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Blog de toinou972

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  • La grève et ses conséquences
    publié le 20/03/2009 à 00:36

     

     Eh oui..... voilà qu'on parle mantenant de pénurie de produits frais...... ceux qui sont arrivés durant la grève et sont restés bloqués au port, sont PERIMES....... donc détruits.

    Les containeurs suivants arrivent début avril. La production locale ne suffit pas. Il y a déjà pénurie d'oeufs, et on risque de ne pas trouver yaourts, fromage, charcuterie..... etc....

    En ce qui me concerne, je ne manque de rien. Lary et moi nous contentons de ce que nous avons pu trouver. C'est différent pour les familles avec enfants, déjà bien pénalisées durant les 38 jours de grève.

    Et pour vous, comment s'est passée cette journée de grève de ce jeudi ?

     

    PRODUITS FRAIS : Risques de pénurie

    Liza MARIE-MAGDELEINE France-Antilles Martinique 19.03.2009

    Les fournisseurs arpentent les rayons pour enregistrer les commandes.

    Dans les allées des supermarchés, les fournisseurs comblent les vides dans rayons. Mais d'ici à la fin du mois, les enseignes s'inquiètent pour l'approvisionnement en produits frais. Les prochains containers devraient arriver début avril.

     
    La priorité, c'est la livraison. Partout dans les grandes surfaces, les fournisseurs se mêlent aux consommateurs. Ils s'empressent de dresser le bilan des rayons, pour réapprovisionner au plus vite et ainsi limiter les pertes de chiffre d'affaires. Il a fallu réagir du jour au lendemain : décharger des dizaines de containers, nettoyer les chambres froides qui avaient été arrêtées, recomposer les rayons... Certaines enseignes ont fait appel à plusieurs dizaines d'intérimaires, d'autres ont choisi l'option des heures supplémentaires.
    Une semaine après la réouverture des grandes surfaces, rayons après rayons, les consommateurs relèvent encore des traces du conflit. Plus de charcuterie, peu de plaquettes de beurre, des dates limite de consommation pour la crème fraîche à seulement une semaine de distance... L'approvisionnement en produits frais reste critique, car il a fallu jeter les périmés qui étaient bloqués dans les containers. Et il faut désormais attendre les prochaines livraisons, qui n'arriveront pas avant la fin du mois de mars (on compte trois à quatre semaines entre la commande et la livraison, N.D.L.R.).
    Pour les yaourts et les oeufs, produits localement, le risque de pénurie est limité. Mais il reste difficile de contenter tout le monde. « J'ai commandé cinq box, et je n'en ai reçu qu'un » , regrette un directeur de supermarché, qui reconnaît néanmoins la nécessité de répartir la production sur l'ensemble des enseignes.
    Retour à l'essentiel
    Pour affronter au mieux cette période de transition avant le retour à la normale, Joseph de Jaham, directeur général de Leader Price a choisi de s'appuyer sur la règle des 20/80. « On se concentre en priorité sur les 20% de produits les plus achetés. Ils représentent 80% du chiffre d'affaires. » En clair, sur les 2 500 références habituellement commercialisées, seuls 500 produits sont livrés en priorité.
    Pour les produits secs, pas d'appréhension particulière chez Leader Price : le déchargement des containers qui étaient bloqués sur le port se poursuit et devrait suffire. Pourtant, quelques fournisseurs locaux ne tourneraient qu'avec une petite dizaine de références, indique-t-on du côté de Champion. « Pour tout recalibrer dans les rayons secs, il faudra compter un mois » , estiment Aurélie et Marc-Nicolas fournisseurs de la société Clément (épicerie, chocolats, biscottes, gâteaux secs...).
    Mais à peine la question du réapprovisionnement sera-t-elle réglée, que s'annonce l'autre challenge : la baisse des prix, à partir du 14 avril. « Les clients attendent déjà et l'on craint la rupture de stocks sur ces produits, indique Antoine Hayot, le chef manager du rayon « produits frais » de Carrefour Dillon. Il faut qu'on réadapte nos carnets de commande, mais ce n'est pas évident pour l'instant d'évaluer les quantités nécessaires. » Dans les supermarchés, le retour à la normale ne devrait donc pas être effectif avant plusieurs semaines.
    - Un gros travail de tri sur les produits périmés
    En fin de semaine dernière, une centaine de grandes surfaces ont reçu la visite des équipes de la direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. « Nous avons vérifié que plus aucun produit, dont la date limite de consommation était dépassée, ne restait dans les rayons et les chambres froides » , explique Jean Tibilan, directeur de la DGCCRF. Ces produits frais, qu'on peut reconnaître grâce à la mention« à consommer jusqu'au » , doivent impérativement être retirés de la vente après la date indiquée, sous peine de sanctions.
    En revanche, les consommateurs risquent de trouver dans les rayons des produits (tels que biscotte, jus en brique, etc.) dont la date limite d'utilisation optimale (DLUO) est dépassée. Reconnaissables grâce à la formule « à consommer de préférence avant le » , ils peuvent être vendus et consommés sans risque, après la date indiquée.
    Dans les rayons, les consommateurs ont vite pris le réflexe et scrutent attentivement les étiquettes. Même certains salariés des grandes surfaces, devançant les réactions d'une clientèle vigilante, ramènent à la réserve les produits dont la DLUO est passée. Une précaution inutile, estime Jean Tibilan, de la DGCCRF, car ces produits restent sains quelque temps après la date, contrairement aux produits frais où se développent des bactéries.
    - Les oeufs rationnés en attendant les containers
    L'île ne compte qu'un seul producteur d'oeufs frais. Alors que les containers n'arriveront pas avant la fin du mois, Martinique Aviculture doit donc faire face à une explosion de la demande. La solution pour contenter le plus grand nombre : rationner et livrer plus vite.
    « Nous avons 165 000 poules pondeuses, qui permettent de couvrir 60% des besoins en Martinique, détaille Jérôme Dauchy, le directeur financier de l'entreprise. » Grâce à un stock de 500 000 oeufs au début du conflit, l'entreprise avait pu alimenter les petits magasins. Au bout de trois semaines, les stocks avaient fondu, « car en l'absence de viande, les gens se sont beaucoup reportés sur les oeufs » .
    Aujourd'hui, Martinique Aviculture fonctionne donc à flux tendu : « 120 000 à 130 000 oeufs sont pondus par jour, mais c'est insuffisant, indique Jérôme Dauchy. Nous sommes obligés de répartir entre les grandes surfaces : elles reçoivent environ 50 à 60% de leur commande. » Face à l'impression de pénurie, les rayons d'oeufs frais se vident donc d'autant plus vite.

