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Blog de toinou972

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  • Ca dégénère !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Pauvre Martinique
    publié le 26/02/2009 à 00:58

     

    Nuit d'émeute..................

    Magasins pillés et incendiés.......

    Véhicules incendiés................

    Mobilier urbain saccagé..................

    Violents affrontements entre jeunes et forces de l'ordre avec caillassage et gaz lacrymogènes............

     

    OU ALLONS NOUS ?????

     

     

    Nuit agitée : une vingtaine d'interpellations

    par R. L., photos F.B., W.T., J.-M.E. et TiFox. franceantilles.fr 25.02.2009

    Des voitures incendiées et des magasins pillés. La nuit de mardi à mercredi a été chaude à Fort-de-France.
    Les incidents ont commencé mardi soir vers 23h, ont pris fin vers 2h30 du matin.
     

     
    La tension est montée d’un cran à Fort-de-France ce mardi soir au vingtième jour de grève générale alors que les négociations sur la hausse des bas salaires se poursuivaient en préfecture entre « le collectif du 5 février » et les représentants du patronat.
    Au moins cinq véhicules ont été brûlés, de nombreux feux de poubelles ont été allumés et plusieurs magasins ont été pillés et une supérette a été incendiée mais aucun blessé n’est à déplorer, selon un bilan encore provisoire au petit matin.
    Ces dérapages ont commencé vers 19h30 lorsque plusieurs manifestants, massés devant les grilles de la préfecture, ont tenté de forcer le passage, mécontents de la lenteur du dialogue social.
    Les membres du collectif ont dû quitter la table des négociations pour lancer un premier appel au calme à la foule.
    Mais un peu plus tard, vers 23 heures, quelques individus isolés et cagoulés sont revenus pour lancer des bouteilles et des pierres sur les forces de l’ordre postées dans l’enceinte de la préfecture.
    La riposte par des tirs de grenade lacrymogène a dissipé la foule mais déclenché des incidents dans toute la ville de la part de groupes de jeunes cagoulés.
    Lintervention de 250 policiers et gendarmes à Fort-de-France a permis de ramer le calme vers 2 heures 30 du matin au moment même où se terminaient les négociations en préfecture.
    Une vingtaine de personnes ont été interpellées, selon les informations communiquées par la préfecture.

    **************************************
     

    Les négociations dans l'impasse ?

    G.GALLION. France-Antilles Martinique 25.02.2009

    « Retournez négocier! » , ont adressé les manifestants aux représentants du patronat qui souhaitaient marquer une pause alimentaire, vers 14 heures 30. (F.B.)

    Les discussions sur les augmentations de salaires sont loin d'aboutir. Les propositions du patronat trop distantes de la revendication de 354 euros net du Collectif, incite ce dernier à durcir le mouvement. Les manifestants massés le long des grilles de la préfecture ont tenté d'y entrer par la force.

