Vous l'avez toutes compris, je reprends les grandes lignes du livre "MAIGRIR, ON NE VOUS DIT PAS TOUT" de Philippe MORET dont je vous ai parlé l'autre jour et que je lis en ce moment.

D'abord, nous ne grossissons pas par l'opération du saint esprit. Pour pouvoir prendre du poids, du vrai, il est absolument nécessaire de consommer plus de calories que celles qui sont dépensées, la différence - si elle est réellement significative - pouvant alors effectivement être stockée dans les cellules adipeuses. Cette vérité a le mérite de démystifier les prises de poids inexpliquées et de vous placer par la même occasion au pied du mur, face à une réalité fondamentale de l'amaigrissement. Vous aurez peut-être de la difficulté à la digérer dans l'immédiat, mais avec le temps, ça devrait passer.

Certes, il existe des inégalités face à la calorie, et pour reprendre les propos de certains patients, il se peut que là, en effet, vous n'ayez "pas été gâté(e) par la nature". Cela jouera très certainement contre vous, et il faut peut-être vous rendre à l'évidence et admettre que vous appartenez à cette catégorie de personnes prédisposées à grossir plus facilement que d'autres. Une vérité de plus qu'il vous faudra accepter si vous souhaitez maigrir. Cela étant, à propos de cette inégalité que vous semblez considérer comme une injustice inhumaine, il faudrait commencer à réfléchir au fait que si votre métabolisme est si désavantageux - l'ingrat ! -, ce n'est peut-être pas uniquement dû aux hasards de la nature de la génétique.

Une autre vérité se cache derrière l'équation "calories consommées supérieure à calories dépensées = prise de poids" : c'est l'absurdité des conduites alimentaires qui induisent trop de privations. Parmi elles, ces régimes hypocaloriques susceptibles de faire perdre systématiquement 4 à 6 kg le premier mois. En favorisant naturellement la diminution du métabolisme basal, ils ne font que dérégler le " paramètre génétiquement programmé" de votre balance calorique. Et franchement, à moins de vouloir vous mettre vous même des bâtons dans les roues, je ne crois pas que vous ayez besoin d'un handicap supplémentaire. Mais peut-être tenez-vous à votre embonpoint plus que vous ne le croyez .........