Ca continue...........
la grève encore et toujours
Finalement le carnaval est annulé !!!!!
Salaires : des exemples pour bien comprendre les propositions de l'État
franceantilles.fr 20.02.2009
Les médiateurs nommés par le gouvernement pour la Guadeloupe proposent que la "prime exceptionnelle" qui serait versée par les employeurs pendant deux ans soit exonérée de charges sociales et "entièrement cumulable" avec le RSA, aux termes du texte remis jeudi au patronat et au LKP. Ils proposent aussi un "cumul total" entre RSA et prime pour l'emploi (PPE).
Pour la prime, soumise à CSG, CRDS et impôt sur le revenu, les médiateurs recommandent aux partenaires sociaux l'utilisation de quatre niveaux de "bonus" entre 50 et 120 euros, selon le secteur ou la taille des entreprises. Les médiateurs ont fourni aux partenaires sociaux des exemples tenant compte de la situation familiale des foyers, qui, selon les cas, permettrait au RSA et à la PPE de s'appliquer.
Pour un bonus de 120 euros, les revenus supplémentaires (bonus + gains RSA et PPE) seraient de :
- 223 euros pour un célibataire sans enfant au SMIC.
- 258 euros pour un couple monoactif avec deux enfants au SMIC.
- 120 euros pour un célibataire sans enfant à 1,3 SMIC.
- 189 euros pour un couple monoactif avec deux enfants à 1,3 SMIC.
Pour un bonus de 50 euros, les revenus supplémentaires (bonus + gains RSA et PPE) seraient de :
- 126 euros pour un célibataire sans enfant au SMIC.
- 161 euros pour un couple monoactif avec deux enfants au SMIC.
- 50 euros pour un célibataire sans enfant à 1,3 SMIC.
- 92 euros pour un couple monoactif avec deux enfants à 1,3 SMIC.
Rappelons que la revendication du LKP est de 200 euros nets pour les bas salaires.
Pour les salaires supérieurs à 1,4 SMIC, "la négociation pourra se référer aux taux évoqués les 7 et 8 février 2009 (3%, étant entendu que la progression des prix sur l'année 2008 est chiffrée par l'INSEE à 2,2% en Guadeloupe)". Comme pour la prime exceptionnelle, le cumul total entre RSA et PPE serait "transitoire". Grâce à ce cumul, "dans bien des cas, 70 à 80 euros supplémentaires chaque mois pourraient être perçus par les personnes concernées".
Les médiateurs ont invité les partenaires sociaux à rechercher un accord avec le souci d'assurer la plus forte progression des revenus aux salariés répertoriés dans les tranches des plus bas salaires (inférieurs à 1,4 SMIC).
**********************************
Négociations : et maintenant, les salaires...
Alicia Bellance France-Antilles Martinique 20.02.2009
Alors que pour tout ce qui concerne les prix, le travail se fait désormais en commission, les négociaitons en préfecture doivent s'attaquer aujourd'hui à l'éducation et aux salaires.
Le collectif demande 354 euros net pour les bas salaire.
Les négociations ont abouti hier à la création de six groupes de travail sur les services. Désormais les questions du transport, de l'eau, de l'énergie, du logement, de la téléphonie et du transport des personnes seront traitées en commission.
Six commissions d'un coup. Les parties ont actionné la pédale d'accélérateur hier. Les négociations entre les représentants de l'Etat, les socioprofessionnels, les représentants des élus et les socioprofessionnels ont en effet donné lieu à la mise en place de six groupes de travail sur les services. Les questions de l'eau, l'énergie, le logement, la téléphonie, les banques-assurances et du transport des personnes ne réémergeront pas en séance plénière, tant qu'elles n'auront pas été « affinées » . « Nous avons eu une journée particulièrement fructueuse, même si cela n'est pas toujours facile » , se réjouissait Ange Mancini à l'issue de cette énième séance de pourparlers. « On commence à déboucher sur des commissions de travail technique qui ne privent pas l'assemblée plénière de la responsabilité d'accepter ou pas les propositions qui seront faites » . Leurs travaux débuteront aujourd'hui.
Cette avancée significative porte à sept le nombre de commissions existantes puisque la commission sur les prix avait été créée la semaine dernière.
Les salaires sur la table
Aujourd'hui, les membres de l'assemblée plénière se pencheront sur deux autres dossiers. A commencer par celui de l'éducation. Le Collectif a en effet émis entre autres le souhait que « l'école soit appropriée aux réalités martiniquaises » . Les débats se dérouleront en présence de la rectrice Marie Reynier.
En deuxième partie de journée, et si les discussions le permettent, les parties s'attelleront alors à l'un des enjeux majeurs de cette lutte pour l'amélioration du pouvoir d'achat : les salaires. Pour rappel, le Collectif réclame une augmentation de 354 euros nets sur l'ensemble des bas salaires. Tandis que, de son côté, la partie patronale laisse déjà entendre que c'est infaisable.
****************************