     
    Les négociations sur les augmentations de salaires ne donnent guère l'impression de vouloir en finir. Depuis lundi, les parties n'ont pas avancé et les contre-propositions du patronat sont très loin de donner satisfaction au Collectif. Hier midi, après avoir entendu le président du Medef avancer une prime de 40 euros, négociable par branche, le collectif s'est demandé si cela relevait de la fiction.
    Cette proposition n'a pas été la première de la journée, puisque l'association pour la promotion de l'industrie (AMPI), présidée par Pierre Marie-Joseph, avait proposé une augmentation de 30 euros par mois, sous forme de prime, déductible des accords sur les salaires déjà actés dans le cadre des négociations annuelles obligatoires. Proposition rejetée par le Collectif, comme celle du Medef, tant l'écart avec la revendication de 354 euros net est important. « Nous rappelons que le chiffre de 354 euros est le différentiel du rattrapage du coût de la vie que l'Insee a calculé pour l'année dernière. Les propositions sont donc très éloignées de ce que nous demandons et nous faisons face à de vraies difficultés » , a déclaré Michel Mon- rose, président du Collectif.
    Tensions autour de la préfecture
    Pour donner plus de poids à leur argumentaire, les responsables syndicaux ont décidé de durcir le mouvement. C'est ainsi que l'accord donné pour embarquer la banane a été revu dès hier soir. Plus aucun chargement de bateau ne sera possible jusqu'à nouvel ordre. « Nous constatons que ceux qui produisent de la banane sont les mêmes qui sont dans la grande distribution et qui composent l'essentiel du Medef. Que chacun prenne ses responsabilités. Nous ne laisserons pas la banane embarquer tant que le dossier des prix des familles de produits et la question salariale ne seront pas réglés » , avertissait Ghislaine Joachim- Arnaud, secrétaire générale de la CGTM.
    Ce durcissement du mouvement se manifestait également dans les rues aux abords de la préfecture. Tactique nouvelle et dictée par la volonté d'obtenir irrémédiablement une décision favorable. Le bâtiment de l'Etat était véritablement cerné par les militants du Collectif, ne laissant aucune échappatoire aux délégations patronales et autres. Une sorte de Fort Alamo que des éléments incontrôlés tentèrent de prendre d'assaut. Une des grilles de l'enceinte a été défoncée hier soir juste avant la reprise des négociations. La tension est montée d'un cran et il a fallu l'intervention des dirigeants du Collectif pour les choses ne s'enveniment pas.
    Les membres du Collectif saluant leurs supporters à leur arrivée à la préfecture, hier. (J-M.E.)Les membres du Collectif saluant leurs supporters à leur arrivée à la préfecture, hier. (J-M.E.)
    - DERNIERE MINUTE
    Lors d'une suspension de séance vers 21 heures, les parlementaires ont alors joué les médiateurs auprès des deux parties pour trouver une issue honorable pour tous.
    - 354 euros net pour tous
    La revendication du Collectif n'est pas réservée aux salariés du secteur marchand. Elle concerne également la fonction publique. Ghislaine Joachim-Arnaud estimait hier en fin d'après-midi que la situation exceptionnelle que vit la Martinique impose à l'Etat la même approche pour la revalorisation de la grille des salaires de la fonction publique à la Martinique. Quant aux minima sociaux, qui relèvent également d'une décision gouvernementale, la syndicaliste estime que les éléments de réponses avancés par le préfet ne répondent pas totalement aux propositions du Collectif. « la fourchette d'augmentation qu'avance le préfet - entre 3% et 6,9% - est nettement insuffisante » a-t-elle poursuivi.
    En sachant que les dispositions avancées par le gouvernement la semaine dernière (RSA, aide à la cantine, logement, etc., ne sont pas prises en compte par le Collectif, l'aboutissement des négociations paraissait nettement compromis hier soir.
     
    ******************************
     

    CARBURANTS : LA SITUATION RESTE TENDUE

    R.L. / C.Ro / C.E. France-Antilles Martinique 25.02.2009

    Munis de leur bidon ou jerrycan, de nombreux Martiniquais patientent pendant des heures pour quelques gouttes de carburant... Ce qui est plus que jamais interdit. (Wilfrid Tereau/France- Antilles)

    Les esprits se sont échauffés ces derniers jours autour des pompes. Une station de Fort-de-France a même été caillassée. Les gérants de stations s'inquiètent de la situation qui pourrait cependant s'améliorer à partir de jeudi avec l'augmentation provisoire du nombre de livraisons.

