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Blog de toinou972

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  • Le calme n'est qu'apparent........ la colère gronde pour une majorité de la population qui en a marre de cette grève !
    publié le 08/03/2009 à 01:39

     

     

     

     

     

    ETAT DE SIEGE hier à Fort-de-France

    France-Antilles Martinique 07.03.2009

    Les partisans du collectif et les membres d'un convoi de socio-professionnels décidés à faire pression pour que l'activité économique reprenne se retrouvent face à face... et la ville s'embrase.

     

    Le ton est monté hier à Fort-de-France. Différents incidents ont éclaté entre les partisans du collectif et les membres d'une délégation de socio-professionnels organisés en convoi.
    Objectif premier de ce convoi, qui regroupait des salariés et des patrons de différents secteurs d'activité (dont l'agriculture), demander au préfet d'imposer la réouverture des zones d'activité, bloquées depuis le 5 février et la fin de la grève.
    Pas décidé à laisser ce convoi accéder à la préfecture, le collectif a commencé par ériger des barrages aux principales entrées de la capitale.
    Face à la tension, toutes les négociations ont été suspendues à la préfecture. Le collectif refuse en effet de discuter, considérant que le convoi est une provocation.
    Un sérieux accrochage a ensuite eu lieu sur la rocade au niveau du radar de Trénelle et après 15 heures, des échauffourées ont éclaté entre les Terres-Sainville et Trénelle-Citron. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz-lacrymogènes.
    Les violences ont ensuite gagné le reste de la capitale et en particulier la place François Mitterrand ou un tracteur, érigé en barrage a été incendié.
    Quittant la préfecture, Michel Monrose a estimé qu'il s'agit « d'événements graves » qui tombent particulièrement mal parce que « « le collectif était prêt à lever les blocages » . Selon lui, il s'agit d'une provocation des chefs d'entreprises et des planteurs.
     
     
    « On a été pris dans une souricière »
    Du côté du« collectif des entreprises » , Jean-François Hayot estime avoir été trahi par la préfecture. Selon lui, son mouvement avait reçu l'accord du préfet pour qu'une délégation vienne lui porter un courrier. C'est en arrivant à Sainte-Thérèse que les forces de l'ordre ont interdit l'accès de la ville à son convoi.
    Poursuivant sa route pour faire demi-tour au rond-point de la DDE, il aurait ensuite été pris en traquenard sur la rocade. Des membres du collectif auraient dévié la route et obligé le convoi à emprunter les ruelles de Trénelle. « On a été pris dans une souricière, il y a des gens qui ont été tabassés et leur voiture saccagées. J'ai appelé la préfecture immédiatement. Les premiers incidents ont éclaté à 13 h 20 et les gendarmes ne sont arrivés qu'à 14 h 45! » .
     
    « La provocation a produit des effets prévisibles »
    Pour Philippe Pierre-Charles, « la provocation du grand patronat béké a produit les effets qui étaient prévisibles » . Selon lui, elle « traduit la même arrogance que l'on voit dans les négociations » . Protégé, comme les autres membres du collectif, par un cordon de manifestants afin de sortir de la préfecture hier après-midi, il estime que « l'Etat doit également répondre aux revendications qui le concernent, c'est-à-dire les minimas sociaux, les pensions de retraite pour faciliter une sortie de crise » .

    « Pas question de céder aux provocations »


     

    Devant la foule des sympathisants présente à la maison des syndicats, Michel Monrose, le président du « collectif du 5 février » est revenu sur l'embrasement, au moment où les affrontements se poursuivaient dans les rues de Fort-de-France. « Les grands patrons voulaient descendre sur la ville pour nous impressionner mais ils ont pris du fer. Ils ont été pris dans la nasse avec leurs gros camions au moment même où de notre côté, nous attaquions les négociations sur la fonction publique territoriale » . Pour lui, pas question de se démobiliser. Au contraire : « ils doivent arrêter leurs provocations. Au moment où nous sommes tout prêts de la fin du conflit, nous n'avions pas besoin de ça pour finir les négociations. Elles sont suspendues aujourd'hui car il n'est pas question de céder aux pressions. Nous appelons à un rassemblement massif demain (NDLR : aujourd'hui) dès 8 heures pour faire une démonstration de force » .

    Juvénal Rémir « scandalisé »

    « Il y a deux poids deux mesures dans ce pays » , tonne Juvénal Rémir, président du Codema-Modef. « Les chefs d'entreprises et les salariés qui veulent travailler n'ont pas le droit de manifester! C'est déplorable pour la démocratie car je tiens à préciser qu'il ne s'agissait absolument pas d'une provocation. Je suis très touché et attristé. Plusieurs personnes qui voulaient manifester pacifiquement ont été molestées. Il ne fallait pas en arriver aux mains! S'ils (les membres du collectif du 5 février, ndlr) veulent tuer le pays, nous allons mettre la clé sous la porte. Il est déplorable aussi que les forces de l'ordre aient tant tardé à intervenir pour assurer la sécurité des chefs d'entreprises » .

