Coucou les copinautes,

Tout d'abord, vendredi, j'ai passé la journée à faire les courses et à la cuisine car nous avons repris les soirées pétanques le vendredi soir chez mon copain brésilien et c'était mon tour d'apporter la nourriture et la boisson. Merveilleuse soirée avec mes vacanciers qui ont fait la connaissance de mes amis d'ici, ils se sont tous bien entendu.

Samedi, nous sommes partis en bâteau direction un ilet paradisiaque mais la journée a tournée au cauchemard. Arrivés sur place, mon mari capitaine donne l'ordre de lancer l'ancre, le copain va à l'avant du bâteau, ouvre le réceptable, tire sur la chaîne et au bout plus rien. Hé oui, le copain qui nous a prêté le bâteau s'est fait volé pd la nuit son ancre. Nous avions des cordes et c'est en essayant de stabiliser le bâteau pd que les hommes essayaient de l'attacher à les cocotiers que je me suis fait coinser le pied sous le bâteau. Aie, aie, aie, ça m'a fait très, très mal, heureusement une vague est arrivée et j'ai pu dégager mon pied. Je pars en courant sur la plage et là, plus personne, j'ai perdu connaissance, la douleur étant trop forte, je me suis retrouvé sur le rivage les bras en croix. Panique du coté de mon mari et de mes amis, le téléphone de mon homme à l'eau. Et là tout à commencer à s'enchaîner dans la série catastrophe : sans ancre, impossible de stabiliser le bâteau, moi impossible de monter dans le bâteau car à chaque fois que j'esayais de me remettre debout je commençais à voir 36 000 chandelles, plus de téléphone pour appeller les secours. Donc, mon mari est reparti avec ma voisine que nous avions emmené et je suis restée avec mes touristes. Les pompiers sont venus me chercher en bâteau, tous tes jeunes aussi beaux les uns que les autres, bien gentils, que du bonheur quoi (je rigole) !!! Donc, me voilà dans une sivière gonflable, ensuite l'embulance m'attendais sur le quai et direction le CHU. Quand je suis arrivée là bas et bien du monde partout, des brancards dans tous les sens, je me suis dit que j'en avais pour la nuit. Hé bien, j'ai été très médisante, il y avait beaucoup de personnel et le médecin a demandé à ce que tout le monde s'attèle à sa tâche le plus sérieusement possible car deux avions arrivaient d'Haïti rempli de bléssés. Radio et ouf rien de cassé, j'ai les os encore bien solide, une bonne entorse du pied, des égratignures sur le dessus. Je suis sortie de l'hopital deux heures plus tard, avec une prescription pour des béquilles et des cachets anti douleur. Hier matin quand je me suis réveillée mon pied était tout bleu, dessus et dessous, l'ématome de dessous me fait beaucoup souffrir c'est pourquoi je suis encore avec les béquilles.

Depuis samedi soir, j'ai un tas de monde qui se relaient autour de moi pour me dorloter, j'aime pas trop ça, ma maison et sâle et je ne peux pas faire grand chose. Je me ronge le frein et j'espère que d'ici deux jours je pourrai refaire un tas de choses. J'ai fait une croix sur la marche cette semaine, j'espère que cruella ne me le fera pas payer vendredi matin.

Lîlet de rêve, photo prise une autre fois car samedi vu la tournure des événements l'apareil est resté dans le sac.