ùùattention : risque d'émoragie interne !
Dire que je n'ai rien vu venir avant ce fameux matin du 8 juillet ! Pourtant, je me sentais très bien lors de ma visite chez mon andocrimologue, même si mes analyses sanguines n'étaient pas fameuses et qu'elle me suppliait de me ressaisir. C'est seulement en descendant du taxi que je me suis sentie vassiller mais j'attribuais cela au fait que je n'avais pas mangé grand chose au petit-déjeuner. Quelle erreur ! Je ne parle même pas du moment où je ne trouvais pas le courrage d'avaler quelque chose pour le déjeuner et où j'ai pensé qu'une petite sieste me requinquerait alors que je me suis endormie jusqu'à seize heure : heure où ma mère venait me chercher pour que je monte dîner chez elle. Toute la soirée, elle m'a grondée parce qu'elle était persuadée que c'était parce que je ne me bougeais pas et passais mon temps allongée sur la banquette devant la télé que j'avais l'impression d'être fatiguée. Quelle fut sa panique lorsqu'elle vu la couleur de mon vaumit sur son carrelage le lendemain matin et qu'elle avait appelé le 15 qui m'emmena à l'hôpital de Sartene (ç 15 Km) où le médecin lui expliqua que je faisais une émoragie et qu'il falait m'hélitroillée sur l'hôpital d'Ajaccio (à 70 Km) pour procéder à une transfusion.
Attention : selles noires et visqueuses !
Dire que ces frileux de docteurs à l'hôpital ont refusé de procéder à une fibroscopie afin de " colmater les brèches " ! Mon gastro-antérologue s'est dépêché de ligaturer mes varices avant que cela ne s'agrave. Et, comme la seule façon de s'asssurer que je ne fasse pas une autre émoragie est de surveiller l'état de mes selles, ma mère passe derrière moi à chaque fois que je me rends aux toilettes. Or aujourd'hui, elles ont une étranges couleurs. Alors, ma mère a décrété que je ne mangerai que de la purée pendant 3 jours, histoire de s'assurer qu'il ne s'agit que d'une coloration due à l'alimentation ou la prise d'antibiotiques ces derniers jours.