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    EDITO

    Triste fin!

    Rudy RABATHALY franceantilles.fr 07.03.2009

    On va gloser longtemps pour chercher qui a allumé la mêche ?
    Une certitude:ce ne sont pas les bad boys, délinquants et autres jeunes voyous qui, cette fois, ont les premiers électrisé la ville.
    La tension était vive dès hier matin avec la tentative, aussi confuse que malheureuse, d’un groupe de socioprofessionnels qui voulait à tout prix faire entendre sa voix.
    Une incursion incongrue dans sa forme avec un déploiement d’engins de labours vers le centre-ville. Et ce, le jour-même où tout le monde savait que la signature d’un accord était imminente entre le Collectif et la grande distribution sur le nombre de produits concernés par la baisse des prix.
    La goutte d'huile de trop.
    Fort-de- France a flambé et les rumeurs les plus folles se sont propagées.
    Grand merci au maire de la Capitale qui, pratiquement seul entre les deux feux, a jusqu'au bout tenté de calmer la colère de ses frères de Trénelle.
    Deuxième certitude:le mouvement d’enthousiasme suscité dans les tous premiers jours de février par le Collectif contre la vie chère aura du mal à aller vers la «Viktwa» tant attendue.
    Des négociations qui se terminent dans la mise à jour de notre face la plus cachée: celle d’une Martinique toujours engoncée dans ses rancœurs haineuses et égoïstes.

     

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    Après l'embrasement, retour à un calme apparent

    L. M-M. franceantilles.fr 07.03.2009


    Au lendemain du troisième épisode d'émeute, Fort-de-France tente de reprendre ses esprits.
    Le collectif du 5 février a organisé une manifestation et les négociations ont repris.

     

     
    Tôt ce matin, les équipes d'agents de nettoyage se sont activées pour redonner au centre-ville une allure normale. Vers 8 heures, seuls quelques pierres sur la chaussée, des restes de grenades éparpillées, et un squelette de tracteur incendié témoignaient de la violence des affrontements de vendredi soir.
    C'est pourtant ici, autour de la place François-Mitterand, à deux pas de la maison des syndicats, que les heurts entre forces de l'ordre et fauteurs de troubles ont atteint leur intensité maximale. Trois policiers ont été touchés par des tirs d'armes à feu à cet endroit précis. Blessés légèrement, ils ont depuis réintégré le dispositif de sécurité. Un gendarme mobile a lui aussi été légèrement blessé.
    Neuf interpellations

    "Contrairement aux premières nuits de violence, a constaté la Préfecture, les auteurs des débordements n'ont procédé à aucun pillage. Ils recherchaient l'affrontement direct". Bilan de ces 24 heures sous haute tension : neuf personnes ont été interpellées.
    Les pompiers, sollicités jusqu'à 4 heures du matin, ont également dû intervenir sur de nombreux fronts : une dizaine de véhicules ont été incendiés, et de nombreux feux de poubelles ou de détritus ont été allumés non seulement à Fort-de-France, mais également à Saint-Pierre, Rivière Salée, au Robert et au Lamentin.
    La marche organisée pour demander l'arrêt des blocages, prévue samedi à 7 heures, a été annulée pour éviter toute sensation de provocation. Le collectif du 5 février a quant à lui décidé de manifester. Entre 5 000 et 9 000 personnes selon les militants (2 900 personnes selon la police) ont affiché une détermination accrue.
    « C’est un appel à manifester dans le calme et la dignité suite aux événements d’hier et à l’intervention regrettable des forces de l’ordre », a indiqué Michel Monrose, le président du collectif.
    Reprise des négociations

    Mais la fin de journée devrait être consacrée à la reprise des négociations, suspendues depuis vendredi après-midi.
    Point fondamental de ces discussions — mais aussi l'un des plus délicats — la finalisation des accords interprofessionnels pour les augmentations de salaires. En cas d'entente, la sortie de crise pourrait être proche. Toutefois, d'autres commissions importantes (comme celle portant sur l'emploi), sont programmées lundi.
    Michel Monrose s'est voulu optimiste en estimant « qu’il reste encore quelques petits ajustements à faire sur la commission des salaires », pour laquelle le collectif demande 250 d’euros d’augmentation pour les bas revenus et que le mouvement « pourra s’achever lorsque les dossiers principaux auront trouvé un règlement », ce qu’il espère « au plus vite ».
    De son côté, le préfet Ange Mancini, réitérant son appel au calme, a qualifié les résultats des négociations en cours depuis un mois de « significatifs et excellents » et souhaité « une fin de crise rapide où tout le monde pourra sortir la tête haute.

     

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