Bonjour tout le monde  et surtout mes amies Sofinete, Mel et Trotinette qui me soutiennent et qui me font chaud au coeur (je suis désolée d'avoir si peu de temps pour passer sur vos sites et vous faire des coucous personnalisés). Mais sachez que cela me fait du bien de trouver vos messages d'encouragement.

Week-end en demi-teinte. Samedi : 1h45 de vélo avec chéri, c'était sympa mais j'avais mal aux jambes après parce qu'on a bien pédalé et l'après-midi, on a été travaillé dans sa maison (on a des acheteurs potentiels, ils ont rendez-vous avec leur banque demain soir pour le financement ; je croise les doigts, mais ils ont une maison à vendre, donc je pense que pour un banquier c'est moins risqué que des gens qui partent de rien). Petite soirée télé, j'étais fatiguée, mais ça s'est bien passé. Dimanche matin, nous nous sommes pris de nouveau la tête à cause de sa gamine. Une fois de plus. J'ai essayé de lutter. Je m'explique : depuis ma petite enfance, j'ai vécu des choses difficiles et l'attitude de sa gamine, qui à mon avis le fait exprès, me renvoit à ces évènements douloureux. Donc, quand je sens que je commence à déraper, que ma souffrance refait surface, j'essaie de me changer les idées. Hier matin par exemple, je me suis occupée de moi : douche, gommage corporel, masque pour les cheveux, crème hydratante, vernis à ongle, mais ça n'a pas suffit. En plus dans ces cas-là, mon jules sent ma souffrance, sans forcément comprendre ; alors il se met en retrait pour se protéger de son côté, car lui aussi a vécu des choses difficiles. Et alors là, son attitude de protection achève de faire monter ma souffrance et là ça dégénère. Ca dégénère parce que je mets à dire des choses dures, méchantes, qui dépassent complètement ce que je pense, mais dans ce cas là, c'est ma souffrance qui parle et je ne contrôle plus rien du tout. Hier matin, c'était tellement insupportable pour moi, que j'ai dit à mon jules, si tu fais un tant soit peu d'ironie ou si tu me dis quelque chose que je ne peux pas entendre, je vais dans la chambre et j'avale tous les somnifères. Je sais que je n'ai pas le droit de faire ça, j'ai deux enfants, j'ai un homme qui m'aime malgré toutes nos difficultés, j'ai ma mère qui ne s'en remettrait pas non plus (j'ai perdu un petit frère de maladie). Mais là, c'était tellement insoutenable, que je pensais qu'à en finir pour de bon. On a réussi à s'expliquer quand même et à se retrouver mais on a bien dû y passer deux ou trois heures et cela m'a laissé vidée de toutes mes forces et lui aussi. Je ne veux plus que les choses se passent ainsi. J'aimerais tellement pouvoir surmonter mes souffrances du passé et aller enfin de l'avant et profiter de la vie.

Alors dans mes bonnes résolutions de début de semaine, il y a faire un petit pas chaque jour pour apprivoiser mes souffrances et les reléguer tout au fond de moi, je ne pourrais jamais les effacer, mais au moins qu'elles prennent le moins de place possible. Aussi, chaque soir, je vais tenter de faire le bilan de ma journée, de relativiser les petits soucis, et mettre de l'ordre petit à petit. Je vais bien voir comment j'arrive à gérer. De toute façon, mercredi, j'ai mon rendez-vous hebdomadaire avec mon psy, on va continuer d'en parler bien sûr.

Côté régime, bien entendu, en ce moment, je ne suis pas très sérieuse, je fais de nombreux écarts car je compense avec la nourriture. Mais madame la balance est sympa avec moi : cela fait trois semaines que je n'ai pas perdu 1g mais au moins je n'en ai pas repris, c'est déjà ça....

J'espère que vous allez toutes bien, que la vie vous épargne un peu et que dame balance est gentille avec vous.
Je vous embrasse très fort. A très vite.