Le bac philo ! ça me rappelle des souvenirs mais je ne sais pas si je pourrais encore traiter un des sujets proposés cette année!

j'ai eu une formation littéraire, l'ancienne section A, devenue L et voici ce qui est tombé comme sujet cette année:

Série L
La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? 
 

Ce sujet interroge sur le rapport que l’homme entretient avec la vérité, la connaissance mais aussi son évolution. Dans l’antiquité, la vie théorique contemplative étant présentée comme la vie la meilleure, la plus adéquate à notre nature d’homme.  Mais déjà à l’époque Epicure revendiquait que la vérité ne valait pas pour elle-même mais « pour ses suites ».  On peut rechercher la vérité pour elle-même mais le fait-on ? L’intérêt se réduit-il à l’utilitaire ? Et ce qui nous intéresse à l’utile ? Cela pose-t-il vraiment problème que l’on cherche la vérité par intérêt ?

Faut-il oublier le passé pour se donner à l’avenir ? 

Ce sujet interroge sur le rapport passé, présent, futur, suggérant que le passé est un poids et que l’action historique et individuelle doit s’en libérer pour être ! Tout cela avec un œil favorable pour le futur, promesse de nouveauté, d’inconnu, et donc livré à tous les imaginaires, par opposition au passé trop commun et rabâché. Pourtant, négliger le passé peut être un danger et peut-être que l’obstacle est plutôt le présent et ce qu’il peut être.
 

"Le passé doit nous pousser vers la lumière et non vers les ténèbres."

c'est ce qu'a déclaré Tahar ben Jelloun, en commentant ce sujet .

Je pense d'ailleurs que c'est celui que j'aurais choisi!

Pour la série S
L’art peut-il se passer de règles ? 

Ce sujet invitait à penser le rapport entre art/technique, travail et art/liberté. L’artiste est-il un technicien ? La liberté de l’artiste s’oppose-t-elle à toute règle, contrainte, norme ? L’art, est-ce n’importe quoi ? N’importe comment ?

Dépend-il de nous d’être heureux ?

 Ce sujet invitait à s’interroger sur les conditions de notre bonheur et sur la possibilité d’être heureux. Il est vrai que le bonheur dépend de facteurs extérieurs face auxquels nous sommes souvent impuissants, mais justement, cette impuissance est-elle totale ? N’a-t-on pas des moyens de « faire » notre bonheur ? Et ces moyens sont-ils des limites à leur tour ?

Et là, je me suis dit, tiens, tiens, aujourd'hui.com aurait-il été contacté pour ce sujet?!! Un sujet pour Cécile!!!!

Série ES
Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?
Le rôle de l’historien est-il de juger ?
Texte : Durkheim, L’Education morale

Là, je ne développe pas, rien ne m'aurait inspirée!!!!

Pour finir, cette image qui m'a fait rire