     
    Bidons d'essence : une pratique de tous les dangers
    La préfecture a rappelé ces derniers jours que les stations service ne livreraient plus de carburant aux détenteurs de jerrycans et de bidons.
    Scènes insolites jusqu'alors mais coutumières depuis trois semaines. Dans un pays en grève générale, les stations-service sont prises d'assaut. On observe ces longues files d'automobilistes mais aussi, et c'est plus inquiétant, ces dizaines de personnes, bidons vides en mains, prêtes à attendre des heures, debout, pour quelques litres de carburant. Officiellement, parce que leur véhicule est en panne sèche...
    Peut-être véridique, peut-être pas... Difficile à savoir. Toujours est-il que, malgré l'interdiction, l'approvisionnement des bidons continue à se faire ici et là. « Les gérants ne peuvent pas faire autrement. Quand quelqu'un vient, les menace avec un briquet, ils cèdent... » , constate un des grévistes de la Sara. En fin de semaine dernière, la préfecture a tenté de durcir le ton et rappelé cette interdiction. En théorie, des gendarmes ou des policiers sont désormais censés contrôler toutes les stations ouvertes.
    Un gérant de plusieurs stations foyalaises assure ne plus servir les bidons depuis jeudi dernier. « A chaque fois qu'on a essayé de contenter ces clients, il y a eu des débordements, ça a été incontrôlable. C'est aussi extrêmement dangereux, le matériel n'est pas adapté, les bidons fuient... Ce n'est pas gérable! » , souligne-t-il au nom de la chambre syndicale des gérants de station-service.
    Ce lundi, un de ses collègues de la station Total de la Rocade a affiché la même détermination. Mais, face à son refus catégorique de les servir, les clients munis de bidons ont vivement protesté et certains ont même tenté d'empêcher la livraison d'essence aux automobilistes véhiculés. Malgré la présence des forces de l'ordre, une minorité a ensuite jeté des pierres et des parpaings en direction de la station avant de prendre la fuite.
    Appel au civisme
    Pour Jean-Léandre Lugiéry, représentant du syndicat des transporteurs, il appartient « aux policiers, gendarmes et pompistes de faire respecter la loi » . Car, s'il est difficile à chiffrer, le stockage de carburant peut très vite devenir un réel danger. Certains auraient ainsi entreposé plusieurs bidons remplis chez eux. Au cas où... Avant le carnaval, des policiers avaient également eu écho que, dans certains quartiers foyalais, des jeunes s'apprêtaient à préparer des cocktails molotov...
    Une nouvelle fois, Jean-Claude Ouka, de la CDMT Sara, lance un appel au civisme. « On appelle les gens à ne pas venir avec des bidons » , indique-t-il, en ajoutant « que chacun doit faire preuve de responsabilité » .
    (1) CGTM-FSM, FO, CDMT de la Sara et CGTM Produits pétroliers, en accord avec le Collectif du 5 février.
    - Les gérants de stations appellent au calme
    Dans un communiqué publié lundi, les gérants de station-service indiquent « leur volonté manifeste de rester au service de la population » . « Les quelques rares stations approvisionnées mettent tout en oeuvre pour assurer la livraison du plus grand nombre possible d'automobilistes et ce, malgré les menaces et insultes faites à notre personnel et à nos agents de piste notamment » , ajoutent-ils. « Nous rappelons également que, compte tenu de la nature dangereuse des produits que nous distribuons, des conditions de sécurité très importantes doivent être respectées pour ne pas mettre en péril la vie de nos clients, de notre personnel et de nous-mêmes. Aujourd'hui, ces conditions sont rarement réunies d'où la nécessité de la présence des forces de l'ordre sur les stations pour éviter tous débordements. Nous affirmons notre volonté de ne point entraver le mouvement en cours, mais que la fin des tensions ne pourra être obtenue qu'avec un réapprovisionnement de l'ensemble des stations de l'île. » En conséquence, « nous faisons appel au civisme de tous pour éviter toute dérive et débordement malheureux et lançons un appel à toutes les parties intéressées dans ce conflit pour qu'elles puissent trouver des solutions dans les meilleurs délais pour notre population » .
    24 camions à partir de jeudi
    Le collectif syndical carburant (1) a décidé de laisser sortir quotidiennement, jusqu'au 2 mars inclus, 24 camions de la Sara par jour ouvrable. C'est-à-dire jeudi, vendredi et lundi.
    Au début du mouvement de grève, le Collectif du 5 février avait souhaité n'en laisser que 12, puis 18, vu les difficultés engendrées. Le collectif syndical carburant justifie sa décision par « les difficultés de l'ensemble de professionnels de santé, des handicapés ou autres urgences à obtenir le carburant nécessaire, l'insécurité potentielle par le stockage anarchique et explosif de carburant, et l'incivisme et la voracité de certains de nos compatriotes. »
    Il faut noter qu'habituellement, ce sont environ 70 camions qui sortent de la Sara quotidiennement. Ces prochains jours, le collectif syndical carburant devrait apporter « la preuve » que la quantité de carburant livré aux stations depuis le début de la mobilisation « aurait pu suffire aux besoins de la population » , si elle avait fait preuve de civisme.
    Le nombre de stations approvisionnées est encore inconnu, car décidé en grande partie par la préfecture, selon les forces de gendarmerie mobilisables. « La mobilisation syndicale et populaire continue plus que jamais. Nous restons attentifs et vigilants à l'évolution des négociations. Donc, à partir du 3 mars, nous mettrons en place un nouveau service du flux de carburants » , conclut le collectif.
    Image devenue habituelle devant les stations : les motocyclistes de plus en plus nombreux attendent de se faire servir encadrés par les forces de l'ordre. (F.B./F.A.)Image devenue habituelle devant les stations : les motocyclistes de plus en plus nombreux attendent de se faire servir encadrés par les forces de l'ordre. (F.B./F.A.)
    La circulation était difficile hier matin aux abords des stations de l'aéroport. (J-M. E./France-Antilles)La circulation était difficile hier matin aux abords des stations de l'aéroport. (J-M. E./France-Antilles)

     

     

     

     

     

     

     

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