    *******************************

    LE MEDEF DES DOM A PARIS Contre le « diktat Bino »

    F-X. G. France-Antilles Martinique 19.03.2009

    A gauche, le Martiniquais Patrick Lecurieux-Durival, s'est félicité d'« un accord signé par tous » .

    Le bilan économique de la grève ne sera connu que d'ici six ou sept mois, mais le patronat antillais attend beaucoup des états généraux. Il espère pouvoir poser les bases d'un développement économique endogène et pérenne des îles axé sur un repositionnement haut de gamme du tourisme, une agriculture recentrée sur le marché de consommation locale et une industrie locale à série courte et haute valeur ajoutée. Le non-paiement des jours de grève sera échelonné.

     
    « Le Medef a dénoncé les atteintes à la dignité de l'homme et de la République comme le diktat Bino. » 24 heures après le point presse hebdomadaire de Laurence Parisot au siège parisien du Medef (elle n'était pas là, toute occupée par la journée de mobilisation nationale à venir), les représentants des Medef des DOM, accueillis par l'Auvergnat Hugues-Arnaud Mayer (membre du bureau du conseil exécutif), sont venus à la rencontre de la presse nationale. « 44 jours de crise sociétale et 5 à 15% de grévistes, ça s'est conclu par un accord minoritaire. Nous partageons pourtant cette problématique de la défense des bas salaires et du pouvoir d'achat, relate le Guadeloupéen Willy Angèle. Patrick Lecurieux-Durival, patron du Medef Martinique se félicite lui d'« un accord signé par tous » , il souhaite néanmoins rétablir quelques vérités et dénoncer cette vision de « sociétés imprégnées d'une culture d'économie de plantation avec des monopoles dans la grande distribution » . Et il établit un podium avec Cora (groupe « métro » ) en tête, Parfait (groupe « mulâtre » ) en deux et Hayot (groupe « béké » ) en trois. Hugues-Arnaud Mayer a présenté le patron du Medef Martinique comme un béké, pensant bien faire. « C'est quoi un béké ? » , répond l'intéressé. « Tous les patrons des DOM ne sont pas blonds aux yeux bleus... » . L'Auvergnat ne sait comment se rattraper...
    Seul exposé mais pas seul dans le combat
    Des questions : Pourquoi Mme Parisot ne s'est pas engagée plus tandis que LKP recevait force soutiens nationaux ? « Ce qui se passe dans les territoires est de la responsabilité des territoires, » dit Willy Angèle : « C'est une crise hors-cadre, un événement hybride. Il a fallu un temps d'adaptation... C'est une fièvre collective très compliquée à gérer. J'étais en contact téléphonique constant avec Laurence Parisot ou Hélène Molinari, sa directrice. Il y a eu répercussion nationale, nous en avons pris acte. Mais si j'ai été seul exposé, je n'ai pas été seul dans le combat. »
    Willy Angèle assure que ce ne sont pas ses échanges avec Laurence Parisot qui ont conduit au rappel de Jégo par Fillon. Il évoque « la longue nuit homérique » de négociations qui avait duré vingt-deux heures. « Nous avons proposé une caisse de péréquation avec le fonds d'investissement régional pour alimenter une sorte de RSA local et améliorer les bas salaires contre les allègements de charge promis par M. Jégo. Il avait annoncé le lundi 140 millions d'euros. Le samedi, on lui a demandé une confirmation écrite. On devait se revoir à 16 heures et à 15 heures Jégo m'a dit : « Je pars » . J'ai pris acte et on n'a pas eu d'écrit. »
