L’autre jour, j’étais dans mon jardin en train de papoter avec mes arbres  et d’arroser. Bref, baguenauder. Et puis c’était  l’heure de repartir au travail. Donc, je décide de faire une pause pipi bucolique  seule  dans mon jardin perdu au milieu de la campagne. (Désolée de choquer les âmes sensibles).

J’ai à peine le temps de remonter ma petite culotte, que j’entends derrière moi, Bonjour, madame.  Voix d’un homme !!! Et là une seule pensée qui me vienne à l’esprit : est ce qu’il a vu ma petite culotte ; Arghhhhhhhhhhh.

Vous êtes toute seule, votre mari n’est pas là. ? C’est le genre de phrase qui met tout de suite à l’aise, non ?

 Tous mes warnings internes se sont mis en route. Imaginez le tableau

- "Voilà parce que je suis embourbé un peu plus loin dans le chemin, entièrement privé d’ailleurs au passage. Mais je vois que vous n’avez pas d’attelage." Essayant de garder le contrôle de ma petite voix intérieure qui me conseillait, cours vite. Je lui  demande si c’est le nouveau propriétaire de la ferme complètement désertique qui jouxte notre jardin. Et là il me sort cette phrase inouïe :

Je suis le fils de mon père.

Je ne sais pas pour vous, mais alors  pour moi ce genre de présentation  me laisse un goût d’incomplet. J’ai essayé de lui adresser un regard plus curieux qu’anxieux. J’ai du réussir. Je suis le fils du Monsieur qui faisait le jardin avant la vente

Ah ! L’autre dingo, il voulait absolument que moi et mon mari  l’aidions à mettre le feu à la haie pour venir à bout des ronces ; Surtout  chez nous   après 1 an de canicule et 2 ans de sécheresse, c’était bien le moment. Quand il a su que le jardin qu’il faisait était en vente  et que nous l’achetions, il a coupé les pommiers qui étaient dans la haie à la tronçonneuse pour laisser la haie propre (?). Je ne lui ai  pu adressé la parole pendant des mois. Tête de  nouille 

Donc revenons à son fils. J’étais plus rassurée, plus simple que dangereux J’en ai conclus que la dingoterie chez eux devait héréditaire de père en fils. Il n’a pas voulu que je téléphone, que je l’emmène ni  chez son père, ni chez l’agriculteur du coin. Je lui dis : excusez moi je dois partir travailler.

, Ah oui vous travaillez dans un centre hospitalier. Comment il a déduit ça, à la couleur de ma petite culotte, blanche ce jour-là ??? Perdu.

Il est resté soit disant  embourbé. Mon œil, oui,  il était en équilibre sur la berge de la mare prêt à tomber dedans !