L'ETHNOLOGIE NOUS APPREND QUE DANS CHAQUE CULTURE, la nourriture est étroitement liée aux fêtes et aux traditions. Il y a les fêtes religieuses, notamment, dont les plus médiatisées dans notre pays sont Noêl (ses chocolats, sa bûche .....), l'Epiphanie (la célébre galette des rois), Pâques (les chocolats encore, mais aussi l'agneau), sans oublier les repas de communion, synonymes bien souvent de banquet. Dans la religion musulmane, on célébre Mouharram (le nouvel an), Rabi al Awal (la naissance de Mahomet), le Ramadam (dans l'esprit des néophytes, le Ramadan est surtout synonyme de jeûne, alors qu'il comprends également une période très festive et riche en préparations alimentaires caloriques, notamment pour marquer sa fin), pour ne citer qu'elles. Quant aux fêtes juives, elles sont tout aussi nombreuses. Parmi elles : Rosh ha Shana (nouvel an), Yom Kippour, Hanoucca. Au delà de l'association typique des fêtes à des spécialités culinaires précises, il est marquant que certaines de ces préparations alimentaires se partage"nt volontiers. Autrement dit, on se réunit pour les déguster.

Se retrouver autour d'une table, c'est également ce que nous faisons à l'occasion des mariages, des anniversaires et même, dans une certaine mesure, en raison de la relation que nous entretenons avec les morts (au Mexique, la fête des morts est une véritable fête, dans le sens où l'on s'amuse, danse, chante, et cette période est associée à certaines spécialités culinaires). Force est de constater que la vie de l'homme est une succession de situations qui sont autant de prétextes pour manger. Qui a inventé un calendrier aussi chargé, si ce n'est l'être humain lui-même.

J'espère que vous allez bien et je vous souhaite une excellente soirée.