de vous prendre le moins de temps que possible. Je m’appel Yanis Adraouï
Pas de réponse.
- Monsieur Narton, savez vous pourquoi vous êtes ici ?
Pas de réponse.
- Monsieur Narton, êtes vous sourd ou muet ?
- Alors si je suis sourd, je ne peut pas entendre votre question vu que vous êtes placé derrière moi et si je suis muet je ne peut vous répondre car je n’ai pas de papier a ma disposition et je pense pas que l’un de vous deux connaisse le langage des signes. Il ne les regardait toujours pas.
- Veuillez seulement répondre aux questions, Monsieur !
- Alors oui je le sais, et ni l’un ni l’autre. Ces yeux n’avaient pas clignés, il scrutait toujours la caméra. Un petit rictus se dessinait sur son visage
- Comment avez vous connu Laetitia Froyer. Yanis essayait de rendre doux son visage afin de rendre le « suspect » plus avenant.
- Via son blog. Toujours pas un regard.
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je vais vite lire la suite
encore merci pour ces pages
c'est vraiment de la literrature !!