    Estimez-vous normal que dans un pays libéral, l'Etat paie une partie des salaires du privé, comment a-t-on pu en arriver là ? Willy Angèle prend sa respiration : « Etions-nous encore un département français ? Dans une situation quasi insurrectionnelle. Il s'agit d'un investissement de l'Etat pour traiter un différentiel structurel. Ca existe déjà pour les fonctionnaires qui ont les 40%. L'Etat est cohérent. »
    Le bilan économique de ces journées de grève ne sera connu que d'ici six ou sept mois. Le non-paiement des jours de grève sera échelonné. « On craint le pire et on veut atténuer les effets catastrophiques de cette crise » , assure M. Angèle qui attend beaucoup des états généraux de l'outre-mer. Le Medef souhaite poser les bases d'un développement économique endogène et pérenne des îles axé sur un repositionnement haut de gamme du tourisme, une agriculture recentrée sur le marché de consommation locale et une industrie locale à série courte et haute valeur ajoutée.
    « Il faut faire des DOM une task force de l'Europe dans les Amériques » , a lancé avec audace Hugues Mayer. Mais pour l'accord Bino, « il y aura extension de l'accord quand il sera vidé de ses incitations à la haine raciale » .
    F-X. G., à Paris
    - « L'appel des 74 »
    Suite à la grève générale qui a mobilisé la Martinique durant 38 jours, des personnalités d'obédiences politiques diverses et appartenant à toutes les couches sociales et catégories professionnelles ont signé un appel à la « reponsabilité martiniquaise. » Le préambule de cet appel intitulé « l'appel des 74 » en référence à l'article 74 de la Constitution française, affirme que si « bon nombre de revendications sociales ont pu être arrachées au prix d'interminables négociations, certaines de ces revendications ne pourront trouver leur traduction qu'à travers des politiques publiques qui, malheureusement, tardent à venir. L'avenir de la Martinique ne peut donc s'envisager sans une organisation cohérente des pouvoirs publics dans le cadre d'une large autonomie. »
    Aussi pour les signataires, parmi lesquels on retrouve les noms de Louis Boutrin, Raphaël Confiant, Tony Chasseur, David Dinal, Jocelyne Arnoux ou William Rolle, « point n'est donc besoin de tergiverser davantage en organisant dans la précipitation des Etats Généraux.
    Raphaël ConfiantRaphaël Confiant
    Seule une domiciliation des responsabilités et des pouvoirs pourront garantir leur concrétisation. »
    Louis BoutrinLouis Boutrin
    - Le Collectif n'est pas parti à Paris
    Le Collectif du 5 février n'a pas envoyé de délégation à Paris pour participer à la journée nationale de grève et de manifestations. « Nous n'avons pas été invités et en général, nous ne suivons pas les grèves nationales » , explique Michel Monrose, président du Collectif. De son côté, Marie-Michelle Toussaint, secrétaire générale du SE-Unsa, souligne que la Martinique sort d'une longue grève et qu'il ne convenait pas d'appeler les collègues à une nouvelle mobilisation.
    - La Réunion exprime sa différence
    François Caillé, Medef Réunion : « Les revendications exprimées par le COSPAR ne sont pas allées au-delà de ce qui a été négocié en Guadeloupe et en Martinique. S'il y a eu 25 000 manifestants le 5 mars, il n'y en avait plus que 6 000 le 10. La Réunion a exprimé sa différence sur le pouvoir d'achat, la baisse des prix, mais pas pour casser le département, les outils de travail. Les négociations s'enchaînent, avancent lentement mais de façon significative. On peut espérer une issue dans les jours à venir. Sans avoir cassé l'économie de l'île. »

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