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Les états d'âme....
publié le 12/11/2011 à 23:17 |
J'ai trouvé cette interview qui m'a intéressé et je souhaite la partager.
Je ne met q'un échantillon et un lien afin de voir l'intégralité.
Bonne lecture.
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Christophe André : Le spleen et le blues font assurément partie des états d’âme, mais il n’y a pas qu’eux. J’appelle états d’âme tous nos contenus de conscience qui mêlent des émotions et des pensées « d’arrière-plan », des sensations, des impressions, des feelings discrets, légers, en demi-teinte, qui n’ont l’air de rien, et qui pourtant nous influencent profondément En réalité, ils fondent notre humanité et notre lien au monde. Le paradoxe, c’est qu’on ne leur accorde que très peu d’importance et je me suis aperçu qu’il n’existait sur nos eux quasiment pas de synthèses scientifiques. Et pas seulement parce que le mot « âme » est encore tabou. La psychologie contemporaine s’intéresse, à juste titre, aux émotions. C’est-à-dire aux grandes émotions, franches et entières. La colère. La tristesse. La joie... Quand une grande émotion nous habite, nous lui appartenons en entier, il n’y a momentanément place pour rien d’autre. Ça ne dure généralement pas. Les états d’âme, eux, sont en quelque sorte des sous-émotions qui durent des heures, des jours, des semaines !
Pour chaque grande émotion, il existe toute une famille d’états d’âme. Ce n’est pas la grande colère, mais le petit agacement, le vague énervement, la légère crispation, la moue de bouderie... Pas la grande peur, mais le petit sentiment d’intranquillité, de souci, d’agitation, d’inquiétude... Pas la tristesse abyssale, mais le soupçon de cafard, le petit coup de blues, le nuage de mélancolie. Et, de l’autre côté, ce n’est pas non plus le franc enthousiasme ni la joie éclatante, mais l’imperceptible euphorie, le sourire intérieur, la douce légèreté... Vues du dehors, ces sous-émotions peuvent sembler de peu de poids, voire dérisoires - et nous pourrions nous sentir gênés d’avoir à les exprimer. Vécues du dedans, elles sont incroyablement importantes.
En réalité, l’essentiel de notre vie intime est fait d’un tissage d’états d’âme. Prenez une journée type de votre vie, il y a finalement peu de moments où vous vous trouvez sous l’emprise d’une grande émotion forte. Alors que les petits sentiments et les petites turbulences vous touchent en permanence. Vous vous levez, votre humeur peut dépendre d’un rayon de soleil, d’un bribe de musique, d’une remarque minime de votre conjoint. Vous marchez dans la rue, vous voyez un mendiant, ses yeux, ses mains, ou un graffiti sur un mur, ou telle saynète de rien du tout, à peine entraperçue, tel échange de mots ou de regards, pendant une fraction de seconde, entre des inconnus que vous ne reverrez jamais... Vous continuez à marcher, l’air de rien, mais en vous, quelque chose est venu subrepticement se planter, qui va vous accompagner longtemps. Qui va peut-être donner sa couleur au reste de toute votre journée.
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N. C. : Les états d’âme sont aussi anciens que l’être humain ?
C. A. : Prenez un peu de recul, vous vous rendrez vite compte qu’il s’agit de dimensions qui n’ont émergé que très récemment dans l’histoire. De même qu’il y a eu des hommes préhistoriques, avant les civilisations, de même ont existé, et existent encore, des hommes prépsychologiques, pour qui tout ce nous disons ici ne correspond à rien. Du moins à rien de conscient. Il ne faut pas remonter loin. Je parle tout bonnement de mon père et de beaucoup de nos contemporains d’avant les années 60-70, dont l’existence était exclusivement tournée vers la survie matérielle. Pour ceux-là, hommes et femmes, se préoccuper de ses états d’âme aurait été considéré comme une marque à la fois de faiblesse et d’égoïsme. Cette résistance à toute forme de ressenti intérieur pouvait sans doute, à certains moments, leur donner plus de force - dans la logique du « marche ou crève ». Mais avec beaucoup d’illusions. Ce sont par exemple des gens qui mouraient souvent tout de suite après avoir pris leur retraite - quand ils en avaient une -, soudain assaillis par des états intérieurs dépressifs qu’ils ne comprenaient absolument pas. L’homme prépsychologique vit dans une logique sacrificielle muette.
