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publié le 11/10/2008 à 13:56 |
Tout d’un coup mon rêve refait surface et je sais qu’il faut que j’accepte pour lui faire plaisir. Je lui réponds :
- « Oui, si tu veux, si ça peut te faire plaisir. » A peine ai-je le temps de penser à ce que je viens de dire que…
- « Si ça peut me faire plaisir ??!!! Non, c’est soit tu veux soit tu ne veux pas mais pas pour me faire plaisir »! me lance-t-elle.
- « Non mais ce n’est pas ça que je voulais dire ! Oui bien sûr, je le veux. » Superbe mensonge à 2 francs que je lui sorts là. Je ne sais pas quoi faire, je reste planté là, à coté d’elle sans savoir dire ou faire quoique ce soit. Elle me dit :
- Tu sens super bon. C’est quoi ce compliment, qu’est ce qu’elle veut encore ?!
- « Ah bon, pourtant je ne mets jamais de parfum. Et toi tu en mets ? » De quoi je parle, moi, de son parfum dont je me fous ?
- Oui, j’en ai mis ce soir, tu veux sentir ? Elle me sourit avec sa petite bouche pulpeuse et un invité surprise apparaît entre mes cuisses. Je m’approche d’elle pour renifler son cou mais il y a un col roulé et en plus, mon nez est bouché.
- Je ne sens rien, j’ai le nez pris, et en plus tu as mis ce col roulé.
Je reste maladroit tout le reste de la soirée sans oser la toucher, l’effleurer. Je me lève et lui dit :
-Je dois rentrer. C’est l’heure. Elle me répond :
- Ben fais moi un smack alors ! Je ne sais plus bien la différence entre un smack et un kiss, je crois qu’un smack, c’est avec la langue, non ? D’un autre coté je suis tellement paniqué que je ne réfléchis pas très bien aujourd’hui. Alors, je l’embrasse en essayant de mettre la langue. C’est bizarre, elle a la bouche aussi fermée qu’un bloc de glace. J’essaie quand même de pénétrer dans l’antre. Là, elle me pousse, et me dis :
-Je t’ai dit un smack, tu ne sais pas ce que c’est ? Je me sens tomber dans le vide de très haut.
- Si, mais bon, je voulais voir, enfin là je suis fatigué, allez, à demain.
- Attends, je te raccompagne me dit-elle avec son merveilleux sourire. Je n’avais pas encore remarqué ses fesses moulées dans sa petite jupe et aussitôt la direction du Nord est désignée. J’essaie de camoufler tant bien que mal, mais je ne pense pas y parvenir. Elle me suit, à coté de moi et me prend la main. Je me sens liquide, comme si j’étais une flaque d’eau. Je ne discute pas, je suis inerte devant ces paroles (heureusement une fille jacasse toujours beaucoup trop), je pense à Donald et je me dis qu’il a de la chance de pouvoir jouer tranquillement au ping-pong. Je n’arrive pas à la trouver belle malgré tout, elle n’a même pas de charme. Enfin, j’arrive bientôt chez moi et je vais pouvoir rester seul. Dormir tranquillement après cette journée de folie. Je lui dis bonne nuit et elle me répond :
- Fais moi un kiss. Je m’approche tout doucement d’elle, je me met contre elle à sentir son cœur palpiter (ou le mien). J’ai chaud, très chaud, entre mes jambes se déroule un feu d’artifice. Sans avoir vraiment entendu ou compris ce qu’elle m’a dit, je l’embrasse rapidement et prend soin de ne pas mettre la langue ce coup-ci. Je ne me ferais pas avoir deux fois de suite. Je sens qu’elle essaie de mettre la langue mais je ne me fais pas avoir ce coup-ci. Je ne la laisse pas entrer. Elle me pousse violemment et me dit :
- Mais tu es un puceau, bordel. Tu ne sais même pas embrasser !
Le feu d’artifice s’arrête brusquement, mon cœur avec, les lumières s’éteignent, et je supplie la nuit de me tirer de ce cauchemar.
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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Après l'histoire, le fond, c'est ton imaginaire...
Bon dimanche