Le mensonge je me le suis fait à moi même! et c'est le pire non? Ce n'était pas une petite baisse de moral c'est le trou, le vide, le néant, l'infiniment petit. Je me suis balladée de 5h à 7 h hier sur le site. Au petit matin dans le silence de la maison... je me plongeais dans la vie "des autres" en lisant les blogs les commentaires... ça a fini de m'achever et je me suis perdu dans les lymphes entre les souffrances, les dérapages et les explosions de joies, ou d'espoir.

Je ne pouvais ni écrire, ni penser, ni ...rien, j'étais anéantie; Je vous ai rapporté ceci de ma "ballade" et comme ça a raisonné en moi je vous le donne aussi :

Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas
Celui qui ne lit pas
Celui qui n'écoute pas de la musique
Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux
Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour propre
Celui qui ne se laisse jamais aider
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude
Faisant tous les jours le même chemin
Celui qui ne change jamais de repère
Ne se risque jamais ça changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
il meurt lentement celui qui évite la passion
Et son tourbillon d'émotions
Celle qui redonne la lumière dans nos yeux
Et répare les coeurs bléssés
Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour
Celui qui ne prend pas de risque pour réaliser ses rêves
Celui qui, pas une seule fois n'a fui les conseils donnés

PABLO NERUDA PRIX NOBEL DE LITTERATURE 1971