D’une façon un peu analogue, la personne anxieuse développe tout un « credo d’intranquillité », dont elle s’imagine qu’il la prémunit contre les multiples menaces dont l’avenir lui semble chargé. Pour l’anxieux, ne pas s’inquiéter serait une faute grave. Il faut se préoccuper d’une multitude de dangers en permanence, ne jamais « bêtement » se réjouir, ne jamais baisser la garde, etc. Or, les anxieux et les pessimistes aux états d’âme sombres font-ils mieux face aux problèmes, quand ceux-ci leur tombent dessus pour de bon ? Pas du tout, au contraire ! Partant de l’idée que « si je ne meurs pas du cancer, un autobus m’écrasera sûrement », le négativiste et l’à-quoi-bonniste sont, malgré leur inquiétude, incapables de mettre en place une pratique de santé préventive (alimentation saine, exercices physiques, etc.). Et en cas de crise, ils tombent les premiers. En un mot comme en mille, nous ne réalisons pas encore à quel point l’irruption de la psychologie, à partir des années 60-70, a enrichi l’existence de millions de gens, individuellement et collectivement. Car connaître et pacifier vos états intérieurs ne conduit pas seulement à un soulagement de vos souffrances et à un épanouissement de votre bonheur : c’est bon pour le monde entier. Plus je souffre, plus je me rétracte sur moi-même. On est bien plus capable de s’intéresser à ce qu’il y a autour de soi si l’on ne souffre pas trop. Mieux : cultiver ses états d’âme positifs est un phénomène contagieux. Au sens propre : une étude américaine l’a magistralement démontré.
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N. C. : Venons-en donc à la pratique : une fois convaincu qu’il me faut me préoccuper de mes états d’âme, comment réguler en moi ces univers intérieurs fluctuants ? Toute la fin de votre livre y est consacrée. Le mot méditation résume-t-il bien l’ensemble ?
C. A. : Voilà plusieurs années déjà que nous pratiquons avec nos patients de l’hôpital Ste Anne des exercices de médiation de « pleine conscience ». Il n’y a là aucune dimension religieuse ou philosophique, nous leur apprenons simplement à amener leur conscience ici et maintenant. Comment ? En passant « derrière la cascade », comme dit une belle image de la tradition zen. C’est à dire en les habituant peu à peu à regarder déferler en eux le flot de leurs pensées, de leurs émotions, de leurs états d’âme de toutes sortes, avec ces quelques centimètres de recul qui vont faire qu’ils ne vont pas les prendre sur la tête, tel le randonneur qu’il s’est glissé entre la roche et la chute d’eau. C’est à la fois très simple et, évidemment, très compliqué au début. Nous nous identifions totalement à nos états d’âme, comment nous différencier d’eux ? Les techniques de base sont fondées principalement sur la respiration et sur l’attention accordée à chaque détail. Accomplir chaque geste, ressentir chaque état d’âme de la façon la plus consciente possible. Être présent. Les anxieux, les inquiets, mais aussi les excités, les survoltés, ne sont pas présents. Ils sont enlisés dans le passé ou furètent dans l’avenir. Il y a de véritables maladies de l’anticipation, qui interdisent le bonheur...
Alors on ferme les yeux, on essaye de se concentrer sur sa respiration, on écoute les bruits qui nous entourent, sans s’y accrocher, et on regarde passer ses pensées et ses ressentis. Ce n’est pas la même chose, d’être triste et de se regarder en train d’avoir des pensées tristes. Il y a un petit décalage qui fait toute la différence, en nous permettant de percevoir jusqu’où notre tristesse est légitime, jusqu’où il est bon de la suivre, et à partir d’où il faut la lâcher.
En psychothérapie, ces exercices ont de multiples vertus. Ce sont d’excellents outils contre la rumination. Ils vous reconnectent à la réalité de la vie. Quand vous pratiquez la méditation régulièrement, vous devenez capable, marchant dans la rue, de brusquement vous arrêter et de vous nourrir de la beauté d’un lieu. De croiser un regard. D’entendre une musique. De redresser votre corps. Vous étiez là, en train de ruminer, ou d’anticiper, perdu dans un ailleurs, sans voir ni sentir le monde autour de vous. Et tout d’un coup, vous vous réveillez.
J'ai découvert la psychologie lors de ma formation d'assistante maternelle et je l'ai vue d'un autre oeil.
C'est une science que je trouve bien complexe et intéressante. La nature humaine aussi est compliquée et elle se perd parfois dans de confuses pensées et se laisse envahir par les ondes négatives environnantes. C'est ainsi que l'on s'enfonce et passe à coté de la vie. Je trouve normal de se poser des questions, mais il est vital de trouver des réponses et d'agir pour vivre sa vie. Il est donc important pour savoir où l'on veut aller de savoir qui l'on est, quelles sont nos attentes et d'être en paix avec sois-même. En lisant cet article je me dis que je devrais me mettre à la méditation, cela à l'air bénéfique, en tout cas cela sera toujours une pause reposante si je ne sais pas bien l'exploiter.
Voila, si vous avez tout lu vous avez été courageux et je suis intéressé de connaitre votre ressenti sur cet article. Merci.
Je souhaite aussi remercier les personnes qui m'ont adressé un message privé, cela est agréable.
"Jean-Michel Berille, le responsable des télé-conseillers." |
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par contre mangé que de la salade berk ,berk ,,hihihi !!!! je suis plus tot frite ,salade ,pizza et chocolat ,,,tu vois un peu ......
bonne journee
bisss !!!!
actuellement je pratique l hypnose chez un psy ..
bonne soiree ...